mercredi 30 novembre 2022

Election CSA Normandie 2022 : la liste CGT éduc'action

 

Election CAPA 2022 (certifiés, PLP, agrégés, CPE, psy-EN) : la liste CGT Normandie

 


Communiqué de presse : Évaluations Nationales…

 

ÉVALUATIONS NATIONALES, IL FAUT QUE ÇA S’ARRÊTE

 

Le ministère de l’Éducation nationale a présenté les résultats des évaluations nationales de la rentrée 2022 réalisées dans les écoles et en 6ème. À la lecture du dossier presse et au regard des tournures syntaxiques utilisées, une chose est sûre : le ministère ne reconnait pas l’échec de la « politique pédagogique » Blanquer. Pire, l’administration attribue ces résultats à la crise sanitaire et aux difficultés à maintenir la « continuité pédagogique »… Procédé douteux car ce même ministère avait souligné, l’an passé à la même époque, le fait que « les retards dus au Covid » avaient été gommés !

Pour la CGT Éduc’action, ces résultats 2022 traduisent surtout plusieurs vérités qu’elle a déjà énoncées.
Tout d’abord, les personnels enseignants n’ont pas besoin de ces évaluations standardisées pour connaitre leurs élèves. Évaluer fait partie intégrante de leur pédagogie et ils mettent en œuvre leurs propres évaluations en fonction des apprentissages menés. Évaluer, ce n’est pas stigmatiser des élèves en difficulté mais les aider grâce à une aide spécialisée-adaptée. Évaluer, ce n’est pas valider des compétences, mais mesurer des progrès à un moment donné.

D’autre part, il est désormais clair que l’idéologie Blanquer concernant les apprentissages (soutenue par le Conseil scientifique) montre ses limites. En mathématiques comme en français. Non, l’accès à la lecture ne peut pas se faire par des méthodes imposées par les neuroscientistes (le « tout syllabique ») et non, la maitrise de la lecture ne se juge pas au nombre de mots lus à la minute. Pour la CGT Éduc’action, il est temps que le ministère se détache de cette dangereuse vision pour les élèves et reconnaisse enfin que lire c’est comprendre.

Cette idéologie Blanquer a aussi entrainé l’échec du dédoublement généralisé en éducation prioritaire. En effet, si la diminution des effectifs par classe est une nécessité majeure pour les apprentissages, ses bénéfices sont réduits à néant par l’instauration de méthodes pédagogiques désastreuses.
Enfin, ces résultats attestent clairement que la politique menée depuis des décennies ne permet toujours pas de gommer les inégalités sociales dans l’éducation, et ce malgré les promesses ministérielles. Preuve est faite que la multiplication des dispositifs et l’éclatement de la politique d’éducation prioritaire sont une mauvaise option. Chose dénoncée depuis des années par la CGT Éduc’action…

Clairement, les politiques éducatives du ministère nous mènent droit dans le mur. Pour la CGT Éduc’action, d’autres choix sont possibles pour parvenir à une école émancipatrice pour les élèves comme les personnels. C’est pour cette transformation de l’École et de la société que les personnels de l’Éducation nationale auront à se prononcer du 1er au 8 décembre.

Montreuil le 29 novembre 2022.

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lundi 28 novembre 2022

Communiqué de presse : les AESH pas assez qualifié·es…

Les AESH ne seraient pas assez qualifié·es pour être titularisé·es ?

 

Simple erreur ou tentative de mensonge ?

Pour M. le ministre de l’Éducation nationale, la titularisation des AESH est impossible ! En effet, le 22 novembre, lors d’une réponse au gouvernement, il s’est opposé publiquement au projet de statut de catégorie B utilisant un argument fallacieux selon lequel seulement 20% des AESH actuel⋅les avaient la Bac (condition nécessaire pour être en catégorie B). En fait… c’est l’inverse ! Le bilan social AESH, présenté en comité national de suivi par le ministère lui-même, le 20 février 2020, indiquait les chiffres suivants : 84% des AESH ont un diplôme de niveau bac à master2 ! De quoi susciter un sentiment de colère légitime voire de révolte de la part des collègues.

AESH : un personnel précaire à bas coût dont on détruit le métier

  • Après l’annonce au sujet des indemnités REP et REP+ (pour rappel les AESH et AEd y auront désormais droit mais en version « low cost », c’est-à-dire des montants inférieurs à ceux des autres catégories de personnels).
  • Après l’annonce faite par le groupe parlementaire selon laquelle les AESH seraient augmenté·es de 10% alors qu’en réalité, cette augmentation est liée au double employeur (Éducation nationale et Collectivité territoriale) ;
  • Après les stratégies d’évitement, l’occultation des missions éducatives des AESH par les parlementaires lors de la présentation de la proposition de loi pour la titularisation des AESH ;
  • Après les vagues « d’intox » médiatiques sur les réseaux sociaux qui présentaient l’extension des « missions » comme un progrès pour les conditions salariales alors que c’est clairement une non-reconnaissance des valeurs professionnelles ;
  • Après la volonté affichée d’étendre les « périmètres de travail » et la multiplication du nombre d’élèves accompagné·es pour contenir les nombre d’AESH ;
  • Après que le 24 novembre, la proposition de loi sur la titularisation des AESH, à laquelle la CGT Éduc’action et les AESH ont contribué, n’a même pas pu être débattue.

La « pilule du mépris » reste en travers de la gorge

Les AESH cochent toutes les cases d’un corps de métier de la Fonction publique d’État : emploi permanent, mission pérenne, compétences spécifiques.

La CGT Éduc’action continue de revendiquer un salaire avec la refonte immédiate de la grille indiciaire et des conditions de travail dignes. Mais par-dessus tout, un véritable statut de fonctionnaire de catégorie B, seul rempart contre la précarité qui n’a pas sa place dans un service public de l’Éducation.

Montreuil, le 28 novembre 2022

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dimanche 27 novembre 2022

Communiqué de presse : Personnels ATSS

 

Les personnels ATSS en première ligne pour gérer la pénurie

 

Lors de la rentrée de septembre 2022, la CGT Éduc’action a dénoncé le manque de personnels à tous les niveaux de l’Éducation nationale.

Et certaines situations perdurent quoi qu’en pense le ministre. En effet, les personnels ATSS n’ont pas bénéficié de moyens supplémentaires.

Aujourd’hui les services sont exsangues sur tout le territoire. Le manque des personnels et de moyens est flagrant comme en attestent les nombreux exemples.

Dans les rectorats, par suite d’erreurs d’orthographe sur le parchemin du CAP, les services doivent refaire les diplômes avec une difficulté supplémentaire lorsque les diplômé·es ont quitté le système scolaire. Il faut réimprimer le document, téléphoner aux intéressé·es et renvoyer le nouveau quand le précédent est retourné. Ces tâches se cumulent aux autres à un moment où les services sont déjà en tension : suivi des élections professionnelles, inscriptions aux examens, mise en place de la nouvelle base de gestion des agent·es RenoiRH, nouvelle session de CAP à la suite de l’arrêt du Conseil d’État concernant la disparition du BEP sans information spécifique… Dans l’académie de Lyon, un service tente de fonctionner avec 2 personnes pour assurer le travail de 11… Impossible !

Dans les établissements scolaires, certaines collectivités, comme en Ile-de-France par exemple, ont décidé de prélever sur les fonds de réserves, ne laissant que 3 mois de fonctionnement aux établissements. Avec l’inflation galopante à tous les niveaux, ces 3 mois d’avance ne seront pas suffisants. Dans l’académie Aix-Marseille, ce sont les fonds sociaux qui sont diminués, laissant seul·es les agent·es devant répondre aux demandes des familles les plus démunies financièrement. La mise en place de la loi 3DS, en janvier prochain, plaçant les adjoint·es gestionnaires sous la double autorité Collectivités-État, ne manquera pas de générer de nouvelles dissensions préjudiciables au fonctionnement serein des établissements et du quotidien des personnels et élèves.

Ces dégradations de conditions de travail génèrent une perte de sens du métier et à terme un manque d’attractivité. La CGT Éduc’action continue de demander un plan d’urgence pour l’Éducation nationale et ses personnels autour des deux axes : recrutement massif pour répondre aux besoins et reconnaissance du travail avec une augmentation immédiate de 400€ pour tous les personnels et des nouvelles grilles salariales pour toutes les catégories.

Montreuil, le 25 novembre 2022

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2ème lettre électronique CSA Ministériel

 

Edito

Dans un contexte de flambée des prix, la période actuelle est marquée, dans de nombreuses entreprises, par des luttes pour obtenir des augmentations de salaires, luttes qui s’avèrent souvent victorieuses.

L’Éducation nationale et ses personnels ne sont pas épargnés par les conséquences de cette inflation galopante. Les agent·es de catégories C et les précaires sont les premières victimes alors que les catégories A subissent également une baisse de pouvoir d’achat. C’est un inacceptable appauvrissement des agent·es de la Fonction publique.
…/…

Sommaire :

  • Du côté des luttes (voie pro,  secteur médico-social)

  • +10% pour toutes et tous… vraiment ?

  • Égalité professionnelle, un combat de tous les jours

  • La retraite c’est à 60 ans et à taux plein ! (vidéo)

  • Nos propositions, notre projet d’école et nos revendications

Lire la lettre électronique

Communiqué Intersyndical du 24 novembre (enseignement professionnel)

 

L’intersyndicale plus que jamais mobilisée
contre le projet de réforme des lycées professionnels

 

Après une première journée de grève majoritaire dans les lycées professionnels contre le projet de réforme des lycées professionnels, le deuxième temps fort du mardi 17 novembre est une étape réussie qui installe la contestation des professeurs de lycée professionnel dans le paysage social et dans la durée.

Ces mobilisations sont essentielles et indispensables pour forcer le gouvernement à abandonner son projet initial. Le ministère de l’Éducation nationale a enfin concédé un premier recul en convoquant, dès vendredi, une réunion d’échanges sur la situation de la voie professionnelle hors cadre du projet de réforme. Être reçu par le ministère de l’Éducation nationale était une de nos revendications, c’est pourquoi nos organisations syndicales s’y rendront pour porter nos revendications et la voix des personnels, notamment l’urgence sociale de renforcer nos lycées professionnels pour faire réussir tous les jeunes.

D’ores et déjà, l’intersyndicale soutient toutes les initiatives des établissements mobilisés, notamment contre les fermetures brutales décidées pour septembre 2023, à Paris comme dans le Grand-Est.

Ce premier recul ne signifie pas un abandon du projet de réforme. L’intersyndicale maintient donc sa volonté de continuer les luttes et appelle les collègues à poursuivre la mobilisation sous des formes diverses et variées pour montrer leur opposition résolue contre ce projet, en organisant en particulier des actions établissements sur le mois de décembre (déploiement de banderoles, interpellations des élus régionaux, réunions avec les parents, tractages…) dans la perspective de construire une troisième journée de mobilisation en janvier.

Paris, 24 novembre 2022

 

 

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Pourquoi voter CGT Éduc’action aux élections professionnelles du 1er au 8 décembre 2022

 


samedi 26 novembre 2022

CSA Normandie 2022 : lettre d'info n°2

  



Les scrutins dont celui pour pour le Comité Social d'Administration de Normandie vont déterminer la représentativité de vos syndicats pour les quatre ans qui viennent. Dans cette période de nouvelles attaques contre l'ensemble des personnels de l'éducation ("nouvelles missions", précarisation, réformes du LP, du collège, nouvelles vagues de suppressions de postes...), il est très clair que le gouvernement exploitera un résultat qui pourrait servir ses objectifs de casse du service public et des droits des personnels.
L'offensive qu'il a lancé contre le lycée professionnel se révèle bien plus large car elle implique d'ors et déjà le collège ("Parcours Avenir") ou le LGT (à travers les BTS).
De même, le pseudo "nouveau contrat" associant nouvelles missions et hausses de rémunérations ne fait que révéler, toujours plus, le mépris institutionnel pour nos métiers.
Avec le ministère Blanquer, la CGT éduc'action a toujours été sans ambiguïté pour combattre et revendiquer, en nous appuyant sur un projet global pour le système éducatif et ses personnels : voir nos tracts nationaux. Face au nouveau ministre, aucune illusion, la même politique se poursuit et nous sommes là pour nous battre !
 
C’est pourquoi aux élections de décembre, votez et faites voter CGT Éduc’action pour renforcer vos droits, ne pas rester seul(e) et faire vivre un autre projet d’École : la profession de foi CGT éduc'action
Voter pour la CGT, c’est également donner à la CGT les moyens de vous représenter, de vous faire entendre et de vous défendre : la liste CGT éduc'action.

Comment voter ?

Le Comité Social d'Administration résulte de la fusion des anciens CTA et CHSCT. Il a donc des compétences très larges qui touchent tout le système éducatif et l'ensemble des personnels, quels que soient leurs statuts : consulter le document ministériel

Pour retrouver tous nos documents de campagne en ligne : lien vers support

Et toi, François-Xavier, pourquoi tu votes CGT Éduc’action ? (vidéo CGT éduc'action)

Et toi, Alia, pourquoi tu votes CGT Éduc’action ? (vidéo CGT éduc'action)

Et toi, Aurélie, pourquoi tu votes CGT Éduc’action ? (vidéo CGT éduc'action)

Et toi, Sophie, pourquoi tu votes CGT Éduc’action ? (vidéo CGT éduc'action)

Et toi, François, pourquoi tu votes CGT Éduc’action ? (vidéo CGT éduc'action)

Pourquoi augmenter les salaires ?

 





 Election CSA Normandie : la profession de foi CGT éduc'action

 

 

 

  

Election CSA Normandie 2022 : la liste CGT éduc'action

 







Le site national élections  



Communiqué de presse LP : L’ENRACINEMENT DE LA MOBILISATION

 Mutations



 Renforcer la CGT, je me syndique
 
 
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mercredi 23 novembre 2022

Tracts AESH – novembre 2022

 

Pour les AESH, avec la CGT Éduc’action dans les académies :

  • Des formations proposées aux personnels : droits, carrière, accompagnement des élèves en situation de handicap …

  • Des représentant·es de la CGT Educ’Action qui interpellent régulièrement les DSDEN et les rectorats, qui accompagnent, qui conseillent, qui interviennent pour faire évoluer des situations, éviter des sanctions, des licenciements, des non renouvellement ou tout simplement faire respecter le droit.

Conditions de travail

L’AESH ne peut plus sacrifier sa santé physique ou psychique (troubles musculo squelettiques, troubles du dos, burnout, dépression.) pour servir de vitrine à l’école inclusive.

Cette « désorganisation » du travail s’est considérablement étendue avec la généralisation des PIAL, l’extension des déplacements, la multiplication des tâches hors cadre des missions, la mutualisation à outrance des heures d’accompagnement d’élèves ayant différents besoins.

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PIAL

Nous dénonçons ce choix de gestion déconnecté de la réalité, purement comptable et déshumanisé de l’accompagnement du handicap à l’école.

Nous demandons l’abandon pur et simple des PIAL, et des moyens concrets pour une gestion humaine du handicap à l’école.

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Sens du métier

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Professeur·es documentalistes, enseignant·es à part entière

 

Communiqué de presse : Professeur·es Documentalistes

Gestionnaire d’Accès aux Ressources, référent·e des Usages Pédagogiques du Numérique, référent·e culture, chargé·e des projets autour de la lecture… Voilà quelques-unes des missions confiées et remplies aujourd’hui par de nombreux∙ses professeur·es documentalistes.

Or, une récente note de la DEPP portant sur « les missions particulières des enseignants dans les établisse-ments du 2nd degré » exclut volontairement ces professeur·es documentalistes. Pire, dans une note de bas de page, il est précisé que « les personnels qui ne sont pas enseignants et qui peuvent percevoir des IMP comme les documentalistes ou les conseillers principaux d’éducation sont hors champ d’étude ». Pour la CGT Éduc’action, il s’agit manifestement d’un mépris institutionnalisé.

En effet, n’en déplaise au ministère qui a commandé cette étude, les professeur·es documentalistes sont bien titulaires d’un CAPES (pour les personnels titulaires), comme le précise la circulaire du 28 mars 2017 dans son point 1 : « Le professeur documentaliste, enseignant et maître d’œuvre de l’acquisition par tous les élèves d’une culture de l’information et des médias ».
Déjà traité·es de manière inégalitaire pour de nombreux aspects de rémunération (ISP, rémunération pour Devoirs faits ou pour la mission de professeur·e principal·e, non-versement de la prime informatique), il est inacceptable et lassant pour les professeur·es documentalistes de devoir continuellement se battre pour obtenir la reconnaissance d’une qualification et d’un métier tout en étant traité∙es sur un pied d’égalité au sein de l’équipe pédagogique d’un établissement scolaire.

Alors que les pouvoirs publics vantent l’importance de développer la formation des jeunes à l’esprit critique dans une société marquée par la multiplication et l’accélération des flux d’information, il est plus que temps de donner toute leur place aux professeur·es documentalistes, et de reconnaitre leur engagement professionnel au même titre que les autres disciplines.

Montreuil, le 21 novembre 2022

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RETRAIT DE LA REFORME MACRON DES LYCEES PROFESSIONNELS : SIGNEZ LA PÉTITION

 

Retrait de la réforme Macron des lycées professionnels


Les organisations syndicales CGT, FSU, SNETAA-FO, UNSA Education, SNALC, SUD Education, CNT Education ne peuvent pas valider le bilan présenté par le ministère et qui lui sert de base pour les concertations. Elles revendiquent un état des lieux partagé, honnête et rigoureux préalable, sans lequel elles considèrent inacceptable d’envisager une quelconque réforme.

Elles dénoncent le projet de réforme structurelle des lycées professionnels qui mettrait en grave danger l’avenir scolaire et professionnel des jeunes et engendrerait des suppressions de postes chez les personnels.

Sous couvert d’autonomie renforcée, des « expérimentations d’établissements » pourraient être menées ouvrant la porte à l’irrespect des grilles horaires disciplinaires nationales. Pour nous, chaque élève, peu importe son lieu de vie et de scolarité, doit bénéficier des mêmes horaires de cours pour accéder à un même diplôme. Et toutes les disciplines doivent être enseignées car elles jouent un rôle essentiel dans leur formation professionnelle et citoyenne. Le cadre national des grilles horaires doit être maintenu pour garantir des diplômes nationaux assurant une qualification reconnue.

Les fermetures et ouvertures de filières dans les établissements seraient décidées uniquement au prisme des besoins locaux et à court terme des entreprises ce qui, pour nos élèves, va considérablement réduire leur choix de formation. Les enseignant.es seront quant à eux.elles sommées de se reconvertir. La carte des formations doit au contraire permettre de répondre, sur tout le territoire, aux demandes d’orientation des élèves. La modification nécessaire des cartes de formation ne doit pas répondre aux seuls besoins des métiers dits en tension, mais doit prendre en compte les enjeux environnementaux et sociaux à long terme.

Ce projet de réforme constitue un danger pour l’avenir des élèves et une véritable remise en cause d’un des piliers de l’Ecole républicaine, l’égalité entre tous les jeunes. Par conséquent, nous demandons le retrait de ce projet.

En signant cette pétition, je m’associe à la demande de retrait du projet de réforme formulé par l’intersyndicale voie pro nationale.

SIGNEZ LA PÉTITION EN LIGNE

Tract Professeur·es documentalistes

 

Pour être professeur·e documentaliste, il faut faire preuve de souplesse : être à la fois très fortement incité·e (forcé·e ?) à prendre en charge des groupes, quand cela arrange, mais sans la reconnaissance salariale inhérente. Assumer la mission de RUPN ou la mise à jour du site de l’établissement, être Gestionnaire d’Accès aux Ressources aussi…mais sans la prime informatique.

Localement, les collègues s’organisent pour mettre leur métier et leurs conditions de travail au centre de leur activité.

Télécharger le tract

La CGT Éduc’action revendique

  • La formation de tous les personnels à la prévention des risques, en formation initiale et continue ;

  • Le maintien des CHSCT ;

  • Des moyens pour la médecine de prévention, à la hauteur des besoins ;

  • Pour chaque agent·e, un suivi tout au long de la carrière -à raison d’une visite annuelle- ainsi qu’à la retraite.

dimanche 20 novembre 2022

Tract « Santé et conditions de travail » – novembre 2022

L’Éducation nationale ignore nos conditions de travail. Et ce n’est pas nouveau…

Pire, elle organise leurs dégradations : en intensifiant des évaluations nationales qui n’ont de sens que pour ceux et celles qui les ordonnent, en œuvrant pour la direction hiérarchique, en imposant des auto-évaluations d’école aussi inutiles que dangereuses, en prenant des décisions incohérentes dans le cadre de la pandémie, en poursuivant la destruction des Rased, en contraignant une école inclusive à marche forcée et sans moyen, en promouvant l’expérimentation marseillaise et en tentant de la généraliser…

Voter pour des élu·es CGT Éduc’action, c’est obtenir la garantie que vos conditions de travail et votre santé soient défendues avec force et expertise.

Parce qu’enseigner dans de bonnes conditions, c’est être libéré·e de la douleur…
Parce que nos conditions de travail se dégradent trop et trop vite…

  • Exigeons que la loi soit appliquée par notre employeur

  • Exigions le maintien des chsct

  • Exigeons des moyens dédiés à la prise en charge de nos conditions de travail

  • Réduisons notre temps de travail

Lire et télécharger le tract CGT Educ’action

Communiqué de presse : L’ENRACINEMENT DE LA MOBILISATION

17 NOVEMBRE : L’ENRACINEMENT DE LA MOBILISATION

 

La grève du 17 novembre a confirmé le refus massif des personnels de la réforme Macron de démantèlement de la voie professionnelle sous statut scolaire. Après le 18 octobre, c’est encore une grève très importante qui s’est déroulée. Le taux de grévistes a dépassé en moyenne 30 %. La colère et la détermination des personnels restent entières, ils et elles veulent conserver et renforcer le cadre national et public de la voie professionnelle sous statut scolaire. Si les cortèges ont été moins fournis, notamment en province, c’est parce que les formes de la mobilisation ont changé. Elles se sont exprimées le plus souvent par des rassemblements très nombreux devant les lycées professionnels car il s’agit maintenant d’ancrer la mobilisation dans les établissements.

C’est le signe que le mouvement s’inscrit dans la durée et que les quelques concessions de la ministre déléguée sur une mise en place progressive de la réforme n’ont convaincu personne. Elle se refuse toujours à faire un état des lieux sincère de la voie professionnelle, préférant vanter la désastreuse réforme Blanquer. Elle s’entête à présenter le modèle de l’apprentissage comme une solution miracle alors que c’est un mirage. Elle bredouille quand elle explique que plus de stages en entreprises, c’est plus de poursuites d’études, jusqu’à concéder que « des modalités peuvent être pensées autour de temps supplémentaires en amont du diplôme ou post diplôme ». Il s’agit donc surtout pour le gouvernement de rester flou et de gagner du temps, pour mettre en œuvre le pro-jet d’origine qui aboutirait à la suppression de 8000 à 10 000 postes.

D’ores et déjà, la CGT Éduc’action soutient toutes les initiatives des établissements mobilisés notamment contre les fermetures brutales décidées pour septembre 2023, à Paris comme dans le Grand Est. Elle encourage les personnels à élargir la mobilisation au-delà des seul.es PLP car c’est bien une mutation profonde du monde du travail qui s’opère à bas bruit et la société tout entière qui est concernée par l’avenir de cette jeunesse issue en grande majorité des milieux populaires.

C’est pourquoi elle appelle les personnels à multiplier les assemblées générales pour discuter des suites à donner à cette nouvelle journée de grève, y compris en envisageant la reconduction. Elle soutiendra dans la prochaine intersyndicale du 23 novembre l’appel à une semaine de mobilisation du 12 au 16 décembre pour construire une journée massive de grève en janvier. La CGT Éduc’action exige toujours le retrait de ce projet de contre-réforme.

Montreuil, le 18 novembre 2022

 

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Publication spéciale « Mutations 2023 »

Télécharger le supplément « mutations 2023 » de la CGT Éduc’action

 

Consulter la page « carrières » dédiée aux mutations

Sommaire :

  • p2 Édito : La mutation sans transparence
  • p. 3 et 4 Mouvement second degré : Mouvement inter et intra-académique
  • p. 5 Dépôt des candidatures et formulation des vœux
  • p. 6 Suivi de la candidature
  • p. 7 Barèmes et types de demandes
  • p. 8 et 9 Stagiaires
  • p. 10 Affectation en éducation prioritaire
  • p. 11 Demandes au titre du Handicap
  • p. 12 à 15 Demandes à caractère familial
  • p. 16 Directeur·trice délégué·e aux formations
  • p. 17 et 18 Outre-Mer (DOM, COM, POM)
  • p. 19 et 20 Mouvement spécifique
  • p. 21 Tableau – Éléments de rémunération…
  • p. 22 Récapitulatif du calendrier
  • p. 23 Enseigner à l’étranger/Andorre
  • p. 24 Mouvement Premier degré
  • p. 25 Assistants Sociaux et Conseillers Techniques de Service Social
  • p. 26 à 27 Personnels administratifs et ITRF
  • p. 28 Recours administratif
  • p. 29 Modèle lettre recours
  • p. 30 et 31 Coordonnées académiques de la CGT Éduc’action

dimanche 6 novembre 2022

17 novembre, mobilisation de la voie professionnelle en Normandie et dans toute la France !

 

 

Lettre d'info spéciale élection CSA Normandie 2022

 

Lettre d'info spéciale CSA Normandie 2022

 


Dans l’académie de Normandie, la CGT Éduc’action a prouvé son efficacité dans la défense individuelle et collective notamment des conditions de travail et de la santé des personnels.
Elle est ainsi à l’initiative de nombreuses revendications et lutte pour soutenir les personnels notamment les plus précaires, pour constater et prévenir les défaillances de l'institution, pour contrer les réformes nauséabondes du lycée “Blanquer” ou celles menaçant les lycées professionnels avec un nouvelle mobilisation LE 17 NOVEMBRE : AMPLIFIONS LA GRÈVE EXCEPTIONNELLE DU 18 OCTOBRE! (appel national) 17 novembre, mobilisation de la voie professionnelle en Normandie et dans toute la France ! (appel académique)
 
Elle a su apporter son soutien aux élèves et travailleurs/travailleuses sans papiers.
Elle défend le service public dans toutes ses composantes et lutte contre toutes les formes de discriminations qui prolifèrent !
Elle revendique une autre répartition des richesses et œuvre pour une société plus juste, égalitaire et émancipatrice : exercer nos métiers dignement, en toute sécurité et recevoir les justes fruits de notre travail avec une augmentation immédiate de 400€ et une revalorisation de 10% pour toutes et tous. C'est d'ailleurs pour cela que la CGT poursuit la mobilisation le 10 novembre pour les salaires et la retraite à 60 ans.
 
C’est pourquoi aux élections de décembre, votez et faites voter CGT Éduc’action pour renforcer vos droits, ne pas rester seul(e) et faire vivre un autre projet d’École : la profession de foi CGT éduc'action
Voter pour la CGT, c’est également donner à la CGT les moyens de vous représenter, de vous faire entendre et de vous défendre : la liste CGT éduc'action.

Comment voter ?

Le Comité Social d'Administration résulte de la fusion des anciens CTA et CHSCT. Il a donc des compétences très larges qui touchent tout le système éducatif et l'ensemble des personnels, quels que soient leurs statuts : consulter le document ministériel
 
 

Election CSA Normandie : la profession de foi CGT éduc'action

 






Election CSA Normandie 2022 : la liste CGT éduc'action

 









 

Le 10 novembre pour les salaires et la retraite à 60 ans

LE 17 NOVEMBRE : AMPLIFIONS LA GRÈVE EXCEPTIONNELLE DU 18 OCTOBRE (manifestations à Caen et Rouen, 14h, mobilisations locales en matinée)

17 novembre, mobilisation de la voie professionnelle en Normandie et dans toute la France !

La réforme des LP expliquée à toutes et à tous

 



 Renforcer la CGT, je me syndique
 
 
Plus d'information sur nos sites et contact courriels :

 cgt-educ.syndicat@ac-normandie.fr

14@cgteduc.fr

27@cgteduc.fr

50@cgteduc.fr

61@cgteduc.fr

76@cgteduc.fr


Le 10 novembre pour les salaires et la retraite à 60 ans

Depuis des mois, les travailleurs et les travailleuses de tous les secteurs professionnels se mobilisent pour obtenir des augmentations générales de salaire.

Depuis des mois, face à l'inflation galopante, les travailleurs et les travailleuses de tous les secteurs professionnels se mobilisent pour obtenir des augmentations générales de salaire.

Le gouvernement ne répond aux urgences sociales et à la montée des inégalités que par des mesurettes inefficaces à l’image de la loi sur le pouvoir d’achat. Il poursuit même ses projets de régression sociale en matière de droit au chômage et de report de l’âge de départ à la retraite.

Dans le même temps, les entreprises touchent de plus en plus d’aides publiques – leur montant est estimé à plus de 157 milliards d'euros cette année. Les grandes entreprises, à l’image de TotalEnergies, versent toujours plus de dividendes à leurs actionnaires.

Malgré les répressions syndicales, les travailleur·ses engagé·es dans les mouvements sociaux restent déterminé·es.

Seules les mobilisations par la grève dans les entreprises ou les services obligent ces dernières à ouvrir des négociations.

Beaucoup de secteurs obtiennent d’ailleurs de belles avancées salariales grâce à ces rapports de force.

Augmenter les salaires est essentiel pour obtenir de bonnes retraites à 60 ans.

La hausse générale des salaires, c’est plus de cotisations pour la Sécurité sociale. C’est donc des moyens supplémentaires pour soigner, éduquer les enfants, être protégé·es en cas d’accidents du travail et de maladies professionnelles, de handicap. C’est aussi mieux vivre et vieillir à la retraite.

Face au projet de réforme des retraites injuste et rejetée par la très grande majorité de la population, la CGT porte des propositions alternatives finançables avec une autre répartition des richesses.

Défendre de bonnes retraites à 60 ans et plus tôt pour tous les métiers pénibles.

Obtenir des augmentations de salaires, du Smic et l’indexation automatique de tous les niveaux de rémunération sur le coût de la vie.

C’est urgent et c’est possible tout de suite !