dimanche 24 avril 2016
Appel du 51eme congrès de la CGT
Les 1 000 délégués réunis en congrès à Marseille
du 18 au 22 avril 2016 ont analysé la situation économique et sociale,
le contexte des mobilisations désormais ancrées dans le pays depuis plus
d’un mois et demi.
La CGT lance un appel fort et déterminé à l’ensemble des salariés du privé et du public, des jeunes, des privés d’emploi, des retraités et de ses syndicats, à poursuivre et amplifier partout le rapport de force jusqu’au retrait du projet de la loi dite « Travail » dynamitant notre modèle social.
Il s’agit d’organiser dans toutes les entreprises et les établissements des réunions d’information, des rencontres afin de s’opposer encore plus fort à tous les mauvais coups et à imposer de nouvelles conquêtes sociales. Un espoir immense s’ouvre pour le monde du travail grâce à la lutte unitaire menée par une CGT moderne, porteuse de propositions en phase avec l’ensemble des travailleurs-euses), à l’image du rejet massif du projet de loi El Khomri exprimé par 70% de l’opinion publique. Un mouvement qui fait face à un gouvernement désavoué, en rupture profonde avec la population et singulièrement toute la jeunesse. Un exécutif à l’écoute d’un patronat rétrograde et menaçant, privilégiant la finance à la réponse aux besoins sociaux et ambitionnant de détruire toutes les garanties collectives en fixant comme seul horizon la précarité généralisée, l’incertitude du lendemain.
Le désespoir est dans le renoncement, l’espoir est dans la lutte.
Dans ce cadre, la CGT appelle toutes les organisations à amplifier la riposte, dès le 28 avril, par la grève interprofessionnelle et les manifestations pour obtenir dans un premier temps le retrait du projet de loi de casse du code du travail.
D’ici le 28 avril, la poursuite de la construction de l’action implique la tenue d’assemblées générales dans les entreprises et les services publics pour que les salariés décident, sur la base de leurs revendications et dans l’unité, de la grève et de sa reconduction pour gagner retrait et ouverture de véritables négociations de progrès social.
Pour un code du travail du 21ème siècle,
Pour la mise en œuvre d’une réelle sécurité sociale professionnelle,
Pour la réduction du temps de travail à 32 heures.
Le 28 avril, comme le 1er mai, journée internationale de lutte des travailleurs-euses sont autant d’étapes vers la victoire.
Marseille, le 20 avril 2016
La CGT lance un appel fort et déterminé à l’ensemble des salariés du privé et du public, des jeunes, des privés d’emploi, des retraités et de ses syndicats, à poursuivre et amplifier partout le rapport de force jusqu’au retrait du projet de la loi dite « Travail » dynamitant notre modèle social.
Il s’agit d’organiser dans toutes les entreprises et les établissements des réunions d’information, des rencontres afin de s’opposer encore plus fort à tous les mauvais coups et à imposer de nouvelles conquêtes sociales. Un espoir immense s’ouvre pour le monde du travail grâce à la lutte unitaire menée par une CGT moderne, porteuse de propositions en phase avec l’ensemble des travailleurs-euses), à l’image du rejet massif du projet de loi El Khomri exprimé par 70% de l’opinion publique. Un mouvement qui fait face à un gouvernement désavoué, en rupture profonde avec la population et singulièrement toute la jeunesse. Un exécutif à l’écoute d’un patronat rétrograde et menaçant, privilégiant la finance à la réponse aux besoins sociaux et ambitionnant de détruire toutes les garanties collectives en fixant comme seul horizon la précarité généralisée, l’incertitude du lendemain.
Le désespoir est dans le renoncement, l’espoir est dans la lutte.
Dans ce cadre, la CGT appelle toutes les organisations à amplifier la riposte, dès le 28 avril, par la grève interprofessionnelle et les manifestations pour obtenir dans un premier temps le retrait du projet de loi de casse du code du travail.
D’ici le 28 avril, la poursuite de la construction de l’action implique la tenue d’assemblées générales dans les entreprises et les services publics pour que les salariés décident, sur la base de leurs revendications et dans l’unité, de la grève et de sa reconduction pour gagner retrait et ouverture de véritables négociations de progrès social.
Marseille, le 20 avril 2016
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Action,
Interpro,
Vie de la CGT éduc'action
Création de 60 000 postes : du mythe à la réalité !
Le Président de la République a
réitéré son annonce de 60 000 postes dans l’Éducation dont 5 000 dans
l’enseignement supérieur et 1 000 dans l’enseignement agricole.
L’objectif affiché : revenir au niveau d’emploi de 2007 avant les suppressions massives menées par les gouvernements Sarkozy dans l’Éducation...
Sauf que cette promesse des 54 000 postes pour l'Éducation nationale
ne compensera pas de fait la perte des 80 000 postes supprimés lors du
quinquennat précédent !L’objectif affiché : revenir au niveau d’emploi de 2007 avant les suppressions massives menées par les gouvernements Sarkozy dans l’Éducation...
Sauf qu’elle ne permettra pas une
amélioration de la situation sur le terrain ne prenant même pas en
compte la hausse démographique !
Sauf qu’elle ne sera probablement pas tenue au regard du nombre de postes réellement créés !
Sauf qu’elle ne sera probablement pas tenue au regard du nombre de postes réellement créés !
Dans le premier degré, la loi de
finances a prévu, pour la rentrée 2016, la création de 811 emplois
d’enseignant-es titulaires et de 3 400 emplois d’enseignant-es
stagiaires qui effectuent un demi-service en classe, ce qui porte à 2
511 ETP supplémentaires les moyens d’enseignement.
Le total des créations de postes sur le terrain, dans le premier degré depuis le début du quinquennat, est de 7 004 ETP.
Le total des créations de postes sur le terrain, dans le premier degré depuis le début du quinquennat, est de 7 004 ETP.
Dans le second degré, la situation est
même pire. Tout d’abord, il convient de noter une baisse de 1 481
enseignant-es titulaires (en personnes physiques) entre janvier 2013 et
janvier 2014 et une diminution du nombre de lycées professionnels, alors
que le nombre d’élèves dans ces structures recommence à augmenter
depuis 2013. Il semble d’ailleurs qu’il y ait eu une sous-estimation de
la hausse démographique dans les lycées professionnels lors du précédent
budget 2014.
Au total, 4 815 ETP ont été implantés dans le second degré comme moyens d’enseignement.
Au total, 4 815 ETP ont été implantés dans le second degré comme moyens d’enseignement.
Le total des créations d’emplois (ETP) d’enseignant-es depuis le début du quinquennat est de 11 819.
Quant aux autres personnels, seulement 100 postes d’administratif-ves et 350 emplois d’AESH seront créés à la rentrée 2016 ce qui est largement insuffisant.
Loin de l’affichage et de la communication gouvernementale, ce faible niveau de création de postes ne permet pas d’améliorer sensiblement les conditions de travail des personnels et d’études des élèves.
La CGT Éduc'action attend donc a minima la tenue des promesses et exige la création de postes à la hauteur des besoins.
Quant aux autres personnels, seulement 100 postes d’administratif-ves et 350 emplois d’AESH seront créés à la rentrée 2016 ce qui est largement insuffisant.
Loin de l’affichage et de la communication gouvernementale, ce faible niveau de création de postes ne permet pas d’améliorer sensiblement les conditions de travail des personnels et d’études des élèves.
La CGT Éduc'action attend donc a minima la tenue des promesses et exige la création de postes à la hauteur des besoins.
Montreuil, le 19 avril 2016
Le communiqué au format
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Premier Degré,
Second degré,
Système éducatif
Circulaire de rentrée 2016 : une ode à la gloire de la "refondation de l'école"
La circulaire de rentrée 2016,
publiée le 14 avril 2016, est, sans surprise, une ode à la "refondation
de l'école". Le ministère de l’Éducation a exclu des discussions sur
cette circulaire un certain nombre d'organisations syndicales, dont la CGT Éduc'action, parce que celles-ci s'opposent aux contre-réformes menées...
- Pour le premier degré, le texte ne
fait qu'entériner la politique menée depuis 4 ans, sans apporter les
moyens budgétaires et en personnels à la hauteur des besoins.
L'évaluation devient un leitmotiv du discours ministériel.
- La réforme du collège, qui est mise en
avant, est toujours contestée par une majorité des personnels.
L'intersyndicale nationale continue de demander son abrogation et
l'ouverture de discussions sur d’autres bases.
- Pour le lycée, l'accent est mis sur la
voie professionnelle pour mieux mettre en avant l'apprentissage, au
détriment de la formation initiale sous statut scolaire… et donc pour
mieux détruire les lycées professionnels.
Le énième "plan numérique", lorsqu'il
met en avant M@gister comme outil de formation unique, n’est pas
acceptable. Les accords entre le MEN et Microsoft, Google enferment les
enseignant-e-s dans des outils pédagogiques préconçus et contestables,
fichent les personnels au profit d'entreprises privées et leur
permettent d’avoir accès à d’immenses quantités de données numériques à
caractère personnel.
Parler "d'école inclusive de la réussite
de tous" n'aura pas de sens tant que le ministère ne se donnera pas les
moyens budgétaires d'accompagner les élèves en situation de handicap.
La CGT
Éduc'action considère que l'utilisation massive de contrats précaires
(contrats aidés et CDD/CDI AESH) est un scandale et continue d'exiger la
création d'un métier statutaire de fonctionnaires pour ces missions
essentielles.
De même, on voit mal comment relancer un véritable travail contre les inégalités, via l’Éducation prioritaire, quand les lycées sont toujours ignorés dans un système actuellement contestable.
De même, on voit mal comment relancer un véritable travail contre les inégalités, via l’Éducation prioritaire, quand les lycées sont toujours ignorés dans un système actuellement contestable.
La CGT
Éduc'action attend toujours, pour reprendre la conclusion même de cette
circulaire : cette "École à la hauteur des défis et des bouleversements
qui nous attendent" …
Nous demandons surtout des réponses concrètes aux revendications des personnels ainsi que la mise en œuvre des promesses du président de la République qui voulait faire de l’éducation une priorité de son quinquennat.
Nous demandons surtout des réponses concrètes aux revendications des personnels ainsi que la mise en œuvre des promesses du président de la République qui voulait faire de l’éducation une priorité de son quinquennat.
Montreuil, le 18 avril 2016
Le communiqué au format
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Second degré,
Système éducatif
Affectation en qualité de fonctionnaire stagiaire des lauréats des concours et des examens professionnalisés du second degré - rentrée 2016
Note de service 2016-064 du 7 avril 2016 publiée au BO n°15 du 14 avril 2016
Fiche à compléter et à retourner à :
Les Élus Nationaux de la CGT-Éduc'action
263, rue de Paris - - case 549 –
93515 MONTREUIL cedex
Tél. 01.55.82.76.55 - Fax : 01.49.88.07.43
unsen@ferc.cgt.fr
http://www.unsen.cgt.fr/
263, rue de Paris - - case 549 –
93515 MONTREUIL cedex
Tél. 01.55.82.76.55 - Fax : 01.49.88.07.43
unsen@ferc.cgt.fr
http://www.unsen.cgt.fr/
Connexion sur le site Sial
La saisie des vœux d'affectation s'effectue, y compris pour les lauréats d'une session antérieure placés en report de stage, du 2 mai au 10 juin 2016 à midi heure de Paris, sur le site Sial accessible à l'adresse : http://www.education.gouv.fr/cid55752/sial-systeme-d-information-et-d-aide-aux-laureats.html
Note de service n°2016-064 du 7-4-2016
La présente note de service définit les règles et les procédures de nomination et d'affectation en qualité de fonctionnaire stagiaire
des lauréats des concours externes, internes, troisième concours et
réservés, des examens professionnalisés réservés de l'enseignement du
second degré public de la session 2016 ainsi que ceux d'une session
antérieure ayant bénéficié d'un report de stage durant l'année scolaire
2015-2016.
Cette affectation en qualité de
fonctionnaire stagiaire, première étape de la prise de fonction, est un
moment déterminant du parcours professionnel des personnels enseignants,
d'éducation et d'orientation du second degré. Elle comprend deux phases
successives.
La première, conduite au niveau
ministériel (DGRH), est interacadémique et consiste à désigner les
intéressés dans une académie. Les règles et procédures d'affectation
font l'objet de la présente note de service.
La seconde phase, intra-académique, qui
consiste à affecter les fonctionnaires stagiaires sur un poste, est de
la compétence des recteurs et vice-recteurs auxquels il reviendra d'en
préciser les modalités dans une note de service rectorale.
Ils veilleront à mettre en place un dispositif d'accueil pour les
fonctionnaires stagiaires nommés dans leur académie qui devra être
opérationnel dès la diffusion des résultats d'affectation ministériels
(à partir du 30 juin 2016), afin de permettre aux fonctionnaires
stagiaires prenant connaissance de leur affectation dans une académie
que beaucoup découvriront, de recevoir toutes les informations et
repères utiles pour favoriser leur prise de fonction.
L'accueil des lauréats des concours est
organisé de préférence la semaine précédant la rentrée scolaire. Ils
seront amenés à être présents dans les écoles et les établissements
d'enseignement du second degré le jour de la pré-rentrée, le 31 août
2016, et seront nommés stagiaires le 1er septembre (arrêté du 16 avril
2015 modifiant l'arrêté du 21 janvier 2014 modifié fixant le calendrier
scolaire des années 2014-2015, 2015-2016 et 2016-2017 publié au Journal
officiel du 17 avril 2015). Pendant la période d'accueil et celle du
jour de la pré-rentrée, dans l'hypothèse d'un d'accident subi par un
lauréat de concours, la responsabilité de l'État sera engagée, le cas
échéant, sur le fondement d'une faute imputable à un agent public ou
bien d'une faute dans l'organisation du service. Un droit à réparation à
un lauréat de concours victime d'un tel accident sera reconnu au motif
qu'il peut être regardé comme un collaborateur occasionnel du service
public. Les lauréats des concours ayant la qualité d'étudiant
bénéficient en outre de la législation sur les accidents de travail.
Les lauréats disposent sur le site http://www.education.gouv.fr
du système d'information et d'aide aux lauréats (Sial), qui comporte
notamment un guide synthétisant la présente note de service. De plus, un
dispositif téléphonique d'aide et de conseil personnalisé joignable par
téléphone est également mis à leur disposition du 2 mai au 10 juin 2016 midi heure de Paris puis du 11 juillet au 29 juillet 2016, tous les jours ouvrables de 9 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30.
La publication des résultats aura lieu
entre le 30 juin et le 8 juillet afin de permettre, d'une part aux
lauréats de connaître au plus tôt leur affectation, et d'autre part pour
les académies, de mettre en place leur dispositif d'accueil.
Cette note de service comporte six parties :
- la première traite des principes généraux de l'affectation des fonctionnaires stagiaires ;
- la deuxième expose les modalités d'affectation en académie ;
- la troisième concerne la phase intra-académique de l'affectation ;
- la quatrième précise les autres possibilités d'accomplissement du stage ;
- la cinquième se rapporte aux modalités d'entrée en stage.
- la sixième partie concerne les reports de stage.
Elles sont suivies de six annexes
relatives au calendrier des opérations d'affectation (Annexe A), aux
critères de classement des demandes (Annexe B), à l'ordre d'examen des
vœux pour la procédure d'extension (Annexe C), aux reports de stage
(Annexe D), au recensement des stagiaires non-titularisés, en
renouvellement de stage ou en prolongation de stage (Annexe E) et aux
pièces justificatives (Annexe F).
I. Principes généraux
Lire la suite de la note de service...
vendredi 15 avril 2016
Loi travail : Communiqué de presse CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
Le gouvernement a présenté le 11 avril dernier,
des mesures importantes en faveur des jeunes (Aide à la Recherche du
Premier Emploi, surcotisation des CDD, amélioration de la rémunération
des apprentis, revalorisation des bourses, prolongation du droit aux
bourses, création de places en BTS….). Pour les organisations CGT, FO,
FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL ces annonces sont le fruit des fortes
mobilisations des jeunes, à l’appel des organisations lycéennes et
étudiantes au côté des salariés. Elles répondent aux revendications
portées de longue date par les organisations de jeunesse. Les
organisations seront particulièrement vigilantes sur la mise en œuvre de
ces mesures pour améliorer la formation et l’insertion à l’emploi des
jeunes.
Pour autant, le désaccord sur le projet de loi reste entier. Et le 9 avril a permis à des milliers de personnes de toutes catégories sociales n’ayant pu se mobiliser jusqu’ici de s’inscrire dans le mouvement. L’opinion publique soutient cette mobilisation et de nombreuses initiatives se multiplient au niveau local. Le gouvernement doit poursuivre dans la voie du dialogue amorcé avec les organisations de jeunesse. Il doit aussi écouter les organisations de jeunesse et de salariés qui restent toujours opposées à la loi Travail.
Les organisations signataires rappellent une nouvelle fois que les pouvoirs publics doivent garantir le droit à manifester, à se réunir, à s’organiser tout en assurant la sécurité des manifestants.
Depuis plus d’un mois, les étudiant-es, lycéen-nes, salarié-es, privé-es d’emploi et retraité-es sont mobilisés pour exiger le retrait du projet de loi Travail en discussion au parlement. Le droit du travail doit aujourd’hui prendre en compte nombre d’enjeux (évolution technique et technologique, émergence de nouvelles technologies d’information et de communication, du numérique, transition écologique, évolution des besoins de la population...) et en mesurer les transformations induites sur le travail. L’enjeu est offrir des garanties et des droits en conséquence aux salariés des secteurs privé et public.
A terme, cette remise en cause de pans entiers du Code du travail risquerait d’avoir aussi des conséquences sur le statut de la Fonction publique alors que les agents vivent déjà des situations dégradées.
Les organisations syndicales dénoncent l’entêtement du gouvernement à maintenir son projet de loi Travail. Il doit les recevoir et entendre les revendications des salariés : emploi, salaires et pensions, temps de travail, protection sociale, garanties collectives, conditions de travail, égalité professionnelle femme/homme, santé au travail, médecine du travail, formation permettant des créations d’emplois stables et de qualité, droits et libertés syndicales… des propositions porteuses de progrès social et correspondant à la réalité du travail d’aujourd’hui et de demain.
Car dans un contexte de crise aggravé par une politique d’austérité, lutter contre la flexibilité, contre la précarisation des emplois est une nécessité.
Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) appellent l’ensemble des salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-nes, retraité-es à se mobiliser à nouveau par la grève et à participer massivement aux manifestations le 28 avril prochain.
Dès à présent, elles appellent à l’organisation d’assemblées générales dans les entreprises et administrations pour assurer le succès de cette journée et décider de la poursuite de l’action pour obtenir le retrait de la loi et l’obtention de nouveaux droits.
Elles se saisiront du 1er mai, pour donner à cette journée de solidarité internationale, un caractère particulier en pleine mobilisation contre le projet de loi Travail.
Les Lilas 14 avril 2016
Pour autant, le désaccord sur le projet de loi reste entier. Et le 9 avril a permis à des milliers de personnes de toutes catégories sociales n’ayant pu se mobiliser jusqu’ici de s’inscrire dans le mouvement. L’opinion publique soutient cette mobilisation et de nombreuses initiatives se multiplient au niveau local. Le gouvernement doit poursuivre dans la voie du dialogue amorcé avec les organisations de jeunesse. Il doit aussi écouter les organisations de jeunesse et de salariés qui restent toujours opposées à la loi Travail.
Les organisations signataires rappellent une nouvelle fois que les pouvoirs publics doivent garantir le droit à manifester, à se réunir, à s’organiser tout en assurant la sécurité des manifestants.
Depuis plus d’un mois, les étudiant-es, lycéen-nes, salarié-es, privé-es d’emploi et retraité-es sont mobilisés pour exiger le retrait du projet de loi Travail en discussion au parlement. Le droit du travail doit aujourd’hui prendre en compte nombre d’enjeux (évolution technique et technologique, émergence de nouvelles technologies d’information et de communication, du numérique, transition écologique, évolution des besoins de la population...) et en mesurer les transformations induites sur le travail. L’enjeu est offrir des garanties et des droits en conséquence aux salariés des secteurs privé et public.
A terme, cette remise en cause de pans entiers du Code du travail risquerait d’avoir aussi des conséquences sur le statut de la Fonction publique alors que les agents vivent déjà des situations dégradées.
Les organisations syndicales dénoncent l’entêtement du gouvernement à maintenir son projet de loi Travail. Il doit les recevoir et entendre les revendications des salariés : emploi, salaires et pensions, temps de travail, protection sociale, garanties collectives, conditions de travail, égalité professionnelle femme/homme, santé au travail, médecine du travail, formation permettant des créations d’emplois stables et de qualité, droits et libertés syndicales… des propositions porteuses de progrès social et correspondant à la réalité du travail d’aujourd’hui et de demain.
Car dans un contexte de crise aggravé par une politique d’austérité, lutter contre la flexibilité, contre la précarisation des emplois est une nécessité.
Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) appellent l’ensemble des salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-nes, retraité-es à se mobiliser à nouveau par la grève et à participer massivement aux manifestations le 28 avril prochain.
Dès à présent, elles appellent à l’organisation d’assemblées générales dans les entreprises et administrations pour assurer le succès de cette journée et décider de la poursuite de l’action pour obtenir le retrait de la loi et l’obtention de nouveaux droits.
Elles se saisiront du 1er mai, pour donner à cette journée de solidarité internationale, un caractère particulier en pleine mobilisation contre le projet de loi Travail.
Les Lilas 14 avril 2016
Des avancées pour les jeunes mais une détermination intacte contre la loi travail
La CGT ne peut que se satisfaire que la
mobilisation continue pour le retrait du projet de loi travail et pour
de nouveaux droits.
Elles ont permis aux organisations de jeunesse de pouvoir faire avancer des sujets et revendications que nous partageons.
En effet les annonces faites par Manuel Valls notamment sur :
• la sur taxation des CDD,
• des bourses prolongées de 4 mois après l’obtention du diplôme pour les plus modestes,
• un quota de places en IUT pour les bacheliers des filières technologiques,
• un nombre de place en BTS augmenté,
• et une amélioration de la rémunération des apprentis,
Sont autant de mesures réclamées de longue date par les organisations de jeunesse.
Ces revendications sont aussi partagées par la CGT, comme celles concernant la rémunération des apprentis ou la taxation des CDD à condition qu’elle ne soit pas compensée par de nouveaux cadeaux au patronat qui en annuleraient les effets.
Ces annonces, qui restent à concrétiser, ne modifient en rien la philosophie et le contenu de la loi travail qui demeurent inacceptables.
Elles ne sont pas de nature à éteindre la contestation unitaire et sa dynamique.
L’intersyndicale qui se réunira jeudi soir, analysera le 9 avril et les suites du mouvement pour le retrait du projet de loi travail avec la nouvelle grande prochaine journée nationale de grève et de manifestation du 28 avril 2016.
Gagner le retrait du projet de loi travail, gagner le code du travail du 21ème siècle, c’est aussi permettre à la jeunesse et aux salariés un avenir de progrès social.
Montreuil, le 12 avril 2016
Elles ont permis aux organisations de jeunesse de pouvoir faire avancer des sujets et revendications que nous partageons.
En effet les annonces faites par Manuel Valls notamment sur :
• la sur taxation des CDD,
• des bourses prolongées de 4 mois après l’obtention du diplôme pour les plus modestes,
• un quota de places en IUT pour les bacheliers des filières technologiques,
• un nombre de place en BTS augmenté,
• et une amélioration de la rémunération des apprentis,
Sont autant de mesures réclamées de longue date par les organisations de jeunesse.
Ces revendications sont aussi partagées par la CGT, comme celles concernant la rémunération des apprentis ou la taxation des CDD à condition qu’elle ne soit pas compensée par de nouveaux cadeaux au patronat qui en annuleraient les effets.
Ces annonces, qui restent à concrétiser, ne modifient en rien la philosophie et le contenu de la loi travail qui demeurent inacceptables.
Elles ne sont pas de nature à éteindre la contestation unitaire et sa dynamique.
L’intersyndicale qui se réunira jeudi soir, analysera le 9 avril et les suites du mouvement pour le retrait du projet de loi travail avec la nouvelle grande prochaine journée nationale de grève et de manifestation du 28 avril 2016.
Gagner le retrait du projet de loi travail, gagner le code du travail du 21ème siècle, c’est aussi permettre à la jeunesse et aux salariés un avenir de progrès social.
Montreuil, le 12 avril 2016
Pour le retrait de la loi Travail : Un samedi de mobilisation partout en France
Cette nouvelle journée de mobilisation, la
première un samedi, depuis le début de la bataille pour le retrait du
projet de loi travail, se situe en pleine période de congés scolaires.
Néanmoins, le nombre de manifestations recensées, plus de 200 montre que la détermination ne faiblit pas.
Ce samedi 9 avril aura permis à des milliers de citoyens et de salariés n’ayant pu se mobiliser jusque-là, de s’inscrire dans le mouvement pour le retrait de la loi et pour un code du travail du 21ème siècle.
Nul doute que la prochaine journée nationale d’action et de grève interprofessionnelle du 28 avril sera un nouveau temps fort.
D’ici le 28 avril et afin d’ancrer encore plus le mouvement dans les entreprises comme dans les territoires, toutes les formes d’actions et d’initiatives seront prises pour continuer à élargir le rapport de force.
Ainsi, nous obtiendrons le retrait de ce projet de loi régressif pour les salariés.
Ainsi, nous gagnerons de nouvelles conquêtes sociales, seules à même de créer de l’emploi et d’inverser la courbe du chômage.
Montreuil, le 9 Avril 2016
Néanmoins, le nombre de manifestations recensées, plus de 200 montre que la détermination ne faiblit pas.
Ce samedi 9 avril aura permis à des milliers de citoyens et de salariés n’ayant pu se mobiliser jusque-là, de s’inscrire dans le mouvement pour le retrait de la loi et pour un code du travail du 21ème siècle.
Nul doute que la prochaine journée nationale d’action et de grève interprofessionnelle du 28 avril sera un nouveau temps fort.
D’ici le 28 avril et afin d’ancrer encore plus le mouvement dans les entreprises comme dans les territoires, toutes les formes d’actions et d’initiatives seront prises pour continuer à élargir le rapport de force.
Ainsi, nous obtiendrons le retrait de ce projet de loi régressif pour les salariés.
Ainsi, nous gagnerons de nouvelles conquêtes sociales, seules à même de créer de l’emploi et d’inverser la courbe du chômage.
Montreuil, le 9 Avril 2016
dimanche 3 avril 2016
Communiqué commun CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL
La puissante journée de grève et manifestations
rassemblant plus d’un million de personnes dans 260 villes a démontré la
détermination sans faille des étudiant-es, lycéen-nes, salarié-es,
privé-es d’emploi et retraité-es à obtenir Ie retrait du projet de loi
travail et à conquérir de nouveaux droits sociaux.
Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL réaffirment que dans un contexte de hausse du chômage, d’explosion de la précarité et de la pauvreté, ce texte va organiser une régression généralisée des droits, créer un dumping social entre les entreprises d’un même territoire et d’une même branche et aggraver les inégalités entre les salarié-es.
Contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, ce projet de loi travail ne créerait en aucun cas les emplois pérennes nécessaires à la relance et à l’investissement.
Le gouvernement doit entendre les milliers d’étudiant-es, de lycéen-nes, de salarié-es, de privé-es d’emploi et de retraité-es mobilisés massivement aujourd’hui dans la rue et dans les entreprises avec de nombreux appels à la grève. II doit entendre tous les citoyen-nes qui s’expriment, 70% de la population estime en effet, qu’il faut retirer le texte, qu’il n’est pas amendable, sa philosophie globale restant inchangée.
Les organisations syndicales signataires affirment une nouvelle fois que les pouvoirs publics doivent garantir le droit à manifester, à se réunir, à s’organiser, tout en assurant la sécurité des manifestant-es.
Elles confirment leur disponibilité pour rencontrer le gouvernement et faire des propositions de droits nouveaux en termes d’emploi, de salaires et pensions, de temps de travail, de protection sociale, de garanties collectives, de conditions de travail, de formation et de droits et libertés syndicales. Des propositions porteuses de progrès social et correspondant à la réalité du travail d’aujourd’hui et de demain.
D’ores et déjà, de nouvelles journées de mobilisation avec grèves et manifestations sont prévues et ce dès le 5 avril à l’initiative des organisations de jeunesse.
Les salarié-es se mobiliseront sous diverses formes, notamment avec l’interpellation des parlementaires.
Le 9 avril, elles appellent à la réussite d’une nouvelle grande journée d’action de grèves et de manifestations.
Si le gouvernement ne répond pas, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL resteront déterminées à poursuivre et amplifier la mobilisation pour obtenir Ie retrait du projet de loi travail et à conquérir de nouveaux droits sociaux y compris par les manifestations et la grève interprofessionnelle. Elles décident de se revoir le 6 avril.
Montreuil, le 31 mars 2016
Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL réaffirment que dans un contexte de hausse du chômage, d’explosion de la précarité et de la pauvreté, ce texte va organiser une régression généralisée des droits, créer un dumping social entre les entreprises d’un même territoire et d’une même branche et aggraver les inégalités entre les salarié-es.
Contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, ce projet de loi travail ne créerait en aucun cas les emplois pérennes nécessaires à la relance et à l’investissement.
Le gouvernement doit entendre les milliers d’étudiant-es, de lycéen-nes, de salarié-es, de privé-es d’emploi et de retraité-es mobilisés massivement aujourd’hui dans la rue et dans les entreprises avec de nombreux appels à la grève. II doit entendre tous les citoyen-nes qui s’expriment, 70% de la population estime en effet, qu’il faut retirer le texte, qu’il n’est pas amendable, sa philosophie globale restant inchangée.
Les organisations syndicales signataires affirment une nouvelle fois que les pouvoirs publics doivent garantir le droit à manifester, à se réunir, à s’organiser, tout en assurant la sécurité des manifestant-es.
Elles confirment leur disponibilité pour rencontrer le gouvernement et faire des propositions de droits nouveaux en termes d’emploi, de salaires et pensions, de temps de travail, de protection sociale, de garanties collectives, de conditions de travail, de formation et de droits et libertés syndicales. Des propositions porteuses de progrès social et correspondant à la réalité du travail d’aujourd’hui et de demain.
D’ores et déjà, de nouvelles journées de mobilisation avec grèves et manifestations sont prévues et ce dès le 5 avril à l’initiative des organisations de jeunesse.
Les salarié-es se mobiliseront sous diverses formes, notamment avec l’interpellation des parlementaires.
Le 9 avril, elles appellent à la réussite d’une nouvelle grande journée d’action de grèves et de manifestations.
Si le gouvernement ne répond pas, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL resteront déterminées à poursuivre et amplifier la mobilisation pour obtenir Ie retrait du projet de loi travail et à conquérir de nouveaux droits sociaux y compris par les manifestations et la grève interprofessionnelle. Elles décident de se revoir le 6 avril.
Montreuil, le 31 mars 2016
Immense mobilisation - Une seule issue : LE RETRAIT
A l’image de la tour Eiffel fermée pour cause de
grève, la mobilisation pour le retrait du projet de loi El Khomri et
l’écriture d’un code du travail du 21ème siècle a été un véritable
succès.
Au soir de ce 31 mars nous recensons près d’1,2 million manifestants dans 250 villes avec plusieurs milliers d’arrêts de travail.
Cette mobilisation est à l’image des 70% de français qui veulent le retrait de ce projet de loi.
Dans de nombreuses manifestations, l’unité syndicale dépassait largement le cadre des organisations qui avaient appelées.
Le gouvernement doit retirer son texte. Inutile de s’entêter plusieurs semaines comme pour la constitutionnalisation de la déchéance de nationalité et les mesures d’état d’urgence. Les recettes qu’il propose avec le Medef, sont toujours ringardes, cela fait plus de 30 ans en France comme en Europe que s’applique une baisse des droits des salariés, du coût du travail avec pour seules conséquences une montée du chômage et une augmentation des dividendes versés aux actionnaires (+25% en 2015).
Dans un contexte de hausse du chômage et d’explosion de la précarité, ce texte va favoriser le dumping social. Cela exacerberait encore plus la mise en concurrence entre des salariés, des entreprises sur un même territoire, une même branche. Elaborer un code du travail pour chaque entreprise, cela ne créera en aucun cas des emplois pérennes nécessaires à la relance économique et à l’investissement.
La jeunesse crie partout « on vaut mieux que ça ! » avec elle, la CGT est disponible pour construire ce « mieux ».
Nous proposons un nouveau statut du travail salariés avec des droits attachés à la personne et transférables d’une entreprise à l’autre, avec une sécurité sociale professionnelle pour ne plus passer par la case « chômage » en cas de changement d’entreprises.
Nous proposons de travailler moins pour travailler mieux et travailler tous. Nous exigeons une autre répartition des richesses et l’augmentation des salaires et des pensions.
Avec l’ensemble des organisations syndicales à l’initiative de ce 31 mars, nous allons proposer de poursuivre et amplifier l’action, les grèves, les manifestations, notamment le 5 avril en direction des parlementaires, le samedi 9 avril et après, jusqu’au retrait de ce projet de loi et pour l’obtention de nouveaux droits sociaux.
Montreuil, le 31 mars 2016
Au soir de ce 31 mars nous recensons près d’1,2 million manifestants dans 250 villes avec plusieurs milliers d’arrêts de travail.
Cette mobilisation est à l’image des 70% de français qui veulent le retrait de ce projet de loi.
Dans de nombreuses manifestations, l’unité syndicale dépassait largement le cadre des organisations qui avaient appelées.
Le gouvernement doit retirer son texte. Inutile de s’entêter plusieurs semaines comme pour la constitutionnalisation de la déchéance de nationalité et les mesures d’état d’urgence. Les recettes qu’il propose avec le Medef, sont toujours ringardes, cela fait plus de 30 ans en France comme en Europe que s’applique une baisse des droits des salariés, du coût du travail avec pour seules conséquences une montée du chômage et une augmentation des dividendes versés aux actionnaires (+25% en 2015).
Dans un contexte de hausse du chômage et d’explosion de la précarité, ce texte va favoriser le dumping social. Cela exacerberait encore plus la mise en concurrence entre des salariés, des entreprises sur un même territoire, une même branche. Elaborer un code du travail pour chaque entreprise, cela ne créera en aucun cas des emplois pérennes nécessaires à la relance économique et à l’investissement.
La jeunesse crie partout « on vaut mieux que ça ! » avec elle, la CGT est disponible pour construire ce « mieux ».
Nous proposons un nouveau statut du travail salariés avec des droits attachés à la personne et transférables d’une entreprise à l’autre, avec une sécurité sociale professionnelle pour ne plus passer par la case « chômage » en cas de changement d’entreprises.
Nous proposons de travailler moins pour travailler mieux et travailler tous. Nous exigeons une autre répartition des richesses et l’augmentation des salaires et des pensions.
Avec l’ensemble des organisations syndicales à l’initiative de ce 31 mars, nous allons proposer de poursuivre et amplifier l’action, les grèves, les manifestations, notamment le 5 avril en direction des parlementaires, le samedi 9 avril et après, jusqu’au retrait de ce projet de loi et pour l’obtention de nouveaux droits sociaux.
Montreuil, le 31 mars 2016
Déclaration de la CGT-Éduc’action au CSE du vendredi 25 mars 2016
Déclaration de la CGT-Éduc'action
La journée du 24 mars a marqué une nouvelle étape dans le processus de mobilisation.
La présentation du projet de loi «
visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections
pour les entreprises et les actifs », en conseil des ministres hier, est
une nouvelle provocation faite aux français qui y sont toujours aussi
hostiles (71 % des français sont opposés à ce texte - sondage Odoxa pour
Le Parisien et France info).
Dans toute la France, des milliers de
manifestants regroupant des étudiants, des salariés et des retraités se
sont exprimés pour le retrait du projet de loi travail...
Dans de nombreuses villes de France, de
nouveaux collectifs se créent notamment chez les jeunes (unef, unl,
fidl….) rendant effective la structuration du mouvement.
Les nombreuses assemblées générales, qui
se sont tenues, démontrent une volonté collective de poursuite et
d’amplification de la mobilisation, notamment par la multiplication des
appels à la grève recensés pour la journée du 31 mars.
La CGT,
à partir de ses propositions définissant un code du travail du 21ème
siècle, poursuit son objectif de contraindre le gouvernement au retrait
du projet de loi et à l’ouverture de négociations.
Dans la version corrigée du 21 mars du
projet loi, post conseil d’Etat, l’avis du CSE n’aura été respecté que
pour le retrait de l’article 6, le gouvernement ayant bien dû appliquer
les engagements internationaux ratifiés par la France pour la protection
des enfants. Nous resterons cependant vigilants pour qu’il y ait
maintien de l’avis de l’inspecteur du travail sur les dérogations et de
l’avis du médecin du travail. Car le projet de loi, par ailleurs,
déresponsabilise les employeurs en matière de santé et de sécurité et
remet en cause la médecine du travail par la suppression de la visite
médicale obligatoire d’embauche et le changement de mission des médecins
du travail qui passe d’une logique de prévention à une mission de
contrôle des salariés.
En ce qui concerne les articles 32, 34, 36 rejetés par le précédent CSE, les principales mesures demeurent.
La CGT
Éduc'action tient à réaffirmer son opposition totale au projet de loi
Travail. Ce recul historique dans la relation entre les salariés et les
patrons est une remise en cause des normes et réglementations
nationales, entreprise par entreprise.
La CGT Éduc'action appelle tous les personnels de l'Education nationale à se mobiliser par la grève, y compris reconductible, avec la jeunesse dans un cadre interprofessionnel pour obtenir le retrait de cette loi. Les agents publics sont également concernés.
La CGT Éduc'action appelle tous les personnels de l'Education nationale à se mobiliser par la grève, y compris reconductible, avec la jeunesse dans un cadre interprofessionnel pour obtenir le retrait de cette loi. Les agents publics sont également concernés.
Le statut des fonctionnaires est certes
dérogatoire mais pas sans lien avec le Code du travail dont les
principes fondamentaux s'appliquent aux agents publics.
Après le Code du travail, le statut général de la fonction publique sera sans aucun doute la prochaine cible des politiques libérales.
Après le Code du travail, le statut général de la fonction publique sera sans aucun doute la prochaine cible des politiques libérales.
Plus de cent-vingt ans de luttes, de
combats, d’actions syndicales ont permis de construire des garanties
collectives pour les salariés. L’histoire sociale et syndicale de notre
pays, c’est l’histoire du progrès social contre le capitalisme, contre
les privilèges du pouvoir de l’argent.
Le texte porté par le gouvernement reprend toutes les revendications patronales et libérales.
La colonne vertébrale de ce texte, c’est
la fin de la hiérarchie des normes et du principe de faveur, la
dérogation permanente qui conduit à remettre en cause, par exemple, les
35 h et, au-delà, la durée légale du travail. L’argumentaire du
gouvernement repose sur un mensonge, celui qui considère que les droits
des salariés sont coupables de la montée du chômage. Dans le pays des
droits de l’homme, ce gouvernement veut faire croire que les droits et
les libertés syndicales sont responsables du chômage. En fait, ils
veulent imposer toujours plus de flexibilité pour les salariés et donner
toujours plus de sécurité aux patrons. Leur liberté, c’est notre
aliénation et notre exploitation !
Ce ne sont pas les salariés mais bien
les capitalistes qui sont responsables d’une aggravation de la situation
de l’emploi, de la précarisation et de la paupérisation de millions de
jeunes, de retraités, de salariés. Ce sont les milliards d’aides versés
au patronat sans aucune contrepartie qui manquent pour l’investissement,
l’augmentation des salaires et du pouvoir d’achat, la création
d’emplois, l’amélioration de nos services publics et de notre sécurité
sociale.
Nous demandons le retrait total du
projet de loi Travail dicté par le MEDEF à ce gouvernement qui veut
subordonner la citoyenneté des salariés aux seuls désirs de leurs
employeurs. Les « reculs » annoncés ne sont que des miettes laissées à
certains pour affaiblir le mouvement pour le retrait du projet de loi.
La CGT
Éduc'action appelle à amplifier les luttes revendicatives en exigeant
l’augmentation des salaires, en exigeant une réduction du temps de
travail, un retour à l’âge de départ en retraite à 60 ans qui sont de
vraies réformes progressistes. Elle appelle à se mobiliser aussi pour
une véritable augmentation des salaires dans la Fonction publique, bien
plus que les 0,6 % + 0,6 % annoncés alors que les agents publics ont
perdu plus de 13 % de pouvoir d'achat depuis 2000 : c'est 400 euros pour
toutes et tous qu'il faut en urgence !
La CGT
Éduc'action appelle à participer à toutes les initiatives en cours, à
être massivement en grève le 31 mars 2016 et à poursuivre la
mobilisation jusqu’au retrait de la loi Travail.
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