vendredi 21 juin 2024

Mobilisation dimanche 23 juin face au danger de l'extrême droite au pouvoir

 


IL Y A URGENCE…

… À NE PAS RECONDUIRE LA MACRONIE
… À EMPÊCHER L’ARRIVÉE DU RN

Emmanuel Macron a décidé seul de dissoudre l’Assemblée nationale et assume ainsi de permettre l’accès du RN au pouvoir. C’est un coup terrible pour celles et ceux qui portent un projet de transformation de la société pour la justice sociale, la prise en compte des enjeux environnementaux et l’émancipation de toutes et tous.

Il y a urgence pour porter une mobilisation permettant la mise en oeuvre des revendications de la CGT Éduc’ation…

Urgence pour une vraie rupture avec les politiques d’éducation portées par Macron ou proposées par l’extrême droite !

 

La CGT Éduc’action appelle les personnels à UN SURSAUT et à :

  • se réunir,

  • se mobiliser pour exiger la mise en œuvre de nos revendications

  • se joindre aux manifestations.

Télécharger le tract


Communiqués intersyndicaux :

Message de Sophie Binet - juin 2024

 


"Le CCN considère que la CGT doit prendre ses responsabilités" déclaration du comité confédéral national

l est minuit moins une. La CGT met toutes ses forces dans la bataille pour ouvrir des perspectives de progrès.
Imagette


Le Comité Confédéral National (CCN) de la CGT s’est réuni, ce mardi 18 juin 2024, pour examiner la situation inédite dans laquelle se trouve le pays, suite à la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale et d’organiser des élections législatives les 30 juin et 7 juillet.

L’Extrême droite est en situation d’accéder au pouvoir pour la première fois de l’histoire de notre République – à l’exception de la période du régime de Vichy. 

Elle pourrait, ainsi, disposer des très larges pouvoirs que confère la Constitution de la 5ème République et s’en servir pour remettre en cause tous les garde-fous démocratiques : 

  • les médias, 
  • la justice, 
  • les organisations syndicales,
  • la société civile 

et, ainsi, préparer son arrivée à l’Élysée en 2027. 

Son projet repose toujours sur la « préférence nationale », avec des travailleuses et des travailleurs qui n’auraient plus les mêmes droits, en fonction de leur nationalité voire de leur origine. 

Pour le monde du travail, les changements de pieds incessants du RN démontrent son imposture sociale

Jamais il n’affrontera le patronat, jamais il n’abrogera la réforme des retraites. Il a toujours refusé d’augmenter les salaires et les cotisations sociales. 

Cette élection a aussi un impact mondial : la France est la 7ème puissance mondiale, membre du conseil de sécurité de l’ONU, membre fondateur de l’Union européenne. L’arrivée de l’Extrême droite au pouvoir, en France, aurait donc un impact sur les autres travailleurs et travailleuses du monde.

Notre République et notre démocratie sont en danger

Les droits sociaux et les libertés syndicales sont menacés. Dès lundi 10 juin, la CGT a pris toutes ses responsabilités, en appelant à la mobilisation immédiate, à la constitution d’un front populaire et en participant à une réunion intersyndicale le soir même. 

L’intersyndicale a appelé à de grandes manifestations qui ont rassemblé 680 000 personnes ce week-end. Plus de 800 000 personnes se sont mobilisées depuis dimanche 9 juin.

Cette pression populaire a permis de gagner l’unité de la Gauche sur un programme de rupture avec le néolibéralisme et le fascisme reprenant les 10 exigences de l’intersyndicale et de nombreuses revendications de la CGT.

Au vu de la gravité de la situation, le CCN considère que la CGT doit prendre ses responsabilités. 

Le CCN considère que le programme du Nouveau Front populaire est celui qui répond le mieux aux attentes et aspirations des travailleuses et des travailleurs et qui ouvre le plus de possibilités de mobilisations gagnantes. 

La CGT appelle les salarié·es, retraité·es et privé·es d’emploi à aller voter le plus nombreux et nombreuses possible les 30 juin et 7 juillet pour le programme du Nouveau Front populaire. 

La CGT mettra tout en œuvre pour faire barrage à l’Extrême droite.

Face à un patronat déterminé à ne rien céder de ses richesses et de son pouvoir, seule la mobilisation populaire permettra de changer le rapport de force. 

La CGT appelle donc les salarié·es et les retraité·es à continuer à se mobiliser partout et, notamment, le dimanche 23 juin prochain, à l’appel des organisations féministes et syndicales.

Les jeudi 20 et 27 juin, la CGT appelle les travailleuses et les travailleurs à multiplier les actions de grève sur leur lieu de travail pour faire aboutir leurs revendications.

Dès le lendemain du second tour, la lutte sociale continuera et la CGT y consacrera toutes ses forces pour gagner sur ses revendications.

Rien n’est écrit d’avance !

GUIDE INSPE 2024

La baisse du nombre de candidat·es aux concours illustre à quel point nos métiers souffrent d’un déficit d’attractivité. Malgré une communication bien rodée de la part du ministère, les moyens alloués pour les revalorisations ou pour améliorer les conditions de travail sont restés bien insuffisants pour enrayer cette crise. Et la réforme de la formation initiale telle que veut la mettre en place le ministère n’est pas la solution pour regagner de l’attractivité. Enseigner est un métier qui apporte de nombreuses satisfactions mais il doit être revalorisé et doit pouvoir s’exercer dans des conditions dignes.

Enseigner ne s’improvise pas, c’est un métier qui s’apprend ! Cette année en tant que stagiaire vous pourrez découvrir ou expérimenter des techniques pédagogiques innovantes et émancipatrices et confronter différentes méthodes avec vos collègues. Faire partie d’une équipe est précieux et amène à partager des moments collectifs qui peuvent aussi, parfois, se transformer en moments revendicatifs.

La CGT Éduc’action pourra vous accompagner à tout moment.

L’année 2023-2024 a vu le ministère imposer des dispositifs comme le Pacte qui fragilisent les collectifs de travail ou des réformes qui accentuent le tri social des élèves à l’opposé de la vision émancipatrice de l’École que porte la CGT Educ’action. Aller à la rencontre de nos militant·es, c’est aussi l’occasion, pour vous, de débattre de notre projet d’École.

À travers ce guide, vous trouverez nombre d’informations utiles sur toutes les étapes qui vont jalonner votre parcours cette année et vous permettre, ainsi, de débuter de façon plus sereine.

Les militants et militantes, dans les académies, seront à vos côtés dans cette découverte du métier mais aussi pour lutter pour de nouveaux droits.

Ne restez pas isolé·e : syndiquez-vous !

Télécharger le Guide Stagiaires 2024

Être AESH en lycée professionnel

A 16 ans, 50% des élèves en situation de handicap sont scolarisé·es en lycée professionnel contre 12% en lycée GT. Le nombre global de ces élèves a particulièrement bondi depuis 2021. Mais la question de leur prise en charge par des AESH reste entière ainsi que la prise en compte des spécificités des enseignements. Il reste encore du travail pour la reconnaissance par l’administration de ces personnels indispensables dans la scolarité des élèves en situation de handicap en LP.

Double peine pour les élèves en situation de handicap

Alors que la ministre Belloubet affirme que « notre objectif est l’École pour tous », l’Éducation nationale, sous la houlette de G.Attal, met en place à marche forcée son « Choc des savoirs ».

Depuis plusieurs années, l’Éducation nationale se vante d’appliquer une École inclusive qui accueillerait tou·tes les élèves.  Mais la réalité est tout autre. 

AESH : l’entretien professionnel

Entretiens professionnels ? On fait le point

Au regard des remontées d’académies, il semblerait qu’une vague importante d’entretiens professionnels soient en cours en ce moment notamment auprès des collègues AESH qui ont de l’ancienneté. Sur quelle base et avec quelle motivation?

Les AESH, victimes de la désorganisation institutionnelle

La bascule de la gestion financière des AESH par les rectorats est en marche.  Mais à quel prix ?

Récemment, de nombreux·euses AESH se sont vu·es réclamer des indus astronomiques pouvant aller jusqu’à 10000€. Des sommes astronomiques pour des personnels précaires.

Entre la prime PEPA (entrainant des déséquilibres importants des revenus pour les AESH) et ces rappels qui tombent brusquement, la situation économique de ces personnels se détériore à nouveau et les plonge un peu plus dans la grande précarité. Et quand ils·elles tentent d’anticiper ou gérer la situation, ils·elles sont confronté·es au silence des services de  l’administration où les personnels sont eux-mêmes confrontés à une surcharge de travail et une précarité professionnelle. Inacceptable.

dimanche 16 juin 2024

Surcharge de travail et désorganisation du Baccalauréat

Surcharge de travail et désorganisation du Baccalauréat : les personnels et les élèves paient encore les conséquences des réformes

Dans de nombreuses académies, des professeur·es sont convoqué·es à la fois aux corrections du baccalauréat et au grand oral, les services des examens leur imposant de corriger un nombre important de copies dans des délais très courts, parfois même en seulement deux jours compte-tenu des journées mobilisées pour les jurys de grand oral.

Cette charge de travail pousse les collègues à travailler le week-end ou la nuit ! Elle s’impose à des personnels déjà épuisé·es : depuis la réforme du lycée et du baccalauréat, ils et elles ont constaté une surcharge de travail, une désorganisation de l’année scolaire ou encore une perte de sens de leur métier.

Dans ces conditions, cette organisation des examens menace la qualité de correction des copies. La grande désorganisation qui entoure les convocations du baccalauréat (délais parfois très courts de convocation, écarts de répartition des copies et des journées de grand oral entre collègues…) se traduit pour certain·es collègues par des semaines intenables. Elle n’est pas étrangère à la réduction de personnels des services académiques et à l’explosion de leur charge de travail. Il faut des moyens supplémentaires pour les personnels administratifs des établissements et des services académiques, notamment ceux en charge des examens.

Dès l’année dernière, et de nouveau en septembre dernier, la CGT Educ’action avait interpelé le ministère sur la charge de travail des personnels lors des corrections et les écarts importants de répartition. Nous avions également signalé le risque que les difficultés du baccalauréat 2023 ne soient accentuées par la tenue de l’ensemble des épreuves au mois de juin, et demandé que les écrits soient positionnés plus tôt en juin afin de faciliter l’organisation des corrections. Le ministère n’avait pas tenu compte de notre option mais signalé qu’il serait demandé aux académies d’être vigilantes quant à la répartition du travail. Nous voyons ce qu’il en est aujourd’hui.

Dans l’immédiat, pour faire face à cette situation :

La CGT Educ’action propose aux équipes d’envoyer des courriers pour interpeler dans les académies les services des examens pour une révision en urgence des répartitions. Nous exigeons 4 jours ouvrés de correction pour 35 copies maximum, sans compter les journées de convocation pour le grand oral.

Plus largement, le fonctionnement du lycée et de l’organisation du baccalauréat sont à repenser :

Il faut avancer les épreuves de baccalauréat plus tôt en juin pour avoir des délais de correction suffisants. Nous revendiquons un abandon du grand oral dans sa forme actuelle ainsi qu’un allègement véritablement concerté de certains programmes (SES, histoire géographie …). Enfin, le système de sélection à l’entrée du supérieur via Parcoursup n’est pas acceptable et doit être abandonné. Il construit le lycée comme un lieu de tri et non d’émancipation tout en participant à la perte de sens de nos missions. La CGT porte un projet alternatif pour le lycée avec un retour à un bac reposant sur un contrôle terminal, seule condition d’accès à l’enseignement supérieur.

Télécharger le communiqué de presse

jeudi 13 juin 2024

Mobilisations du week-end 14-15 juin







Vendredi 14 juin 2024

  • Coutances : à 18h00, mairie

Samedi 15 juin 2024

  • Avranches : à 14h30, mairie
  • Cherbourg : à 10h30, mairie
  • Granville : à 11h00, mairie
  • Saint-Lô : à 10h30, à « La Source » Médiathèque

mercredi 12 juin 2024

Après le choc des européennes les exigences sociales doivent être entendues !

Communiqué de presse intersyndical du 10 juin 2024

L’abstention et l’extrême droite ont atteint un record lors des élections européennes de ce 9 juin. Cette tendance est à l’œuvre dans toute l’Europe mais la France est le pays dans lequel les listes d’extrême droite font le score le plus élevé.

Les organisations syndicales alertent depuis des années sur la crise sociale et démocratique qui traverse notre pays. Un politique qui tourne le dos au social et qui crée déclassement, abandon de nos industries et de nos services publics, le passage en force contre la mobilisation historique contre la réforme des retraites, l’absence de perspectives de progrès et la banalisation des thèses racistes, constituent le terreau sur lequel l’extrême droite prospère.  

En décidant de dissoudre l’Assemblée nationale, et d’organiser des élections législatives en trois semaines, après les premiers départs en vacances et à la veille des Jeux Olympiques, le président de la République prend une lourde responsabilité.

Il faut un sursaut démocratique et social. 

A défaut, l’extrême droite arrivera au pouvoir. Nous l’avons vue à l’œuvre dans l’histoire et aujourd’hui en Italie ou en Argentine par exemple : austérité pour les salaires et les services publics, réformes constitutionnelles remettant en cause l’indépendance de la justice et le rôle des syndicats, attaques contre les droits des femmes et des personnes LGBTQIA+, remise en cause du droit à l’IVG, politiques racistes qui mettent en opposition les travailleuses et les travailleurs en fonction de leur religion, de leur couleur ou de leur nationalité. Nous connaissons ses votes en France comme en Europe, ils sont toujours défavorables aux travailleuses et aux travailleurs.  

Notre République et notre démocratie sont en danger. 

Il faut répondre à l’urgence sociale et environnementale et entendre les aspirations des travailleuses et des travailleurs et notamment :

  • Augmenter les salaires et les pensions ;
  • Revenir sur la réforme des retraites et sur celles de l’assurance chômage ;
Défendre nos services publics et en garantir l’accès à toutes et tous sans condition de nationalité et sur tout le territoire. Notre école, notre recherche, notre système de santé, de prise en charge de la dépendance, notre système de justice sont asphyxiés et ont besoin d’investissements massifs ;
Mettre fin à la verticalité du pouvoir en commençant par restaurer la démocratie sociale à tous les niveaux, entreprise, branche, territoire et interprofessionnel ;
Mettre en place des mesures de justice fiscale et notamment taxer les super profits, dividendes et rachats d’actions ;
  • Instaurer enfin l’égalité salariale et éradiquer les violences sexistes et sexuelles ;
Instaurer le droit à la régularisation pour tous les travailleurs et travailleuses étranger·es sur la base d’un certificat de travail ;
Relocaliser et transformer notre industrie pour répondre aux besoins sociaux en environnementaux en la protégeant du dumping social, fiscal et environnemental ;
Créer de nouveaux droits pour permettre aux travailleuses et aux travailleurs d’anticiper les transformations environnementales et de sécuriser leur emploi ;

Dans l’immédiat, nous appelons le président de la République à la cohérence. L’Assemblée nationale est dissoute, les réformes doivent donc être interrompues étant donné qu’il n’y a plus aucun contrôle démocratique. Le gouvernement doit en particulier immédiatement renoncer à sa réforme de l'assurance chômage.

Nous appelons à manifester le plus largement possible ce week-end pour porter la nécessité d’alternatives de progrès pour le monde du travail. 

 

CFDT - CGT - Unsa - FSU - Solidaires

Kit militant contre l'extrême droite

Contre l'extrême droit, la CGT se mobilise et propose aux salarié·es de s’organiser dans tous les lieux de travail pour gagner sur nos revendications et met à votre disposition du matériel militant qui sera mis à jour régulièrement.





Imagette

Tract unitaire

Visuel tract unitaire

Télécharger :

Format .pdf ] 

Assemblage .indd ]

 



Tract CGT

Tract CGT Face à l'extrême droite le front populaire

Télécharger :

Version 1 page - Format .pdf - affichage numérique RVB ]

Version 1 page - Format .pdf - pour impression CMJN ]

Version 1 page - Assemblage .indd ]

[ Version 2 pages - Format .pdf - affichage numérique RVB ]

Version 2 pages - Format .pdf - pour impression CMJN ]

Version 2 pages - Assemblage .indd ]

 


 

Affiche "résolument antifascistes hier comme aujourd'hui"

Affiche Résolument antifascistes hier comme aujourd'hui

Télécharger :

Format .Pdf A3 pour impression (CMJN) ]

Format .Pdf A3 pour impression (CMJN) avec traits de coupe ]

Format .jpg ]

Format .psd ]

 



Argumentaire "L'extrême droite, amie du capital / la grande imposture"

Argumentaire contre l'extrême droite

Télécharger :

Format .pdf ]


Personnels de l’Education nationale : l’extrême droite ne doit pas arriver au pouvoir !

Déclaration intersyndicale CSA ministériel 11 juin

Personnels de l’Education nationale : l’extrême droite ne doit pas arriver au pouvoir !

L’extrême droite obtient presque 40% des suffrages exprimés aux élections européennes. Les prochaines élections législatives laissent craindre une arrivée au pouvoir imminente du Rassemblement national.

Nous rappelons solennellement notre opposition aux idées d’extrême droite : par nature, xénophobe et raciste, l’extrême droite est un danger pour l’École publique, pour nos élèves, nos collègues et pour la démocratie. L’extrême droite a une vision réactionnaire et antirépublicaine de l’école : la mise en œuvre de son programme aurait des effets terribles. L’extrême droite ne condamne jamais l’insuffisance des moyens, ni ne parle de la dégradation des conditions de travail. Jamais elle ne porte un regard critique sur les inégalités scolaires et sociales des élèves qui n’ont cessé de se renforcer, sauf pour rendre l’immigration responsable de tous les problèmes de l’école. On ne trouve rien dans les programmes d’extrême droite qui permettrait de résoudre les fragilités actuelles du système éducatif. Derrière une discours prétendument social, elle promeut en réalité l’obscurantisme, l’autoritarisme, la haine, le racisme, l’antisémitisme, les LGBTIphobies, le sexisme.

En tant qu’organisations syndicales attachées au progrès social et à la démocratie nous portons haut et fort les principes républicains, les principes d’égalité, de liberté, de laïcité, de tolérance. A rebours de ce que porte l’extrême droite pour l’Ecole, nous rappelons notre attachement au projet scolaire de l’École publique, laïque, gratuite et obligatoire : accueillir partout tous les élèves sans distinction d’aucune sorte, être ambitieux pour chacun, respecter et participer à une véritable liberté de conscience notamment par la construction de l’esprit critique autour de savoirs scientifiquement validés. Nos revendications pour l’Ecole, ses personnels, ses élèves, pour la société ont une boussole : faire grandir et réussir tous les élèves ensemble, avec des personnels respectés et reconnus.

Nos organisations ont alerté à de nombreuses reprises le ministère de l’Éducation nationale sur le danger d’imposer certaines de ses réformes qui accentuent les fractures sociales dans le premier comme dans le second degré, réformes reprenant parfois à leur compte certaines mesures que prônent le RN. Nous avons dénoncé les nombreux passages en force de ce ministère sur bien des réformes, qui piétinent la démocratie sociale et nourrissent une forme de désarroi chez un nombre grandissant de nos collègues. Dans l’Éducation nationale comme ailleurs, cette pratique du pouvoir a nourri une grave crise démocratique.

Nous réaffirmons que c’est bien la solidarité, le renforcement des services publics qui nous permettront de lutter efficacement et faire un rempart contre toutes les idées de l’extrême droite. Dans ce moment de bascule pour notre démocratie, notre responsabilité est bien d’offrir des perspectives de progrès social à nos collègues, à la jeunesse et à la population tout entière, notamment en luttant contre les idées d’extrême droite et en mettant un coup d’arrêt à la politique menée par le président Macron et son gouvernement contre la jeunesse, contre les personnels, contre l’Ecole publique.

Contre l’arrivée au pouvoir du Rassemblement national, dans l’unité syndicale, les organisations FSU, UNSA Education, CFDT Education, Recherche, Formation publiques, CGT Educ’action et SUD Education appellent dès maintenant les personnels à se mobiliser massivement pour empêcher l’extrême droite de parvenir au gouvernement. L’intersyndicale éducation se réunira dès aujourd’hui pour discuter des modalités d’action et d’initiatives en vue des élections législatives.

A Paris, le 11 juin 2024

Télécharger le communiqué de l’intersyndicale Education

lundi 10 juin 2024

Pétition intersyndicale pour stopper le déploiement d’op@le et pour un moratoire sur le logiciel

Vous êtes personnels administratifs, utilisatrices ou utilisateurs du logiciel Op@le.
Ou Vous souhaitez soutenir les personnels administratifs
Signez la pétition :Je soutiens l’intersyndicale ! OUI à la simplification immédiate, NON au calendrier actuel !
POUR un MORATOIRE et un ARRÊT du déploiement forcé !Les personnels administratifs utilisateurs d’Op@le dans les services de gestion souffrent d’un logiciel inabouti et y consacrent un temps considérable. Parmi les conséquences : les missions au service des élèves des familles ou des autres personnels, notamment enseignants, sont dégradées parfois lourdement.

Les organisations syndicales alertent en vain depuis de longs mois. Par courrier du 11 avril 2024, elles ont demandé audience à la ministre, sans réponse à ce jour. Elles sont intervenues devant les instances nationales le 7 mai : aucun effet positif ! Le ministère ne prend pas la mesure de la situation. Il persiste à exiger l’utilisation du logiciel sans prendre en compte les demandes de SIMPLIFICATION et maintient même la fin du déploiement pour tous en 2025. C’est INSOUTENABLE !

Signez en suivant le lien suivant:
Merci à toutes et tous de votre implication et de vos partages

Face à l’extrême droite, le front populaire !

L’abstention et l’extrême droite ont atteint un record lors des élections européennes de ce 9 juin. Cette tendance est à l’œuvre dans toute l’Europe mais la France est le pays dans lequel les listes d’extrême droite font le score le plus élevé et progressent le plus.

C’est avec une énorme colère que la CGT accueille ces résultats alors qu’elle alerte, en vain, depuis des années. Emmanuel Macron en porte la première responsabilité. Il n’a cessé de banaliser le Rassemblement National, en reprenant ses thèses, et mène avec le patronat une politique sociale violente qui accrédite l’idée que la seule alternative serait l’extrême droite. 

En décidant d’organiser des élections législatives en trois semaines à la veille des Jeux Olympiques et après les premiers départs en vacances, le président de la République joue, encore une fois, avec le feu, en faisant primer de petits calculs politiciens. 

Nous ne le laisserons pas faire. Ni recul social, ni banalisation du racisme et de la xénophobie. Forte de son histoire, la CGT prend toutes ses responsabilités pour empêcher qu’à nouveau les travailleuses et les travailleurs ne soient enfermés dans une fausse alternative entre l’extrême droite et le néolibéralisme, dont les forces de l’argent seraient les plus grandes gagnantes. 

Les résultats du 9 juin le démontrent. Sans sursaut immédiat, l’extrême droite arrivera au pouvoir. Notre République et notre démocratie sont en danger. Pour empêcher la catastrophe organisée par Emmanuel Macron et Marine Le Pen d’advenir, l’unité de la gauche est indispensable. Pour battre l’extrême droite, le monde du travail a besoin d’espoir et de perspectives en rupture avec la politique d’Emmanuel Macron. Il faut répondre à l’urgence sociale et environnementale, avec des propositions fortes pour augmenter les salaires et les pensions, défendre notre industrie et nos services publics et gagner le droit à la retraite à 60 ans.  Un débat en profondeur doit être mené pour que les leçons soient vraiment tirées pour bâtir une alternative durable.
Quant au gouvernement, il doit immédiatement renoncer à sa réforme de l'assurance chômage et à toutes les contre-réformes en cours et notamment la réforme de la fonction publique.

La CGT appelle le monde du travail à se syndiquer, à s’organiser, à participer à toutes les initiatives de mobilisation contre l’extrême droite et contre la politique d’Emmanuel Macron, en commençant par l'appel des organisations de jeunesse à se rassembler dès ce lundi soir. La CGT appelle tous les travailleuses et travailleurs à prendre d’ores et déjà leurs dispositions pour pouvoir voter les 30 juin et 7 juillet prochains. Attachée à l’unité des salariés, la CGT échangera, ce soir, avec les autres organisations syndicales sur les possibilités d’actions communes et examinera toute proposition d’action unitaire.

Montreuil, le 10 juin 2024

« Choc des savoirs » : le danger est aussi dans le 1er degré

Le Choc des savoirs est la dernière étape du projet réactionnaire Blanquer visant à généraliser une École du tri dès le plus âge. En instaurant de façon plus précoce la possibilité de redoubler en primaire et en installant des groupes de niveaux au collège, le gouvernement valide une violence de classe tout en instaurant une politique éducative inefficace pour remédier aux difficultés scolaires.

Vouloir amplifier une telle politique systémique désastreuse traduit la volonté politique de casser le service public d’aducation en généralisant une école du tri en réalisant un nouveau cadeau au libéralisme. La CGT Educ’action s’y oppose et appelle à mener la bataille pour l’abandon du choc des savoirs.


Télécharger le tract

Contre le « choc des savoirs » et pour l’École publique : ne rien lâcher !

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

La mobilisation contre le « choc des savoirs » se poursuit ! Depuis 6 mois, il ne se passe pas une semaine sans action rassemblant les personnels et les parents d’élèves : grève, manifestations, opération collèges déserts, réunions publiques, tractage…La manifestation du samedi 25 mai a permis de rassembler l’ensemble de la communauté éducative autour du refus du « choc des savoirs » mais aussi de la défense de l’École publique. Et depuis le 25 mai, les initiatives locales se poursuivent.

Les mesures « Choc des savoirs » forment un ensemble cohérent qui aggrave et institutionnalise le tri social dans le premier comme dans le second degré et aggravent les inégalités aussi bien sociales que scolaires. Elles viennent aussi remettre en cause le projet scolaire de l’École publique, laïque, gratuite et obligatoire, cette idée qu’il est possible et même indispensable d’accueillir partout tous les élèves sans distinction d’aucune sorte, d’être ambitieux pour chacun et de les faire grandir et réussir ensemble. C’est bien le sens et les missions du service public et particulièrement la lutte contre la ségrégation sociale et scolaire qui sont percutés et remis en cause. L’application du « choc des savoirs » signerait un retour en arrière historique contre la démocratisation de l’École publique.

Le « choc des savoirs » est aussi synonyme de transformation brutale de nos métiers qui s’ajoute à des conditions de travail déjà dégradées : désorganisation de l’enseignement par la mise en barrette avec à la clé davantage de services partagés sur plusieurs établissements et une articulation temps professionnel / temps personnel encore plus difficile, dépossession de notre expertise professionnelle par l’imposition d’évaluations nationales standardisées à tous les niveaux et de pratiques pédagogiques uniformes avec la refonte des programmes, reprise en main des contenus, risques de dégradation du climat scolaire avec la séparation des élèves en groupes qui stigmatiseront les difficultés d’apprentissage. Il se dessine les contours de métiers bien éloignés de ce pour quoi nous les avons choisis.

Nos organisations FSU, UNSA Education, CFDT Education Formation Recherche Publiques, CGT Educ’Action et SUD Education appellent à poursuivre la mobilisation en rendant concrète notre opposition au tri et l’assignation sociale :

Elles appellent à poursuivre toutes les actions sous des formes diversifiées et soutiennent toutes les mobilisations locales (par exemple, grèves, pétition, réunions publiques, rassemblements, actions diverses d’écoles et d’établissements…). Des préavis de grève ont déjà été déposés jusqu’à la fin de l’année scolaire.

Nos organisations FSU, UNSA Education, CFDT Education, Formation, Recherche Publiques, CGT Educ’Action et SUD Education travaillent également à construire une rentrée offensive et appellent les personnels à rester mobilisés : le « choc des savoirs » ne doit pas s’appliquer ! Alors que l’Ecole publique est à un point de bascule de son histoire, ce n’est pas d’un « choc des savoirs » dont elle a besoin mais bien d’un choc des moyens (postes et salaires), et de la reconnaissance de l’expertise de tou.te.s les professionnel.le.s de l’Education.

A Paris, le 7 juin 2024

Télécharger le communiqué de l’intersyndicale