dimanche 30 août 2015

Concours et recrutements administratifs, sociaux et de santé (ASS) Session 2016

Inscriptions : Du jeudi 10 septembre 2015 à partir de 12 h, au jeudi 15 octobre 2015 avant 17 h (heure de Paris)
Informations concernant les concours administratifs, sociaux et de santé (ASS). S'informer à propos des calendriers des concours des ASS. Les métiers des personnels ASS. Les recrutements ASS sans concours. Les recrutements ASS via le PACTE. Se préparer aux concours ASS via les organismes de formation. Les sujets et rapports de jury des concours ASS. S'inscrire aux différents types de concours ASS. Les postes offerts aux concours ASS. Les résultats des concours et examens professionnels ASS...
Consulter le guide concours (siac 3)
Lire le 4 pages spécial "Inscriptions aux concours des personnels administratifs, sociaux, de santé et des bibliothèques Session 2016" de la CGT-Éduc'action  (à venir)

Lire la note de service n° 2015-120 du 27-7-2015 relative aux concours et examens professionnels dans certains corps de personnels d'encadrement et de personnels administratifs, sociaux, de santé et des bibliothèques - session 2016  -

Stagiaires : frais de déplacement ATTENTION VIGILANCE !

De nouvelles modalités de remboursement de frais de déplacement ont accompagné la mise en place des filières de formation initiales des lauréat-e-s de concours [E.S.P.E. pour l’enseignement public et I.S.F.E.C. pour l’enseignement privé sous contrat]...

Le dispositif EAP remplacé par de l'apprentissage !

La CGT Éduc'action a appris par voie de presse que le dispositif Emploi Avenir Professeur (EAP), dès la rentrée 2015, sera remplacé par de l'apprentissage...
Elle ne peut que constater que le "dialogue social" n'est qu'un vain mot au ministère de l’Éducation nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche car ce changement, très important, n'a fait l'objet d'aucune négociation, que ce soit avec la CGT Éduc'action, qui est l'une des organisations syndicales représentatives de l'Éducation nationale, ou avec la FERC-Sup CGT, qui est la première organisation syndicale de l'Enseignement supérieur.
Lorsqu'il avait été présenté au Conseil Supérieur de l'Éducation, la CGT avait été la seule organisation syndicale à voter contre le dispositif EAP, le considérant non seulement peu formateur mais surtout qu'il était une nouvelle utilisation de contrats précaires. Pour la CGT, il est inacceptable que l'entrée dans le métier se fasse par la précarité. 
La CGT Éduc'action s'oppose à ce nouveau dispositif. Il ne réglera pas les problèmes actuels de recrutement et de formation des personnels enseignants et d'éducation, que ce soit au niveau du cursus de formation insuffisant qu'à celui du fonctionnement des ESPE qui continue à poser question.
Elle revendique que le concours soit placé au niveau Licence, comme avant la réforme "dite de la mastérisation". Elle revendique que la formation soit ensuite de deux années, sous statut de fonctionnaire stagiaire, avec une entrée progressive dans le métier.
La CGT Éduc'action ne refuse donc pas une formation à la fois théorique et sur le terrain, bien au contraire. Elle réaffirme que le statut d'apprenti ne permettra pas à cette formation d'être efficace pour tout le monde : ce sont l'ensemble des fonctionnaires stagiaires qui doivent bénéficier d'une formation de qualité ! 
Montreuil, le 24 juillet 2015
Le communiqué au format 

Textes officiels régissant les AESH + FAQ

Textes officiels
FAQ
  • Dispositions spécifiques relatives aux accompagnants des élèves en situation de handicap du code de l'éducation : Article L.917-1
  • Décret n° 2014-724 du 27 juin 2014 relatif aux conditions de recrutement et d'emploi des accompagnants des élèves en situation de handicap
  • Arrêté du 27 juin 2014 relatif à la rémunération des accompagnants des élèves en situation de handicap et modifiant l'arrêté du 6 juin 2003 fixant le montant de la rémunération des assistants d'éducation
  • Circulaire n° 2014-083 du 8-7-2014 relative aux conditions de recrutement et d'emploi des accompagnants des élèves en situation de handicap
Voir le communiqué de la CGT-Éduc'action sur le sujet
Foire aux questions (FAQ) relative aux AESH (source : Site de la DAF du MEN)
Renouvellement des CDD AED-AVS en CDD AESH
Q : Dans quelles conditions les AED-AVS justifiant d’une seule année de services en cette qualité peuvent-ils être renouvelés en qualité d’AESH ?
R : En ce qui concerne le réengagement des AED-AVS en qualité d’AESH, le point II. 1. c. de la circulaire du 8 juillet 2014 susvisée précise qu’un CDD d’AESH doit être proposé à ceux d’entre eux qui comptent moins de six années d’exercice des fonctions, sans que soit spécifiquement traitée la situation de ceux qui n’ont qu’une année d’ancienneté.
En effet, pour ce réengagement, ni l’exigence de diplôme ni celle des deux années minimum d’exercice des fonctions prévues à l'article 2 du décret du 27 juin 2014 ne sont opposables aux AED-AVS.
Diplôme – Dispense de diplôme – Cas des ex AED-AVS
Q : Les personnes engagées en CUI-CAE durant deux années scolaires mais dont la durée totale des contrats est inférieure à vingt-quatre mois (par exemple du fait de leur interruption durant les deux mois des grandes vacances scolaires) peuvent-elles bénéficier de la dispense de diplôme prévue par l’article 2 du décret relatif aux AESH ?
R : L’article 2 du décret d’application de l’article L. 917-1 du code de l’éducation prévoit que les AESH sont recrutés parmi les candidats titulaires d’un diplôme professionnel dans le domaine de l’aide à la personne. Sont notamment dispensés de cette condition de diplôme les candidats qui justifient d’une expérience professionnelle de deux années dans le domaine de l’aide à l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap.
Les personnes engagées durant deux années scolaires pour exercer ces fonctions peuvent bénéficier de la dispense de diplôme même si la durée cumulée de leurs contrats est inférieure à vingt-quatre mois.
Q : Les personnes engagées par contrat d’AED pour exercer les fonctions d’AVS doivent-elles être titulaires d’un diplôme professionnel dans le domaine de l’aide à la personne pour être renouvelées par contrat AESH ?
R : Non, l’exigence de diplôme professionnel fixée à l’article 2 du décret du 27 juin 2014 ne concerne pas les AED-AVS qui sont renouvelés par contrat d’AESH, mais uniquement les nouveaux candidats aux fonctions d’AESH (sous réserve de la dispense de diplôme prévue au 2ème alinéa de cet article).
Q : Peut-on recruter des personnes non titulaires d’un diplôme dans le domaine de l’aide à la personne et ne justifiant pas d’une expérience professionnelle de deux ans à condition qu’elles suivent une formation ?
Peut-on recruter des candidats titulaires d’autres diplômes que ceux qui sont énumérés dans la circulaire du 8 juillet 2014 ?
Que faire pour les actuels AED-AVS qui ne possèdent pas le diplôme exigé et ne justifient pas non plus de deux années d’expérience ?R : L’article 2 du décret n° 2014-724 du 27 juin 2014 prévoit que les candidats aux fonctions d’AESH doivent être titulaires d’un diplôme professionnel dans le domaine de l’aide à la personne. Les candidats justifiant d’une expérience professionnelle de deux années peuvent être dispensés de la condition de diplôme. Par ailleurs, l’article 8 du même décret précise que les AESH qui ont bénéficié d’une dispense en application de l’article 2 suivent une formation d’adaptation à l’emploi.
Il ressort de l’ensemble de ces dispositions qu’il est possible de recruter des candidats qui ne possèdent pas de diplôme professionnel : ils doivent alors justifier d’une expérience professionnelle. Puis ces personnes doivent, une fois recrutées, suivre une formation d’adaptation à l’emploi.
Enfin, le dispositif des AESH ayant notamment pour objet de professionnaliser la fonction d’accompagnement des élèves handicapés, elles peuvent également bénéficier sur leur temps de service de la formation menant à l’obtention du diplôme professionnel, ainsi que d’autorisations d’absence sans récupération (article 8 du décret et point I. 5. de la circulaire).
La liste de diplômes figurant au point I. 1. a. de la circulaire du 8 juillet 2014 n’est pas exhaustive, mais cite les diplômes « principalement » requis.
Enfin, la condition de diplôme n’est pas opposable aux assistants d’éducation – auxiliaires de vie scolaire (AED-AVS) dont l’engagement est renouvelé dans le nouveau dispositif.
Q : Un agrément d’assistant familial peut-il être admis pour recruter un AESH ?
R : L’article 2 du décret du 27 juin 2014 prévoit que les AESH sont recrutés parmi les candidats titulaires d’un diplôme professionnel dans le domaine de l’aide à la personne. Le point I. 1. A. de la circulaire du 8 juillet 2014 précise que les diplômes concernés sont principalement : le diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale, le diplôme d’Etat d’aide médico-psychosociologique ou la mention complémentaire aide à domicile, sachant que ces trois diplômes vont être prochainement remplacés par un diplôme professionnel unique.
Un agrément ne saurait être admis à la place de l’un de ces diplômes.

Passage en CDI – Conditions de services - Cas des interruptions
Q : Comment peut être traitée pour le passage en CDI la situation d’un assistant d’éducation parvenu au terme de six années d’engagement sous ce statut et qui a exercé pendant deux années des fonctions de surveillance, puis pendant quatre années des fonctions d’AVS ?
R : La limite de six années d’exercice des fonctions fixée par l’article L. 916-1 du code de l’éducation ne s’appliquant qu’aux AED, il est possible d’engager cette personne pendant deux ans en qualité d’AESH. Elle pourra ainsi remplir la condition de six années d’exercice des fonctions d’accompagnement des élèves en situation de handicap et bénéficier le moment venu d’un CDI.
Q : La durée de quatre mois fixée par le sixième alinéa de l’article L. 917-1 du code de l’éducation correspond-elle à la durée maximale d’interruptions au cours des six années d’exercice des fonctions ?
R : L’article L. 917-1 du code de l’éducation prévoit que les services discontinus d’AESH sont pris en compte dans le calcul des six années ouvrant droit au CDI « sous réserve que la durée des interruptions n’excède pas quatre mois ». Cette disposition reprend, pour les AESH, la mesure générale relative à l’accès au CDI dans la fonction publique de l’Etat telle qu’elle est fixée par l’article 6 bis de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’Etat, qui précise sur ce point qu’il s’agit des « interruptions entre deux contrats ». La volonté du législateur étant de reprendre la mesure générale au bénéfice des AESH, c’est cette interprétation qui doit être retenue. Ainsi, des interruptions de deux mois plusieurs années de suite ne font pas une interruption d'une durée supérieure à quatre mois et n'empêchent donc pas la personne concernée de bénéficier d'un CDI.
Q : Quelle doit être la date d’effet du CDI pour les personnes parvenues au terme de six années d’exercice des fonctions d’AED-AVS à compter du 1er janvier 2013 et maintenues en fonctions par CDD de dix mois ? Faut-il faire démarrer le CDI rétroactivement au terme des six années d’AED-AVS ?
R : Le CDI n’est pas rétroactif et prend effet à sa date de signature.
Q : Une personne engagée durant six années en qualité d’assistant d’éducation, dont trois années sur des fonctions de surveillance, puis trois années sur des fonctions d’aide à l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap, a ensuite été engagée par une association pour continuer à exercer ces dernières fonctions. Elle compte donc au total six années d’exercice des fonctions d’aide à l‘inclusion scolaire, en partie sous le régime d’AED, en partie en contrat associatif. Peut-elle bénéficier dès maintenant d’un CDI ?
R : Conformément à l’article L. 917-1 du code de l’éducation, le calcul des six années se fait notamment en application des règles ci-après :
- seuls les services accomplis en qualité d’AED-AVS ou d’AESH sont pris en compte ; dans ces conditions, les services accomplis sous le régime d’un contrat associatif ne sont pas comptabilisés dans le calcul des six années ;
- les services accomplis de manière discontinue sont pris en compte comme des services continus dès lors que la durée des interruptions entre deux contrats n’excède pas quatre mois.
Dans le cas évoqué, ni la condition d’ancienneté ni celle de continuité de services ne sont remplies. L’intéressée ne pourra donc être engagée qu’en CDD d’AESH et le calcul des six années partira de ce nouvel engagement.
Q : Les AED-AVS parvenus au terme de six années d’engagement et justifiant d’un parcours mixte (accompagnement des élèves en situation de handicap, mais aussi autre fonction rendue possible par le décret du 6 juin 2003 régissant les AED) peuvent-ils bénéficier d’un CDI ?
R : L’article L. 917-1 du code de l’éducation réserve l’accès au CDI aux AED ayant exercé des fonctions d’aide à l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap. Les autres fonctions pouvant être confiées aux AED ne sont pas concernées par la loi.
Un AED justifiant d’un parcours mixte mêlant des missions de surveillance (quatre ans par exemple) et des missions d’accompagnement d’élèves handicapés (deux ans) peut bénéficier, en fonction des besoins, d’un CDD d’AESH, la limite des six années d’exercice des fonctions fixée par l’article L. 916-1 du code de l’éducation ne s’appliquant qu’aux AED. A l’issue des six années consacrées à l’exercice de missions d’accompagnement des élèves en situation de handicap (dans l’exemple, deux ans comme AED-AVS et quatre ans comme AESH), la personne concernée pourra se voir proposer un CDI.
Cependant, le point II. 1. d. de la circulaire du 8 juillet 2014 invite à traiter avec bienveillance la situation d’AED qui n’auraient pas consacré la totalité de leurs six années d’engagement aux seules fonctions d’AVS. Il n’est pas possible de fixer à cet égard une règle générale et il appartient au chef de service concerné de décider si, à titre exceptionnel, un dossier, compte tenu de sa particularité, pourrait tout de même retenir son attention bienveillante sur la base de critères qu’il lui appartiendra de déterminer (notamment aptitude, compétences acquises, …).
Q : Les personnes parvenues depuis plusieurs années au terme de six années d’exercice des fonctions d’aide à l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap accomplies en qualité d’AED-AVS peuvent-elles prétendre à un CDI ?
R : Comme indiqué au point II. 1. a. de la circulaire du 8 juillet 2014 relative aux AESH, les personnes dont les contrats d’AED-AVS n’avaient pu être renouvelés du fait de la limite des six années d’engagement en qualité d’AED fixée par la loi peuvent être réengagées pour répondre aux besoins du service et, dans ce cas, directement en CDI.
Cette disposition s’applique aussi bien aux personnes qui arrivent maintenant au terme de six années d’AED-AVS, qu’à celles qui ont atteint cette limite auparavant. Ainsi, les personnes ayant accompli ces six années de 2003 à 2009 par exemple peuvent bénéficier de cette mesure.
Q : Les personnes dont les contrats d’AED-AVS ont été interrompus pour des durées supérieures à quatre mois pendant lesquelles elles ont été engagées par contrat d’accompagnement dans l’emploi (CAE) peuvent-elles prétendre à un CDI ?
R : L’article L. 917-1 du code de l’éducation prévoit que les six années d’exercice des fonctions d’AVS permettant d’obtenir un CDI doivent avoir été accomplies en qualité d’AED et de manière continue, ou discontinue si la durée des interruptions entre deux contrats n’excède pas quatre mois. Par conséquent, quelque soit son motif, une interruption d’une durée supérieure ne permet pas d’octroyer un CDI et le calcul des six années de service doit partir du début de l’engagement continu en qualité d’AED-AVS ou d’AESH.
Q : La disposition relative à la durée des interruptions (inférieure ou égale à quatre mois) est-elle applicable aux personnes maintenues en fonctions à la rentrée scolaire 2013 au terme de six années d’AED-AVS par contrat à durée déterminée de dix mois ?
R : Non, leur situation est traitée spécifiquement par le point II. de l’article 124 de la loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014 : la disposition relative à la durée des interruptions ne s’applique pas à ces personnes.
Q : Le congé parental est-il pris en compte dans le calcul des six années nécessaires pour bénéficier d’un CDI d’AESH ?
R : Le congé parental n’interrompt pas le contrat de l’agent mais le suspend, ce qui a deux conséquences :
- la durée du congé parental ne doit pas être comptabilisée dans les six années de services puisque, durant cette période, la personne n’exerce pas les fonctions d’accompagnement des élèves en situation de handicap ouvrant droit au CDI ;
- le congé parental n’est pas assimilable à une interruption entre deux contrats qui, si elle est égale ou supérieure à quatre mois, fait perdre à un agent le bénéfice du CDI, puisqu’il ne fait que suspendre le contrat.
Q : Peut-on prévoir une période d'essai dans les CDI lorsque ceux-ci concernent des personnes qui ont été employées par des associations après six années d'exercice des fonctions d'AED-AVS, notamment lorsqu'elles sont réengagées plusieurs années après leur dernier contrat d'AED-AVS ?
R : seuls les premiers CDD comportent une période d'essai. Ni les CDD de renouvellement, ni les CDI ne comportent de période d'essai. Il est tout à fait possible, au cas par cas, lorsque l'administration l’estime nécessaire, de faire suivre la formation d’adaptation à l’emploi (point I. 5. de la circulaire n° 2014-083 du 8 juillet 2014 relative aux AESH) à la personne reprise en CDI après une interruption de fonctions.
Temps de travail – Quotité – Modification de la quotitéQ : Lors du passage en CDI, il est préconisé de maintenir une quotité de travail au moins égale à celle du CDD précédent. Comment procéder pour un AED dont le temps complet était partagé entre 50 % de fonctions d’AVS et 50 % de fonctions de surveillance ?
R : Un AED-AVS ayant exercé pendant six années des fonctions d’aide à l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap, y compris à temps incomplet, est éligible au CDI. Sa quotité de travail en CDI doit être fixée en fonction des besoins du service pour l’accompagnement d’élèves en situation de handicap et, dans toute la mesure permise par le service, à temps complet. En revanche, il ne lui est plus possible d’exercer des fonctions de surveillance, puisque la limite de six années d’engagement continue à s’appliquer aux AED.
Q : Comment doit être organisé le temps de travail des AESH ?
R : Le nombre de semaines de travail des AESH fixé à l’article 7 du décret du 27 juin 2014 est rigoureusement le même que celui qui s’appliquait aux AED-AVS conformément à l’article 2 du décret n° 2003-484 modifié relatif aux conditions de recrutement et d’emploi des AED.
Le point I. 3. a. de la circulaire du 8 juillet 2014 précise que le temps de service de l’AESH ne se limite pas à l’accompagnement de l’élève car il contribue au suivi et à la mise en œuvre du projet personnalisé de celui-ci.
D’autres activités doivent donc être décomptées dans son temps de travail.
Ainsi, l’heure de concertation évoquée par certains services doit être comptabilisée dans leur temps de travail.
Il en est de même de la formation d’adaptation à l’emploi qui doit être suivie sur le temps de service effectif (article 8 du décret).
Q : La quotité de service peut-elle évoluer en cours de contrat à durée déterminée si elle s’aligne sur une prescription de la MDPH ?
R : La quotité de service peut être modifiée en cours de contrat par avenant à celui-ci, lorsque le besoin d’accompagnement le justifie. Néanmoins d’autres solutions peuvent être recherchées localement pour maintenir la quotité de temps de travail, par exemple un service réparti sur plusieurs établissements.
Q : Que faire lorsque la quotité de temps de travail, et donc la rémunération, d’un AESH en CDI diminue du fait d’une nouvelle prescription de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées ?
R : En premier lieu, il convient de rechercher le moyen de compléter le service de cette personne, dans toute la mesure du possible, en lui confiant d’autres fonctions d’accompagnement.
Si cela s’avère impossible et que la personne refuse de signer l’avenant à son CDI, la situation doit être réglée conformément à la jurisprudence dont il ressort que toute modification des clauses contractuelles relatives à la rémunération d’un agent en CDI s’analyse comme une modification substantielle du contrat en cours d’exécution que le juge assimile à « un licenciement immédiatement suivi d’une nomination dans un emploi différent non équivalent » (Conseil d’Etat, n° 59263, 23 novembre 1988). Même motivée par l’intérêt du service, la décision de modifier substantiellement le contrat impute la rupture du contrat à l’administration qui doit, de ce fait, verser des indemnités de licenciement.
Cependant, si la personne concernée a bénéficié du maintien en fonctions prévu par la note DGRH du 27 août 2013 pour les personnes ayant atteint les six années maximales d’engagement en contrat d’assistant d’éducation dans l’attente de la loi de « cédéisation », sa situation doit être réglée conformément au dernier alinéa du point II. de l’article 124 de la loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014 qui précise que le CDI qui leur est proposé au plus tard au terme de leur contrat en cours doit prévoir une quotité de travail au moins égale à celle prévue par leur dernier contrat.
RémunérationAttention : actualisation de la rémunération des AESH à compter du 1er janvier 2015 
Q : l'arrêté du 27 juin 2014 indiquant que la rémunération des AESH ne peut pas être inférieure au SMIC, comment tenir compte de l'augmentation du SMIC au 1er janvier 2015 ?
R : comme indiqué dans la note DGRH n° 0046 du 3 mars 2015, l'indice majoré plancher des AESH passe automatiquement à 315. Dans le prolongement, le niveau 2 passe à l'indice majoré 318 et le niveau 3 à l'indice majoré 323. Les autres indices de référence figurant à l'annexe 6 de la circulaire n° 2014-083 du 8 juillet 2014 restent inchangés.
Q : Quel indice de rémunération fixer lors du premier recrutement en qualité d’AESH ?
R : Le point 4. de la circulaire n° 2014-083 du 8 juillet 2014 relative aux conditions de recrutement et d’emploi des AESH dans sa version définitive publiée au Bulletin officiel du 10 juillet 2014 précise que, lors de son premier recrutement, l’AESH est rémunéré à l’indice majoré 313.
Q : Quel indice de rémunération fixer lors de l’accès au CDI ?
R : Le point 4 de la circulaire du 8 juillet 2014 relative aux AESH précise que le passage en CDI doit se traduire par le classement à l’indice supérieur à celui qui était détenu au titre du CDD précédent.
Il convient tout d’abord de préciser que les personnes concernées qui peuvent bénéficier d’un CDI justifient toutes d’au moins six années d’exercice des fonctions d’AESH en qualité d’AED-AVS, six années durant lesquelles leur rémunération équivalente au SMIC (comprenant le plus souvent une indemnité différentielle) n’a pas été revalorisée.
Par l’arrêté du 27 juin 2014, la rémunération des AED a été portée à l’IM 311 (IB 299), ce qui correspond toujours à un traitement mensuel inférieur au SMIC et enclenche automatiquement le versement de l’indemnité différentielle prévue par le décret du 2 août 1991.
Lors de leur premier recrutement, la lecture conjointe du décret du 27 juin 2014 (art. 11) et de l’arrêté traitant de la rémunération de la même date (art. 1er) conduit à rémunérer les AESH sur la base de l’indice minimum de leur espace indiciaire, lequel ne peut notamment pas être inférieur au traitement correspondant au SMIC, à savoir l’IM 313.
Dans ces conditions, la pérennisation de telles fonctions et la possibilité de bénéficier, sous certaines conditions, d’un CDI pour les exercer, doit se traduire par une augmentation de leur traitement. Ces personnes ayant été rémunérées plusieurs années au niveau strict du SMIC, il est préconisé d’établir les CDI à l’IM 316, indice correspondant au niveau 2 de leur espace indiciaire.
Q : A quel indice doivent être rémunérées les personnes auparavant engagés par des associations et réemployées en CDI d’AESH ?
R : L’article L. 351-3 du code de l’éducation et le décret n° 2009-993 du 20 août 2009 pris pour son application ont permis aux assistants d’éducation –auxiliaires de vie scolaire (AED-AVS) parvenus au terme de six années de contrat d’être engagés par des associations afin de continuer à exercer les mêmes fonctions.
Le nouvel article L. 917-1 du code de l’éducation ouvre à ces personnes la possibilité d’obtenir un CDI, dès lors qu’elles remplissent les conditions de services continus telles qu’elles sont prévues par le 6ème alinéa de cet article.
La rémunération de ces AESH doit être fixée selon les mêmes modalités que celles des autres AESH indiquées au point I. 4. de la circulaire n° 2014-083 du 8 juillet 2014 relative aux conditions de recrutement et d’emploi des AESH : le passage en CDI doit se traduire par le classement à l’indice supérieur à celui qui était détenu au titre du CDD précédent.
Enfin, la direction générale de l’enseignement scolaire a précisé dans sa note DGESCO B1-3 n° 2014-0421 du 22 août 2014 les modalités de prise en charge budgétaire des ex AED-AVS réemployés par les associations.
Gestion des contratsQ : Une fois les AESH engagés en CDI, comment procéder pour modifier les conditions d’exercice des fonctions : changement d’affectation, quotité de travail, rémunération, … ?
R : Chaque modification des conditions d’exercice de la fonction doit faire l’objet d’un avenant au contrat. La signature de cet avenant par l’agent vaut acceptation de la modification.
Divers
Q : Les AED-AVS chargés des fonctions d’aide mutualisée (AVS-m) ou collective (AVS-co) étaient recrutés par les établissements publics locaux d’enseignement (EPLE). Or, le CDI est conclu par l’Etat. Le changement d’employeur lors du passage en CDI entraîne-t-il automatiquement un changement de fonctions ?
R : Non, le changement de prise en charge n’entraine pas automatiquement le changement de missions des agents repris en CDI.
Il en est de même pour les personnes chargées des missions d’aide mutualisée ou d‘aide collective qui changent d’employeur à l‘occasion de leur renouvellement en CDD (point I. 1. C. de la circulaire du 8 juillet 2014).
Q : Pourquoi la mention du nom de l’élève ne figure-t-elle pas dans les modèles de contrats d’AESH ?R : Dans les modèles de contrats d’AED-AVS mis à la disposition des académies par le ministère, le nom de l’élève accompagné ne figurait pas. Ceci dans un souci de confidentialité, qu’il convient de respecter. C’est pourquoi les modèles de contrats d’AESH ne prévoient pas davantage le nom de l’élève.
Q : Les personnes titulaires de l’un des diplômes requis et recrutées pour la première fois en qualité d’AESH doivent-elles suivre la formation d’adaptation à l’emploi ? Le volume d’heures de formation est-il fixé ?
R : L’article 8 du décret n° 2014-724 du 27 juin 2014 relatif aux conditions de recrutement et d’emploi des AESH prévoit que les AESH ayant bénéficié de la dispense de diplôme suivent une formation d’adaptation à l’emploi. Mais aucune disposition n’empêche de faire suivre cette formation d’adaptation à l’emploi par des AESH titulaires d’un diplôme dans le domaine de l’aide à la personne, comme l’indique le point I. 5. de la circulaire d’application du 8 juillet 2014.
En effet, le domaine de l’aide à la personne est vaste et les formations menant aux diplômes plus ou moins orientées sur l’accompagnement de l’enfant. C’est donc au cas par cas que le besoin de formation d’adaptation à l’emploi doit être évalué. Pour ces mêmes raisons, le volume d’heures de formation n’est pas fixé.
Q : Un AESH peut-il accompagner une sortie des élèves ?
R : Tout d'abord, la circulaire n° 99-136 du 21 septembre 1999 relative aux sorties scolaires précise que les élèves doivent toujours être encadrés par deux adultes au moins, dont le maître de la classe, et indique que le deuxième adulte peut, notamment, être un « aide éducateur », appellation antérieure à celle "d'assistant d'éducation", ceux-ci étant à leur tour, pour l'accompagnement des élèves handicapés, remplacés par les AESH.
De plus, la circulaire n° 2003-093 du 11 juin 2013 relative aux modalités d'intervention des "assistants d'éducation - auxiliaires de vie scolaire" (AED-AVS) indiquait que ceux-ci "peuvent être amenés à effectuer quatre type d'activités" dont "des participations aux sorties de classes occasionnelles ou régulières".
Les AESH ayant remplacé les AED-AVS pour exercer les mêmes fonctions, il leur est tout à fait possible d'accompagner des sorties organisées par l'établissement scolaire.

Assistants d'éducation, pédagogiques, et APS (Sept. 2015)

Ce cahier concerne les Assistants d'Éducation (AED), et les emplois associés qu’occupent les Assistants Pédagogiques (AP) et les Assistants de prévention et de sécurité (APS).
Les Auxiliaires de Vie Scolaire chargés de l'Intégration individualisée des élèves handicapés (AVS-i) n’existent plus et sont maintenant remplacés par les Accompagnants des Élèves en Situation de Handicap (AESH). Ils font l'objet d'un recrutement et de conditions d'emplois spécifiques à leurs missions.
Vous trouverez sur notre site national, une rubrique AESH vous donnant toutes les informations les concernant (Textes, publications spécifiques…).
Ce guide se consacre donc maintenant uniquement aux personnels recrutés sur des emplois d’ :
AED : Assistants d'Éducation ;
AP : Assistants Pédagogiques ;
APS : Assistants de Prévention et de Sécurité.
 Sommaire


Préambule
p. 2


Sommaire
p. 3


Sigles
p. 4
AED
Recrutement des assistants d’éducation : conditions
p. 5
AED
Recrutement : procédure
p. 6
AED
Recrutement : fonctions des Assistants d’Education
p. 7
AED
Contrat : durée, période d’essai, renouvellement
p. 8
AED
Rupture du contrat : démission
p. 9
AED
Rupture du contrat : licenciement
p. 10/11
AED
Contrat-type Assistants d’Education
p. 12/13
AP
Les Assistants Pédagogiques
p. 14
APS
Les Assistants de prévention et de sécurité
p. 15/16
AED
Obligations de service des assistants d’éducation
p. 17/18
AED
Rémunération des assistants d’éducation (Prestations sociales)
p. 19
AED
Formation
p. 20
AED
La réglementation en matière de maladie, de maternité, de paternité, d’invalidité, d’accidents du travail et de maladies professionnelles
p.21/22
AED
Les congés : Congés annuels, Congés pour formation syndicale …
Congés non rémunérés pour raisons familiales ou personnelles
p. 23 à 25
AED
Représentation et droits syndicaux
p. 26
AED
Suspension et discipline
p. 27 à 29
AED
Autorisations d’absence et Cumul d’emplois
p. 30/31

AED
Bulletin de syndicalisation et coordonnées de la CGT Éduc’action
p. 32

vendredi 28 août 2015

Bilan des concours enseignants, CPE et COP : 18 % des emplois non pourvus !

L’ensemble des résultats des concours enseignants, CPE et COP pour la session 2015 est désormais connu : 18 % des emplois restent non pourvus, soit 3 334 emplois...
Comme pour les deux années précédentes, les concours réservés (plan Sauvadet issu de la loi du 12 mars 2012) posent problème : 55 % des emplois mis aux concours sont non pourvus (soit 1 615 emplois). Ce bilan n’est pas sans nous étonner : ce plan n'a de titularisation que le nom, les faits sont tout autre. La CGT n'a cessé de soulever ses limites sans pour autant que les ministères de l'Éducation nationale et de la Fonction publique ne proposent pas de vraies solutions. L'annonce du prolongement de deux années du dispositif ne réglera pas les problèmes de fond. Les emplois en lycée professionnel (CAPLP) sont particulièrement touchés (par exemple : 28 admis pour 78 emplois en arts appliqués, 48 admis pour 125 emplois en biotechnologie, 13 admis pour 33 emplois en structures métalliques…). Les disciplines de collège et lycée (CAPES) sont elles aussi impactées : 12 admis pour 40 emplois en éducation musicale, 46 admis pour 185 emplois en anglais, 79 admis pour 195 emplois en mathématiques…
13 % des emplois des concours externes ne sont pas pourvus, soit 1 664 emplois. Encore une fois, ce sont les disciplines en lycée professionnel qui sont touchées les premières : 17 admis pour 54 emplois en génie civil ouvrage du bâtiment, 16 admis pour 42 emplois en génie industriel matériaux souples… Les problèmes, déjà anciens, de recrutement se retrouvent dans certaines disciplines de collège et lycée : 89 admis pour 230 emplois en lettres classiques, 1 098 admis pour 1 440 emplois en mathématiques…
Enfin, 2 % des emplois mis aux concours internes ne sont pas pourvus (46 emplois) et 4 % des emplois mis aux troisièmes concours (9 emplois).
Pour la CGT Éduc'action, il est urgent de prendre des mesures concrètes pour permettre un recrutement à la hauteur des besoins dans l'Éducation nationale.
Concernant les concours réservés : plutôt que de continuer à constater l'échec et le prolonger, la solution la plus juste pour les collègues et efficace pour l'Éducation nationale est leur titularisation sans condition.
Concernant les concours externes : visiblement la réforme Peillon n'a pas apporté les améliorations annoncées... de fait, la situation dans les ESPE reste très compliquée, le métier d'enseignant reste peu attractif, y compris financièrement (avec un gel du point d'indice qui perdure).
La CGT Éduc'action demande l'ouverture de discussion sur la base d'une refonte du recrutement et de la formation initiale des personnels de l'Éducation nationale. 
Montreuil, le 15 juillet 2015
Le communiqué au format 

Emplois et procédure d'affectation des enseignants du second degré dans les établissements d'enseignement supérieur - année 2016

L'affectation des enseignants du second degré dans les établissements d'enseignement supérieur est prononcée par la ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche sur proposition des responsables de ces établissements.
La présente note de service a pour objet :
- de définir les modalités de publication par les établissements d'enseignement supérieur des vacances de leurs emplois de type second degré à pourvoir le 1er septembre 2016 ;
- de rappeler la procédure à suivre pour répondre à l'exigence d'une bonne organisation tant de la rentrée scolaire que de la rentrée universitaire ;
- de fixer le calendrier de la campagne d'affectation 2016. Ce calendrier, établi en tenant compte dans toute la mesure du possible des contraintes de gestion des établissements d'enseignement supérieur, doit permettre d'intégrer dans le mouvement national à gestion déconcentrée les départs des enseignants du second degré dans le supérieur. 
Lire la suite dans la note de service n° 2015-107 du 8-7-2015

CTM du 8 juillet

Modules de formation d'initiative nationale dans le domaine de l'adaptation scolaire et de la scolarisation des élèves handicapés - année scolaire 2015-2016

En application des articles 4 et 9 du décret n° 2004-13 du 5 janvier 2004 relatif à la création du Capa-SH et du 2CA-SH, des modules de formation d'initiative nationale sont organisés au niveau interacadémique. Ils s'inscrivent dans le cadre de la formation continue des enseignants.
Ces modules sont regroupés par thématique : scolarisation des élèves handicapés dans le 2nd degré, notamment en lycée professionnel ; scolarisation des enfants et adolescents présentant des troubles importants du comportement ; scolarisation des enfants et adolescents présentant des troubles envahissants du développement ; scolarisation des enfants et adolescents présentant des troubles sévères des apprentissages ; outils numériques pour les élèves à besoins éducatifs particuliers ; formation des enseignants référents ; formation des formateurs AVS ; apport de la recherche sur les apprentissages...
Lire la suite dans la circulaire n° 2015-099 du 1-7-2015

Affectation des personnels du 1er et 2nd degré à l'étranger ou dans les COM : rentrée 2016

Second degré :
1er degré :
Etranger :
Actions de formation continue destinées aux enseignants en fonction dans les écoles et établissements d'enseignement français à l'étranger

Personnels enseignants du second degré, d'éducation et d'orientation - rentrée 2016
Mise à disposition de la Nouvelle-Calédonie des personnels enseignants du second degré, d’éducation et d’orientation - rentrée de février 2016  
Les demandes doivent être déposées entre le jeudi 21 mai 2015 à 12 h et le jeudi 04 juin 2015 à 12 h par voie électronique sur le site Siat, accessible à l'adresse http://www.education.gouv.fr/, rubrique « concours, emplois, carrières » puis « les personnels enseignants, d'éducation et d'orientation ». Un dossier accessible dans cette rubrique permet de saisir directement la candidature et les vœux...
Lire la note de service n° 2015-069 du 16-4-2015
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Affectation à Wallis-et-Futuna des personnels enseignants du second degré, d’éducation et d’orientation - rentrée de février 2016
Les demandes doivent être déposées via Internet sur le site Siat : http://www.education.gouv.fr, rubrique « personnels, concours, carrières » puis « les personnels enseignants, d'éducation et d'orientation » entre le jeudi 21 mai 2015 à 12 h 00 et le jeudi 4 juin 2015 à 12 h 00. Un formulaire en ligne permet de saisir la candidature et les vœux (postes et/ou territoires). Pour formuler leur demande les personnels utilisent le Numen (identifiant éducation nationale).
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Mobilité des personnels enseignants du second degré : mises à disposition auprès de la Polynésie française de personnels enseignants, d'éducation, d'information et d'orientation de l'enseignement du second degré - rentrée 2016  
Dépôt des candidatures et formulation des vœux : du -- novembre 2015 au -- novembre 2015 
Les candidatures doivent impérativement être déposées entre le -- novembre 2015 et le -- novembre 2015, par voie électronique sur le site Siat, accessible à l'adresse http://www.education.gouv.fr/ - rubrique « Concours, emplois et carrières », puis « Personnels enseignants ». Un dossier, accessible dans cette rubrique, permet de saisir directement la candidature et les vœux. Ce dossier est ensuite imprimé, signé par l'agent et expédié suivant les procédures indiquées au § II de la note de service n° 2014-147 du 06/11/2014.
Lire la note de service n° 2015---- du --/11/2015
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Mobilité des personnels enseignants du second degré : affectation des personnels enseignants du second degré, d'éducation et d'orientation à Saint-Pierre-et-Miquelon et des personnels d'éducation et d'orientation à Mayotterentrée 2016
Dépôt des candidatures et formulation des vœux : du -- au -- décembre 2015
1) Personnels résidant en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer
2) Personnels résidant dans une collectivité d'outre-mer ou à l'étranger
Les candidatures doivent être impérativement déposées entre le -- décembre 2015 et le -- décembre 2015 par voie électronique sur le site Siat accessible à l'adresse : http://www.education.gouv.fr/ - rubrique « Personnels, concours, carrières » puis « Enseignants ». Un dossier accessible dans cette rubrique permet de saisir directement la candidature et les vœux. Ce dossier est ensuite imprimé, signé par l'agent et expédié suivant les procédures indiquées au § II de la note de service n° 2014-146 du 06/11/2014.

Lire la note de service n° 2015---- du --/11/2015
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Personnels enseignants du premier degré spécialisés - rentrée 2016

Nouvelle-Calédonie 

Mise à disposition de la Nouvelle-Calédonie des personnels enseignants spécialisés du premier degré - rentrée de février 2016
Note de service n° 2015---- du ---8-2015
Dossier de candidature Nouvelle-Calédonie - rentrée 2016
Polynésie française
Mises à disposition de la Polynésie française des personnels enseignants spécialisés du premier degré - rentrée 2016
Note de service n° 2015---- du ---08-2015
Dossier de candidature pour la Polynésie française
Le dossier, une fois édité et complété, est obligatoirement signé par le candidat, puis remis avant le -- novembre 2015  accompagné des pièces justificatives (dernier rapport d'inspection, dernier arrêté de promotion d'échelon, copie du diplôme de spécialisation) au supérieur hiérarchique direct qui portera son avis sur la candidature de l'intéressé, ainsi que son appréciation sur la manière de servir de ce dernier. Les avis doivent être motivés (appréciations détaillées). Le dossier sera ensuite transmis au directeur(trice) académique des services de l'éducation nationale du département concerné : celui(celle)-ci, après avoir émis également son avis sur la candidature, joindra au dossier la fiche de synthèse du candidat et le transmettra en double exemplaire au plus tard le 12 décembre 2014 au vice-rectorat de la Polynésie française, BP 1632, rue Edouard Ahne, 98713 Papeete, Polynésie française.
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Personnels enseignants, d'éducation et d'orientation : être détaché à l'étranger
Voir note de service n° 2015-142 du 19-8-2015 : "Candidatures à un poste relevant des réseaux de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger, de la Mission laïque française, et de l'Association franco-libanaise pour l'éducation et la culture - rentrée scolaire 2016-2017"
Le dossier de candidature devra être saisi en ligne sur les sites internet de :
- l'AEFE http://www.aefe.fr/, entre le 03 et le 24 septembre 2015 inclus ;
- la MLF : www.mlfmonde.org/ (section « Recrutement »), entre le 03 septembre  et le 30 septembre 2015 inclus.
- l'AFLEC : http://www.aflec.net/ (rubrique « Postes ») entre le 03 septembre et le 30 septembre 2015 inclus.
Voir la note de service n° 2016---- du ---1-2016 : Procédures et calendrier relatifs aux détachements de personnels de direction, enseignants des premier et second degrés, d'éducation et d'orientation du ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche dans le réseau des établissements d'enseignement français à l'étranger (hors réseau AEFE) - année scolaire 2016-2017 
Voir note de service n° 2016---- du ---3-2016 : Dépôt et instruction des candidatures à un poste dans les écoles européennes - rentrée scolaire 2016-2017
Instructions relatives au dépôt du dossier
Le dossier, constitué d'un formulaire à compléter, doit être accompagné des pièces justificatives énumérées en page 4 de ce formulaire. Il est :
- téléchargeable sur Internet : http://www.education.gouv.fr à la rubrique « Concours, emplois et carrières ».
Le supérieur hiérarchique portera un avis sur la candidature de l'intéressé, son appréciation sur la manière de servir de ce dernier, sa capacité d'adaptation, son sens des relations humaines, son implication dans la vie de l'établissement.
Les personnels en disponibilité ou en congé parental transmettront leur dossier par l'intermédiaire des services académiques (2nd degré) ou départementaux (1er degré) dont ils dépendaient lors de leur dernière affectation.
Le dossier complet, rempli et signé, devra être transmis :
Pour le premier degré en deux exemplaires :
- l'un adressé au ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, bureau des personnels enseignants du premier degré (DGRH B2-1), 72 rue Regnault, 75243 Paris cedex 13.
- l'autre adressé à Monsieur Pierre Hess, inspecteur de l'éducation nationale chargé de mission pour les écoles européennes, Rectorat de l'académie de Grenoble, Secrétariat des corps d'inspection, 7 place Bir Hakeim, CS 81065, 38021 Grenoble cedex 1.
Pour le second degré en deux exemplaires :
- l'un adressé au ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, bureau des personnels enseignants du second degré hors académie (DGRH B2-4), 72 rue Regnault, 75243 Paris cedex 13.
- l'autre adressé à Monsieur Dominique Willé, inspecteur d'académie-inspecteur pédagogique régional chargé de mission pour les écoles européennes, rectorat de l'académie de Strasbourg, 6 rue de la Toussaint, 67975 Strasbourg Cedex 9.
Le recteur ou le directeur académique des services de l'éducation nationale transmettra les dossiers au fur et à mesure de leur présentation. Tout retard de transmission risque en effet de nuire aux candidats.
La date limite d'envoi aux bureaux DGRH B2-1 et DGRH B2-4, ainsi qu'aux inspecteurs en charge des écoles européennes est fixée au -- avril 2016.
Le respect de ces instructions conditionne le bon déroulement de la prochaine campagne de recrutement des personnels dans les écoles européennes.
Voir note de service n° 2015-103 du 2-7-2015 relative aux postes et missions à l'étranger (hors établissements scolaires AEFE, MLF et Aflec) ouverts aux personnels titulaires du ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche (Postes à pourvoir principalement au 1er septembre 2016)
Le calendrier de la campagne de recrutement du MENESR est celui fixé par le MAEDI.
1/ ouverture des emplois à pourvoir au titre de la transparence 2015-2016 sur www.diplomatie.gouv.fr de mi-juin 2015 au lundi 31 août 2015 à minuit heure de Paris, date limite de formulation des vœux.
2/ Septembre - mi-novembre 2015 : étude des candidatures par les services concernés du MENESR (cf. infra) et transmission des classements préférentiels au MAEDI.
3/ décembre 2015 - mai 2016 : tenue des commissions de sélection interministérielles.

Actions de formation continue destinées aux enseignants en fonction dans les écoles et établissements d'enseignement français à l'étranger - session 2016

Note de service n° 2015---- du ---10-2015
Dépôt des candidatures
Les personnels qui désirent participer à l'une de ces actions de formation devront compléter une fiche de candidature téléchargeable sur le site suivant :
www.aefe.fr (rubrique Pédagogie/dossier Formation Continue/télécharger les documents stages DGESCO).
Le candidat :
- remettra une fiche papier en deux exemplaires à son chef d'établissement ;
- transmettra par courrier électronique, pour information, sa fiche de candidature à l'inspecteur de l'éducation nationale de zone de résidence pour les personnels du premier degré.
Le chef d'établissement sera chargé :
- d'émettre un avis motivé sur chacune d'elles et de classer par ordre préférentiel l'ensemble des candidatures de son établissement, pour chacun des stages demandés ;
- de transmettre en un seul envoi la totalité des fiches de l'établissement dans leur version papier, au conseiller de coopération et d'action culturelle.
Pour le premier degré, l'avis de l'IEN en résidence est obligatoire. Il proposera un classement des dossiers du premier degré avant transmission au conseiller de coopération et d'action culturelle.
Il appartiendra au conseiller de coopération et d'action culturelle :
- d'émettre un avis sur chaque fiche ;
- de classer toutes les fiches provenant des établissements de son pays de résidence, pour chacun des stages demandés, selon un ordre de priorité décroissant ;
- de transmettre ces fiches, en un seul envoi à l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger - Service pédagogique - 23 place de Catalogne 75014 Paris.
Ces fiches devront parvenir à l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger pour le vendredi -- décembre 2015 le délai de rigueur.
L'attention des autorités hiérarchiques est attirée sur les points suivants relatifs à l'examen des candidatures :
- priorité sera accordée aux enseignants n'ayant pas bénéficié récemment d'une formation et appelés à rester dans leurs fonctions ;
- les documents scannés ne pourront pas être pris en compte ;
- le non respect des dates et instructions données ci-dessus entraînera le rejet des dossiers de candidature

samedi 15 août 2015

Circulaire n° 2015-106 du 30-6-2015 relative à l'enseignements au collège (Organisation)

La loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République confie au collège unique, dont elle réaffirme le principe, la mission de conduire les élèves à la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Le collège unique est à la fois un élément clé de l'acquisition, par tous, du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, et un creuset du vivre ensemble. C'est pourquoi la mixité sociale et scolaire au sein des classes fait l'objet d'une attention spécifique...
Lire la suite dans la circulaire n° 2015-106 du 30-6-2015

Circulaire n° 2015-104 du 30-6-2015 relative aux modalités d'organisation de l'année de stage (2015-2016) des lauréats des concours de recrutement des personnels enseignants et d'éducation de l'enseignement public

Les modalités d'organisation de l'année de stage définies dans la circulaire n° 2014-080 du 17 juin 2014 sont reconduites au titre de l'année 2015-2016 sous réserve des précisions apportées dans la présente circulaire...
Lire la suite dans la circulaire n° 2015-104 du 30-6-2015

Déclaration de la CGT et de la CGT-Éduc’action au CSE du jeudi 02 juillet 2015



Madame la Présidente, 
Le 25 juin, à l’appel de la CGT, partout dans le pays, des dizaines de milliers de salariés se sont mobilisés à travers des grèves, des rassemblements et des manifestations interprofessionnelles pour exiger une augmentation générale des salaires, traitements, pensions et des minimas sociaux... 
Les salariés subissent de plein fouet les consé¬quences des politiques d’austérité se traduisant par des salaires bloqués tant dans le privé que dans le public. Les conditions de travail et de vie se dégradent fortement. La question des salaires est centrale pour la relance de l’économie de notre pays. En effet, 57 % du PIB, c’est la consommation des ménages. La sortie de crise passe par la case salaire. 
La CGT exige une augmentation immédiate de 10 % du Smic, du point d’indice des fonctionnaires et des minimas sociaux. Le salaire minimum doit être porté rapidement à 1 700 € dans notre pays. 
Les annonces de Marylise Lebranchu pour la revalorisation des rémunérations des agents publics sont donc bien maigres.
Par exemple, pour un enseignant certifié ou de corps équivalent, l’entrée dans la carrière ne se ferait plus à l’indice 349, mais à l’indice 365, soit une augmentation nette de 60,82€. Une aumône ! La rémunération mensuelle nette serait alors de 1387,39 €. Comment attirer vers le métier d’enseignant des jeunes à qui on aura demandé d’obtenir un MASTER, après 5 ans d’études post-bac, tout en passant un concours réputé difficile avec un tel niveau de rémunération ?
L’augmentation prévue pour les catégories B et C est tellement ridicule qu’elle ne mérite même pas qu’on s’y attarde (40 € pour la catégorie B et 31 € pour la catégorie C, incluant, comble de la mesquinerie, les revalorisations de 2014 et 2015)
La proposition de revalorisation des fins de carrière est tout autant affligeante ! 
La CGT Éduc’action demande au gouvernement de faire de véritables propositions prenant en compte les revendications des personnels et permettant de remédier à la paupérisation croissante de ces derniers. Pour cela, une revalorisation substantielle et immédiate du point d’indice bloqué depuis le 1er juillet 2010, intégrant la perte du pouvoir d’achat liée à l’inflation, est nécessaire. Une augmentation immédiate de 400 euros pour tous serait un minimum.
L’ensemble des primes et indemnités doit également être intégré à la rémunération principale des fonctionnaires. Globalement, la CGT Educ'action revendique une grille salariale réévaluée, sans évolution au mérite. 
Selon le "Rapport de performance" de la mission "Enseignement scolaire", 67 500 contrats aidés (CUI, Contrat Unique d'Insertion) ont été rémunérés en 2014, soit une augmentation de 65 % en un an, ce qui représente 274 millions d'euros ! 63,9 % de ces personnels ont en charge des élèves en situation de handicap, 20,6 % effectuent de l'aide à la direction d'école et 15,5 % d'autres fonctions (soutien informatique, documentation...). En 2015-2016, ce sont encore 79 357 contrats aidés qui sont prévus, soit une augmentation de 17,6 %.
De très nombreuses académies font le choix d'utiliser massivement des personnels en contrats aidés plutôt que de les recruter en CDD ou CDI AESH (selon le nouveau "statut" créé en 2014). La plupart de ces personnels pourraient bénéficier, à minima, d'un CDD, mais les rectorats choisissent le contrat le plus précaire. Globalement, les rectorats font peu de cas de ces personnels : en 2014, il y eu 625 condamnations des administrations académiques (contre 555 en 2013) pour un montant de 6,70 millions d'euros (sans compter les honoraires d'avocats s'élevant à 200 000 euros).
La CGT Éduc'action exige que l’Éducation nationale cesse d'utiliser abusivement des contrats aidés, a fortiori pour des missions pérennes. Les économies réalisées dans les contentieux permettraient d'embaucher, par an, environ 450 à 500 personnels en CDD ou en CDI !
La CGT Éduc'action rappelle sa revendication d'une titularisation sans condition de concours ni de nationalité de tous les précaires de l'Éducation nationale. Concernant les personnels qui accompagnent les élèves en situation de handicap, elle revendique la mise en place d'un métier statutaire. 
Les sites de plusieurs rectorats et universités annoncent qu’aucun contrat d’EAP (emploi avenir professeur) ne sera proposé en contrat initial à la rentrée 2015, seuls les étudiants bénéficiant déjà d'un contrat pourront se voir attribuer un contrat EAP pour l'année 2015-2016. Nous nous étonnons qu’il n’y ait pas eu d’information officielle des organisations syndicales représentatives à l’Education nationale et dans l’enseignement supérieur. Nous rappelons, à toutes fins utiles, que la FERC-CGT est la première organisation syndicale du CTMESR et qu’elle est trop souvent évitée ou oubliée. 
Au CSE d’août 2012, la CGT est la seule organisation à avoir voté contre la création des emplois avenir professeur car la nature du contrat (CUI) et les conditions de travail et d’études ne donnaient pas de garanties suffisantes aux jeunes. La CGT ne regrette donc pas un éventuel abandon du dispositif mais elle demande qu’il y ait un véritable pré-recrutement sous statut fonction publique ou au moins avec un contrat de droit public avec la totalité des sommes versées aux jeunes prise en compte comme rémunération. S’il faut effectivement aider les étudiants boursiers se destinant aux métiers de l’enseignement à financer leurs études, aucun étudiant ne devrait être exclu du pré-recrutement en raison de son lieu d’habitation ou de son lieu d’études. Le fait d’être boursier est un critère social suffisant. La CGT demande que des discussions soient engagées sur le pré-recrutement afin que l’entrée dans le métier ne passe pas par la case précarité. 
Hier, 1er juillet, une délégation de personnes du collège Bellefontaine de Toulouse était à l'Assemblée nationale à Paris et a été reçue par un député sensibilisé à leur lutte contre la répression du droit de grève et de l'action syndicale. En raison de l’absence de dialogue avec les autorités académiques, nous demandons que les collègues soient reçus au ministère et que toutes les sanctions soient levées. 
Intervention sur le texte n° 1 - Projet de décret modifiant le décret n° 2013-682 du 24 juillet 2013 relatif aux cycles d'enseignement à l'école primaire et au collège
L’administration a fait le choix de publier les textes de la réforme du collège le jour d’une action de grève puis de faire un groupe de travail sur la circulaire d’application la veille de la grève suivante. A aucun moment il n’y a eu de négociation avec les organisations ayant déposé des préavis. Maintenant le ministère fait le choix d’une mise en œuvre simultanée pour toutes les classes du primaire et du collège à la rentrée 2016 sans se préoccuper de la charge de travail que cela va représenter pour les personnels. Quand l’organisation et le contenu du travail changent, c’est une obligation pour l’employeur de former les salariés sur le temps de travail. La formation ne peut pas être réduite à l’utilisation d’outils numériques, comme cela a été le cas pour les enseignants de STI. Nous demandons qu’il y ait bien des jours de formation en présentiel. Quant à la formation prévue pendant les vacances de la Toussaint pour les personnes volontaires et qui pourrait être rémunérée, nous espérons que ce n’est pas un moyen pour obliger les collègues à utiliser leur DIF.
Quand l’organisation et le contenu du travail changent, c’est aussi une obligation de consulter les CHSCT pour l’impact sur les conditions de travail. Le nombre de personnels concernés par la mise en place en 2016 est considérable. Le manque d’accompagnement des personnels, les pressions et injonctions diverses de la hiérarchie peuvent être à l’origine de drames humains. Le ministère n’a tiré aucun enseignement des dégâts de la réforme de la voie technologique, mais il aurait peut-être fallu faire le bilan des réformes du lycée.
Lors de la commission spécialisée, il n’y a eu aucune réponse satisfaisante concernant la continuité pédagogique et l’évaluation pour les élèves qui vont changer brutalement de système en cours de scolarité. Aucune garantie non plus, sur la mise à disposition de tous les élèves de manuels gratuits.
Le message envoyé par le ministère aux enseignants est donc « débrouillez-vous, ne comptez pas vos heures, prévoyez votre auto-formation et si vous pouviez faire vous-mêmes quelques photocopies ou imprimer des documents chez vous pour les élèves, çà serait encore mieux ! »
La CGT a voté contre les cycles, contre la réforme du collège, elle votera donc contre cette mise en place simultanée qui ne respecte ni les élèves ni les personnels. 
Intervention sur le texte N°2 - Projet d’arrêté relatif à la périodicité et au contenu des visites médicales et de dépistage obligatoires prévues à l’article L.541-1 du code de l’éducation.
Ce texte a été discuté et amendé lors du GT12 : circulaire des missions des infirmier-e-s. Certaines demandes ont été prises en compte.
Mais certains examens qui ont été retirés de la visite de dépistage des 12 ans (examen de l'état cutané, statique vertébrale contrôle de la tension) n’ont pas été réintroduits dans la visite médicale des 6 ans.
Par ailleurs, ce texte ne tient pas compte de la réalité du terrain, aussi on ne peut que déplorer l'absence de moyens qui accompagne sa mise en œuvre. Sur 1500 postes de médecins près de 300 demeurent vacants du fait notamment des difficultés de recrutement liées à la faible attractivité du métier, que ce soit sur le plan salarial ou des conditions de travail.
Selon les indicateurs de performance du programme 230 « vie de l'élève », environ 20 % des élèves n'auraient pas bénéficié de la visite des 6 ans pourtant obligatoire. Pour ne citer que quelques chiffres, il y avait en 2010 dans l'académie de Créteil 82 médecins, il n'y en a plus que 60 en 2014.
Autre réalité non prise en compte, la question de l'Education prioritaire, est-ce que pour les élèves des REP une seule visite médicale à 6 ans est suffisante ?
N'est pas abordée non plus la scolarisation des élèves handicapés qui doivent pouvoir bénéficier d'un suivi médical adapté.
Pour la CGT, le rôle des médecins et des infirmier-es doit être bien différencié. Il faut éviter toute délégation de tâche et toute hiérarchie professionnelle entre les infirmièr-es et les médecins.
Au lieu de recruter le nombre de médecins nécessaires pour assurer un suivi médical des élèves toute au long de leur scolarité, le ministère a fait le choix d’un simple dépistage à 12 ans. C’est donc la pénurie de personnels qualifiés qui impose le mode de suivi de l’état de santé des élèves.
En l’absence de garanties sur les moyens de mise en œuvre, la CGT s’abstiendra.

Travail à temps partiel des personnels enseignants exerçant dans les établissements publics du second degré

Lire la circulaire n°2015-105 du 30-6-2015 relative au travail à temps partiel des personnels enseignants exerçant dans les établissements publics du second degré parue au BO n°27 du 2 juillet 2015.

Rentrée 2015 : la CGT Éduc’action à l’offensive

En imposant un calendrier scolaire 2015-2018, la ministre de l'Éducation nationale nous projette déjà à la rentrée. 
Décidée d’agir sans concertation et contre l’avis des organisations syndicales, elle fixe au lundi 31 août 2015 la rentrée des personnels enseignants et de certains personnels. Certaines DASEN organisent même deux jours de pré-rentrée pour le premier degré ou imposent le vendredi 28 août 2015. Ces décisions unilatérales ne respectent pas les dates réglementaires de nomination des stagiaires et des personnels nouvellement affecté-e-s, en leur faisant l’obligation de travailler sans couverture légale...
La CGT Éduc’action dénonce cette provocation et exige de fixer la date de la pré-rentrée 2015 au mardi 1er septembre 2015. 
Les personnels subissent de plein fouet la politique d’austérité aux incidences nombreuses : gel du point d’indice et des salaires, réforme de l’Éducation prioritaire (sans moyen), créations insuffisantes de postes au regard des suppressions du quinquennat précédent, des 60 000 emplois promis et de la hausse démographique, dégradation des conditions de travail et d’étude, développement de la précarité et recours aux personnels non-titulaires, fusion des régions, fusion des académies… tout cela avec une gestion des personnels déplorable.
La politique d’austérité produit les récentes contre-réformes dans l’Éducation tout en renforçant celles instaurées depuis dix ans : dégradation durable de l’Enseignement professionnel et de la formation du bac pro trois ans, réforme du collège, développement imposé et à outrance de l’apprentissage, réforme du lycée dont l’évaluation est encore reportée, réforme des rythmes scolaires néfaste pour les élèves et les personnels ou encore refonte du calendrier scolaire au bénéfice des intérêts économiques.
La CGT Éduc'action, avec l'intersyndicale, continue d'exiger une autre réforme du collège. Elle s'opposera à toute volonté d'anticipation de la réforme imposée par le ministère.
Enfin, les pressions administratives et policières, subies par des agents de l’Éducation nationale dans certaines académies, sont intolérables et indignes de notre démocratie. Elles doivent cesser.
La CGT Éduc’action est mobilisée avec les personnels, parce qu’une autre rentrée est possible, parce qu’une autre école est possible. Mais pour cela, la lutte est nécessaire, ce n’est qu’ainsi que nous imposerons une autre école, une école démocratique, émancipatrice, contribuant à la transformation de la société. 
La CGT Éduc’action a donc décidé de déposer des préavis de grève pour le lundi 31 août 2015 concernant l’ensemble des personnels. Elle les appelle à se réunir en assemblée générales fin juin/début juillet et dès la rentrée pour construire rapidement les mobilisations futures.
Avec l'intersyndicale du collège, la CGT Éduc’action s'engage à construire un "processus d'actions incluant une grève nationale en septembre et une manifestation nationale en octobre".
Montreuil, le 30 juin 2015
Le communiqué au format 




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