mardi 27 mai 2014

Motions adoptées au 8ème congrès de la CGT-Éduc'action à Seignosse (40)

Les motions adoptées à ce congrès : 
  • Motion : « Stagiaires lauréats concours réservés » 
  • Motion : « Soutien à la collègue victime d'une offensive réactionnaire »
  • Motion : « Non à l'entrave à la liberté d'expression d'un fonctionnaire »...
  • Motion : « Solidarité avec le peuple palestinien » 
  • Motion : « Tout mettre en oeuvre pour empêcher le « pacte de responsabilité » 
  • Motion : « Pour le retrait du projet Peillon Pour la défense des décrets de 1950 » 
  • Motion : « Refus de l'entrée dans l'Education nationale de l'idéologie inégalitaire (portée notamment par le FN) »
  • Motion : « Non aux zéros éliminatoires aux concours exceptionnels »

La pré-rentrée des enseignants reportée au 1er septembre 2014

La CGT Éduc’action prend acte de l’annonce du ministre de l’Éducation nationale, ce 16 mai 2014, du report de la prérentrée des enseignants au 1er septembre 2014 et de la rentrée des élèves au 2 septembre 2014.
Cette information a été publiée dans la presse dès le 15 mai 2014, sans que les organisations syndicales ne soient officiellement informées par le ministère. 
La CGT Educ’action avait demandé cette modification du calendrier scolaire.
Une pétition intersyndicale avait été massivement signée par les personnels sur ce sujet.
La CGT Educ’action avait soulevé, dès le début, les problèmes d’organisation engendrés par une prérentrée le 29 août 2014. Nous ne pouvons donc que nous féliciter de la prise en compte de notre demande par le ministre.
Celui-ci doit réorganiser le calendrier scolaire 2013/2014, mais aussi ceux des années scolaires 2014/2015 et 2015/2016…
Le ministre a annoncé que cette pré-rentrée serait rattrapée : nous pouvons déjà dire que nous nous y opposerons.
La seule discussion nécessaire serait de permettre une véritable alternance 7 semaines de cours/2 semaines de congés, et donc de discuter du zonage des vacances scolaires.
Montreuil, le 16 mai 2014
Le communiqué au format 

Personnels accompagnant les élèves en situation de handicap

La CGT Éduc'action s'est exprimée contre le projet de décret concernant les personnels qui accompagnent les élèves en situation de handicap lorsque ce texte a été présenté au Comité Technique Ministériel le 13 mai 2014. La CGT Éduc'action ne peut, en effet, pas accepter un texte qui n'offre aucune garantie statutaire aux personnels : comment pourront-ils alors réellement accompagner les élèves ?
Les organisations syndicales FERC-CGT, FSU, SUD-Education et SGEN-CFDT se sont adressées au ministre de l’Éducation nationale, Benoît Hamon, ce jeudi 15 mai 2014, considérant que le dossier n'est pas clos. Vous trouverez le courrier ci-joint à ce communiqué. 

Montreuil, le 15 mai 2014
Le communiqué au format 

Bac pro 3 ans : Où en est-on, où va-t-on ?

Presque 5 ans après sa généralisation, la nécessité d’un bilan s’impose ! 
A l’évidence, le bac pro en 3 ans suscite de nombreuses réactions et inquiétudes... 
  • Une année d’enseignement en moins, c’est 25% de temps de formation perdu. 
Cette amputation ne peut être considérée comme négligeable. Les PLP rencontrent aujourd’hui des difficultés pour transmettre tous les savoirs nécessaires au niveau IV. 
  • La mise en place des CCF a profondément désorganisé les établissements. 
Elle entraine une surcharge importante de travail pour les collègues et une remise en cause de la valeur nationale du diplôme et de l’égalité de traitement de tous les candidats. 
  • L’instauration de grilles trisannuelles n’indiquant plus de seuil de dédoublement a conduit à des situations très tendues dans certains établissements. 
La combinaison de ces facteurs génère une perte d’heures d’enseignement professionnel et général, une dégradation des conditions de travail pour les enseignants et d’études pour les élèves. 
  • La réforme du bac pro impose dans les établissements, la mise en place de l’accompagnement personnalisé sur les moyens des DHG. 
Cette aide ne peut remédier systématiquement aux difficultés importantes rencontrées par les élèves. Elle supprime trop souvent les possibilités de dédoublement qui seraient plus utiles. 
Certaines organisations ont accompagné la mise en place de la réforme en 2007. En ce qui la concerne, la CGT Éduc’action s’est opposée, dès le départ, à la généralisation du bac pro en 3 ans et donc à la suppression de tous les bacs pro en 4 ans. Elle exige aujourd’hui l’ouverture immédiate du dossier et la remise à plat de toute la réforme. 
En novembre 2013, le Ministère a ouvert des discussions sur l’organisation des CCF et des PFMP. Après 3 réunions, nous n’avons, à ce jour, aucune certitude sur ce qui sera finalement proposé. Le retard pris par le cabinet du ministre ne permet pas d’être optimiste sur des possibilités réelles de modifications, allant dans le sens de nos revendications, pour la rentrée 2014.
De même, pour le bac pro GA (gestion administration) dont la CGT Éduc’action a condamné la mise en place, les discussions commencées en mars 2014 n’ont pour le moment pas abouti. Les difficultés rencontrées par les personnels (notamment par des consignes pédagogiques différentes d’une académie à l’autre), le stress et la souffrance au travail qui en résultent, pour une partie des personnels, ne sont pas suffisamment pris en compte par l’inspection générale. Les discussions se poursuivent, la CGT Éduc’action suit tout particulièrement ce dossier révélateur des dérives que comportent la réforme du bac pro en 3 ans et le tout CCF. 
Les élections professionnelles de décembre 2014, seront le moment pour les PLP d’exprimer leur désaccord avec les politiques gouvernementales menées depuis des années dans la voie professionnelle. 
Le dossier du bac pro 3 ans n’est pas la seule source d’inquiétude pour les PLP et l’ensemble des personnels EREA, SEGPA, LP, LPO. Les menaces sur la régionalisation de la formation professionnelle et le développement à tout va de l’apprentissage sont des dossiers sur lesquels nous reviendrons. 
L'article au format 

lundi 12 mai 2014

Toutes et tous en grève et dans les manifestations le 15 mai




Les raisons qui motivent cette journée d’action ne manquent pas .
Le discours de politique générale de Manuel VALLS, le 8 avril et son intervention du 16 avril à l’issue du conseil des ministres ne peuvent encore que renforcer nos motivations et notre détermination...

15 mai 2014, CFDT – CFTC – CGT – FA-FP – FSU – Solidaires – UNSA, se mobilisent avec les agents pour dire « STOP » à la baisse du pouvoir d’achat

Ensemble, nous exigeons :
1 - Des rémunérations revalorisées.
2 - Des emplois publics de qualité correspondant aux besoins...

Les organisations syndicales CFDT – CFTC – CGT – FA-FP – FSU – Solidaires – UNSA appellent les agents des trois versants de la Fonction publique à une journée nationale d’action et de mobilisation le 15 mai prochain, journée qui pourra prendre des formes diversifiées (rassemblements, manifestations, grèves, arrêts de travail...)
La CGT-Éduc'action appelle à se joindre à toutes les initiatives organisées dans le cadre de cette journée d'action.

Modification du décret sur les rythmes scolaires : la CGT Éduc'action vote contre !

Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Benoit Hamon, présentera le 5 mai 2014 au Conseil Supérieur de l’Education (CSE) et au Comité Technique Ministériel (CTM) un projet de modification du décret sur les rythmes scolaires...
Cette annonce est un premier recul du gouvernement à mettre au crédit des mobilisations des personnels de l’Éducation nationale et des personnels territoriaux, opposés à une réforme qui n’améliorait ni les conditions de travail des personnels ni les conditions d’apprentissage des élèves. Force est de constater que le projet de texte présenté n’est pas une amélioration. Pire, en laissant aux communes une très large marge de manœuvre, le ministre va creuser les inégalités territoriales, ceci d’autant plus que les moyens n’y sont pas. Nous attendons que la mise en place d’une déconnexion du temps de travail des enseignants de celui des élèves soient réellement effective.
Le ministre ouvre la possibilité d’expérimenter à tout va, ce qui peut induire des horaires différents d’une commune à l’autre, même si elles sont d’un même département, voire des rattrapages pendant les vacances scolaires !
La CGT Éduc’action se prononcera donc contre ce projet de texte. Elle demande au ministre d’ouvrir de nouvelles négociations, sur de nouvelles bases, permettant une amélioration pour les personnels et pour les élèves.

Montreuil, le 5 mai 2014
Le communiqué au format 
Lire le communiqué de presse intersyndical sur le sujet 

Les recrutements d’enseignants doivent être assurés !

Les premiers résultats des concours exceptionnels de recrutements d’enseignants commencent à tomber. Cette session exceptionnelle avait pour objectif de répondre à l’annonce du recrutement de 54 000 personnels au ministère de l’Éducation nationale, les recrutements annuels étant insuffisants...
Il apparait que 40 % des postes ne sont pas pourvus alors qu’il y a suffisamment de candidats. Cela résulte du fait que certains jurys ont fait le choix de ne pas pourvoir tous les postes et de ne pas ouvrir de liste complémentaire.
Cette problématique n’est pas neuve. L’année dernière, déjà, la CGT Éduc'action avait dénoncé ces pratiques pour les concours externes.
Notons également que les jurys n’ont pas permis que le plan de titularisation Sauvadet aboutisse à une réelle sortie de la précarité, puisque 30 % des postes des concours réservés sont restés vacants.
La CGT Éduc'action est intervenue auprès du ministre de l’Éducation nationale pour que l’ensemble des postes soient pourvus.
La CGT Éduc'action considère que l’attitude des jurys est inacceptable. Elle réitère sa demande d’une enquête administrative par l’Inspection générale.
Notre syndicat rappelle que les jurys des concours n'ont pas vocation à être les employeurs des personnels de l’Éducation nationale, mais à classer les candidats ayant les diplômes requis pour passer les concours, l'année de stage et de formation devant leur permettre d'être titularisés dans de bonnes conditions.
L’absence de politique de pré-recrutement de la part de l’Éducation nationale (hausse du niveau de recrutement, baisse des rémunérations…) ne doit pas, au final, pénaliser les candidats qui se présentent aux concours.
La CGT Éduc’action exige que l'ensemble des postes ouverts aux concours soient pourvus. Des listes complémentaires doivent être mises en place dans toutes les disciplines.
Montreuil, le 30 avril 2014
Le communiqué au format 

8ème congrès de la CGT Educ'action

La CGT-Éduc'action tiendra son 8ème congrès national du 19 au 23 mai 2014 à Seignosse (40)...
A cette occasion, une conférence de presse sera organisée sur le site du Congrès :
le LUNDI 19 MAI 2014 à 11 h :
Club Belambra Seignosse Hossegor
"Les Tuquets"
40510 SEIGNOSSE-LE-PENON
Montreuil, le 29 avril 2014 
Le communiqué au format 

Non-titulaires ATSS : Stop à la précarité !

Dans nos services et nos établissements, de nombreux collègues sont des agents non titulaires.
Ils exercent parfois depuis de nombreuses années dans le même service, ou sur des postes successifs. Leur carrière est composée de contrats multiples à des quotités variables et pour des périodes qui vont de la semaine à l’année...
Lire la suite dans le tract de la CGT-Éduc'action au format 

Victoire contre le racisme de la CGT Éduc'action 36 !

La CGT-Éduc'action 36 a reçu, en juin 2013, deux méls racistes, révisionnistes et menaçants. Ces méls faisaient suite à l’intervention de la CGT Éduc'action 36 après les propos tenus par la Rectrice de l’académie d’Orléans-Tours, en 2011, sur les enfants issus de l’immigration et leurs prétendus faibles résultats scolaires, et après les interventions de la CGT Éduc'action 36 en faveur des élèves sans-papier et leurs familles...
Dans ces méls, il était fait référence à des "races" avec des QI différents selon les continents, aux gens du voyage considérés comme des "parasites" et des "voleurs de poulets et de cuivre". Pour finir, des menaces directes envers notre syndicat ont été formulées.
La CGT-Éduc'action 36 a porté plainte en juillet 2013 (non sans mal, une première tentative au commissariat de Châteauroux a été rejetée par les policiers de service), directement auprès du Procureur de la République avec copie au Préfet de l’Indre.
Après une attente de près de neuf mois, le Tribunal de Châteauroux a condamné l’individu à l’origine des méls à 1 000 € d’amende pour l'envoi des deux méls, à 2 000 € de dommages et intérêts ainsi qu’au remboursement des frais d’avocat.
Il s’agit d’une victoire contre le racisme qu’il convient de ne jamais banaliser.
La CGT-Éduc'action se félicite de cette victoire et continuera sa lutte contre le racisme.
Le 18 avril 2014
Le communiqué au format