704129 votations ont été remises ce
matin au service de la présidence de la république venant de 15796
bureaux de vote, avec une expression de 91,99% pour le retrait du projet
de loi travail.
Résultat obtenu en à peine 3 semaines.
Un premier comptage, l’activité intense de la période n’ayant pas permis
à toutes les structures de faire remonter leurs chiffrages. D’où notre
décision de faire perdurer la votation jusqu’au 5 juillet, jour
d’ouverture des débats à l’Assemblée Nationale...
Ce premier résultat n’en est pas moins
un véritable succès de participation et, ceux qui prônent la démocratie à
l’entreprise, la prise en compte de l’avis des salariés feraient bien
de le prendre en compte et d’entendre la voix de la raison et du peuple,
nul doute que d’ici le 5 juillet ce sera plus d’un million de votations
qui seront recueillies, ne pas entendre, de leur part, serait nier
l’expression démocratique qu’ils vantent tant.
Près de 200 000 manifestants à travers plus de 91 initiatives sont comptabilisés.
Aujourd’hui, le mouvement ne cesse de
s’élargir à de nouvelles professions telles les salariés de la
restauration scolaire de Lyon.
A Paris la mobilisation ne décroit pas
non plus, 60 000 manifestants, même si une fois de plus des
dysfonctionnements notoires dans les consignes données aux forces de
l’ordre se sont avérées. En effet, sans même en avoir été prévenue, des
chemins d’accès à la place de la bastille ont été interdit a nombre de
camionnette avec ballons de structures, mais pire, il en a été de même
pour les manifestants à pieds. Pour ceux qui ont pu accéder, une fouille
au corps quasi au sens propre du terme était pratiquée, un tel zèle ne
peut qu’interroger.
Qu’à cela ne tienne, à Paris comme
ailleurs, la détermination reste. La loi travail est toujours rejetée
par 70% de la population et la mobilisation est partagée et soutenue par
62%.
Le gouvernement ne peut rester sans
considération face à cette réalité, ce même gouvernement qui ne cesse
d’évoquer le respect de la démocratie, parole du président de la
république lundi à propos du référendum en Angleterre, dixit « il faut
savoir entendre la voix des peuples », la CGT est pleinement d’accord, charge aux pouvoirs en place d’assumer leurs responsabilités.
La rencontre de demain avec le Premier Ministre et la Ministre du travail en est l’occasion.
L‘intersyndicale FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL à d’ores et déjà programmée une nouvelle journée de grève et de manifestation le 5 juillet, jour d’ouverture des débats à l’Assemblée Nationale. La loi travail est et restera inacceptable, la CGT
y est opposée et exige la suspension des débats parlementaires et la
suppression des articles qui en sont la colonne vertébrale au profit
d’une véritable négociation de loi de progrès social.
Montreuil le 28 juin 2016.
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