mercredi 2 juillet 2025

Guide INSPE 2025

 

 

 

Bienvenue à l’Éducation nationale

La baisse du nombre de candidates aux concours illustre à quel point nos métiers souffrent d’un déficit d’attractivité. Malgré une communication bien rodée de la part du ministère, les moyens alloués pour les revalorisations ou pour améliorer les conditions de travail sont restés bien insuffisants pour enrayer cette crise. Et la réforme de la formation initiale telle que veut la mettre en place le ministère n’est pas la solution pour regagner de l’attractivité. Enseigner est un métier qui apporte de nombreuses satisfactions, mais il doit être revalorisé et doit pouvoir s’exercer dans des conditions dignes.

Enseigner ne s’improvise pas, c’est un métier qui s’apprend

Cette année, en tant que stagiaire, vous pourrez découvrir ou expérimenter des techniques pédagogiques innovantes et émancipatrices et confronter différentes méthodes avec vos collègues. Faire partie d’une équipe est précieux et amène à partager des moments collectifs qui peuvent aussi, parfois, se transformer en moments revendicatifs.

La CGT Éduc’action pourra vous accompagner à tout moment.

Aller à la rencontre de nos militantes, c’est aussi l’occasion, pour vous, de débattre de notre projet d’École.

À travers ce guide, vous trouverez nombre d’informations utiles sur toutes les étapes qui vont jalonner votre parcours cette année et vous permettre, ainsi, de débuter de façon plus sereine. Les militants et militantes, dans les académies, seront à vos côtés dans cette découverte du métier, mais aussi pour lutter pour de nouveaux droits.

Ne restez pas isolé·e s : syndiquez-vous !

Télécharger le guide syndical

mardi 1 juillet 2025

Canicule à l’école : il était indispensable de prédire

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Alors que la France traverse une période caniculaire qui dure, le ministère de l’Éducation nationale découvre très tardivement la situation et les conséquences sur les élèves et les personnels. Cette situation est incompréhensible. Cela fait des années que la CGT Éduc’action, avec d’autres organisations syndicales et associations, alerte sur les effets concrets du réchauffement climatique et la multiplication de ces épisodes. Seuls les pouvoirs publics et E.Macron persistent à penser que de tels événements ne sont pas prévisibles ou qu’il serait envisageable de travailler davantage l’été…

Aujourd’hui, la situation est catastrophique dans l’ensemble des bâtiments utilisés par l’Éducation nationale (écoles, collèges, lycées et bâtiments des services administratifs). Des pics de chaleur rarement atteints rendent le travail, la scolarité et les examens insupportables, voire dangereux.

Pour la CGT Éduc’action, la gestion ministérielle est inacceptable, hypocrite et irrespectueuse. Aucune leçon de la gestion de la crise sanitaire Covid n’a été tirée. On continue d’agir et communiquer dans l’urgence, des consignes ineptes, pas à la hauteur des enjeux, le dimanche soir pour le lundi matin alors que toutes les informations utiles à l’anticipation existaient. Une nouvelle fois, l’État ne prend pas ses responsabilités et renvoie aux administrations locales et aux collectivités alors que la gestion des épisodes caniculaires est de son ressort.

La CGT Éduc’action exige que tout soit mis en œuvre dès maintenant pour garantir la santé de l’ensemble des élèves et des personnels. Si rien n’existe clairement dans le Code du travail sur les températures maximales, l’employeur se doit malgré tout de garantir la santé au travail de tous les personnels en mettant en place toutes les mesures nécessaires pour limiter ou supprimer les risques (y compris si cela doit passer par des fermetures temporaires ou la création de nouvelles structures). Dans un premier temps, l’administration doit permettre, de façon claire et explicite, des aménagements du temps de travail et de scolarité pour éviter les heures les plus chaudes et garantir l’hydratation de toutes et tous. Nous rappelons également que les personnels doivent également user de leur droit d’alerte et de retrait si les conditions de travail sont trop dégradées et dangereuses. Dans un second temps, nous rappelons à l’État qu’il y a urgence à se lancer dans un grand plan de rénovation du bâti que nous exigeons et portons actuellement dans le cadre de la campagne AES pour « une École bien dans ses murs ». L’heure n’est pas aux coupes budgétaires dans l’écologie ! Il faut également travailler à la mise en place d’un nouveau protocole pour répondre aux différents événements climatiques subis par les élèves et les personnels.

Collectivement, avec les parents d’élèves, exigeons des mesures d’urgence et d’envergure en matière environnementale et climatique pour garantir la sécurité des élèves et agent·es.

Télécharger le communiqué de presse

L’École bien dans ses murs : pour une rénovation écologique du bâti scolaire public

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE AES

En cette fin de mois de juin caniculaire, nos organisations (Greenpeace France, FSU, Oxfam, SUD éducation, Amis de la Terre, CGT Educ’Action) membres de l’Alliance écologique et sociale se sont rassemblées devant la Direction des services Départementaux de l’Education Nationale de l’Essonne, Boulevard de France, à Evry-Courcouronnes à 14h pour appeler à une réelle rénovation du bâti scolaire et faire entendre les témoignages du terrain sur les conditions de travail et d’étude de nombreux établissements.

Alors que les épisodes de canicule se multiplient et s’intensifient, l’inadaptation des écoles et établissements scolaires (isolation thermique, protections solaires, ventilation, végétalisation…) dégrade les conditions de travail et d’apprentissage de toutes et tous. En hiver, l’absence d’isolation ou de ventilation adéquate dégrade la qualité de l’air et fait grimper les factures de chauffage à des niveaux insoutenables. Elle renforce les injustices scolaires, sociales, territoriales ou sanitaires.

Pour améliorer le quotidien et le travail des élèves et des personnels, protéger leur santé mais aussi répondre aux enjeux écologiques, notamment la nécessaire diminution des émissions de gaz à effet de serre pour limiter le réchauffement climatique, nos associations et syndicats portent des exigences à tous les niveaux et soutiennent des mobilisations d’usager·ères ou de personnels de l’Éducation nationale. Ce rassemblement a été l’occasion de présenter la situation bien souvent invivable dans de trop nombreux établissements et d’exiger que des mesures soient prises localement et nationalement pour financer la rénovation écologique du bâti scolaire.

Ludovic, enseignant dans le premier degré a témoigné “Il n’était pas rare que la semaine dernière dans certaines classes il faisait plus de 35°C. En hiver, on a mesuré 10°C dans certaines écoles. Et lorsqu’on demande à notre hiérarchie pour avoir des solutions, pour prendre soin de nous et de nos élèves, les réponses se limitent à dire de boire aux élèves ou d’aller dans un endroit frais de l‘école. Mais ça n’existe pas !

Milena, enseignante dans le secondaire regrette que “les rénovations ne soient pas toujours la priorité de la région puisqu’au lycée Rosa Parks de Montgeron, elle préfère investir 500 000 € dans un système de surveillance par caméra plutôt que dans la rénovation énergétique du lycée qui en aurait pourtant bien besoin”. Mais elle ajoute que “des luttes payent. exemple du Lycée Brassens d’Evry dans lequel le bâti est vraiment dégradé ( fuîtes, rats etc) et c’est uniquement après 6 jours de grève que les collègues ont obtenu la promesse que la région allait faire des travaux dans leur établissement.”

Sylvain, a ainsi relaté qu’au lycée de Monges, “des élèves se sont évanouis pendant qu’ils composaient pendant le bac, on est vraiment dans l’impossibilité de travailler, c’est vraiment indigne ! Dans les collèges, beaucoup ont des préfabriqués, le matin en hiver parfois il y a du gel sur la table !”

Cette initiative est le point de départ d’une campagne composée de plusieurs étapes. Une vaste enquête a été initiée à destination de celles et ceux qui font l’École au quotidien et qui devraient plus souvent avoir leur mot à dire. Les résultats exhaustifs et les situations de terrain seront portés au ministère, dans les rectorats et les services départementaux de l’Éducation nationale, mais aussi auprès des collectivités propriétaires de bâtiments pour exiger la mise en œuvre de mesures. Un rapport sera publié en septembre pour affiner le diagnostic et construire nos exigences pour un plan national de rénovation du bâti scolaire, afin de protéger les élèves et les personnels, d’assurer la continuité du service public d’Éducation, mais aussi pour construire et rénover un bâti scolaire adapté aux défis de l’École de demain.

Télécharger le communiqué de presse

Service social scolaire : Enquête sociale “ASI/ISIC” totalement déconnectée de la réalité et des besoins !

 

Une enquête pour masquer le manque de moyens
Le ministère impose cette année une nouvelle enquête sociale composée de deux
volets : l’accompagnement social individuel (ASI) et l’intervention sociale d’intérêt collectif (ISIC). Officiellement, elle servirait à « mieux cibler les besoins des élèves » et à « élaborer des politiques sociales éducatives ». En réalité, il s’agit d’un outil de pilotage déconnecté de nos réalités de terrain.

Retrouvez notre tract statistiques INFO CNU 1997