La CGT-Éduc'action a été reçue, ce jeudi 12 décembre 2013, par le ministre de l’Éducation nationale Vincent Peillon.
Il s’agissait, pour ce dernier, d’exposer ses arbitrages concernant les discussions sur les chantiers métiers qui ont lieu depuis la mi-novembre 2013.
Il s’agissait, pour ce dernier, d’exposer ses arbitrages concernant les discussions sur les chantiers métiers qui ont lieu depuis la mi-novembre 2013.
Rappelons que certains chantiers
n’ont pas encore débuté, pour les personnels administratifs, de santé
et sociaux, pour les CPE et pour les personnels contractuels.
Concernant les travaux actuels, le
ministre pose globalement le principe d’indemnités fonctionnelles (en
particulier pour les directeurs d’école), de pondérations dans le
service des personnels selon les fonctions occupées et envisage la
création de grades à accès fonctionnel (GRAF).
Ces propositions ne conviennent pas à la CGT Éduc'action. La création de GRAF tend à faire passer la Fonction publique de carrière vers une Fonction publique d’emploi et donc à créer des inégalités entre les personnels au sein d’un même corps.
Ces propositions ne conviennent pas à la CGT Éduc'action. La création de GRAF tend à faire passer la Fonction publique de carrière vers une Fonction publique d’emploi et donc à créer des inégalités entre les personnels au sein d’un même corps.
- Les annonces concernant les RASED ne
permettent pas d’espérer une véritable relance. Pire, la centralisation
sur les circonscriptions laisse craindre une disparition, à terme, de
leurs missions.
- Les propositions sur la direction d’école sont insuffisantes.
- Par contre, la création d’une fonction de professeur formateur dans le second degré, sur le modèle du premier degré, va dans le bon sens.
- Les mesures annoncées pour l’éducation prioritaire représentent aussi potentiellement une avancée pour les personnels.
- Les professeurs des lycées professionnels, pour l’instant, sont totalement ignorés dans les propositions faites.
- Les propositions sur la direction d’école sont insuffisantes.
- Par contre, la création d’une fonction de professeur formateur dans le second degré, sur le modèle du premier degré, va dans le bon sens.
- Les mesures annoncées pour l’éducation prioritaire représentent aussi potentiellement une avancée pour les personnels.
- Les professeurs des lycées professionnels, pour l’instant, sont totalement ignorés dans les propositions faites.
Suite à l’interpellation, notamment, de la CGT-Éduc'action,
sur ce point, le ministre a pris l’engagement de les inclure et de
faire des propositions futures pour améliorer les conditions d’exercice
des PLP.
Par ailleurs, le ministre
annonce vouloir continuer le travail sur les différents statuts des
personnels, avec comme objectif affiché de les améliorer. Il renonce
pour le second degré à toute application des mesures contestées par les
personnels. Rappelons que depuis des années, la CGT-Éduc'action
réclame l’ouverture de véritables négociations sur les missions, les
métiers et le temps de travail, considérant que les décrets actuels,
dont ceux de 1950, ne répondent pas aux besoins actuels.
La CGT-Éduc'action
rappelle qu’elle revendique une véritable réduction horaire de service
pour l’ensemble des personnels afin de prendre en compte l’ensemble de
leurs missions, accompagnée d’une revalorisation des grilles indiciaires
pour tous avec une valeur de point d’indice au regard de l’inflation.
En ce sens, la CGT-Éduc'action s’opposera à toute proposition qui place les personnels en situation d’inégalité de traitement les uns par rapport aux autres. De même, elle s’opposera au renforcement de l’autonomie des établissements en matière d’obligation de service des personnels.
En ce sens, la CGT-Éduc'action s’opposera à toute proposition qui place les personnels en situation d’inégalité de traitement les uns par rapport aux autres. De même, elle s’opposera au renforcement de l’autonomie des établissements en matière d’obligation de service des personnels.
Les discussions en cours sont
loin d’être terminées et ne prennent pas en compte l’ensemble des
problèmes. Nous attendons une revalorisation salariale et une réduction
du temps de travail pour tous.
Nous demandons des décharges spécifiques prenant en compte la diversité des missions, l’innovation pédagogique… Ces décharges pouvant être différentes d’un enseignant à l’autre, mais avec des règles communes définies nationalement et certainement pas au bon vouloir et aux possibilités financières des recteurs, DASEN ou chefs d’établissement.
Nous demandons des décharges spécifiques prenant en compte la diversité des missions, l’innovation pédagogique… Ces décharges pouvant être différentes d’un enseignant à l’autre, mais avec des règles communes définies nationalement et certainement pas au bon vouloir et aux possibilités financières des recteurs, DASEN ou chefs d’établissement.
Montreuil, le 12 décembre 2013
Le communiqué au format
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