dimanche 29 novembre 2020

Personnels de Vie scolaire sous tension ! Mobilisation le 1er décembre

 

 

 

 

Personnels de Vie scolaire sous tension !

 

Depuis le début de la crise, les services de Vie scolaire sont en surchauffe et travaillent sous tension permanente. Les établissements scolaires sont des lieux de contamination comme les autres. Ainsi, entre la gestion des absences des élèves en augmentation dans la période, l’application du protocole pour la demi-pension et les internats, les équipes sont au bord de l’épuisement. Il est temps de dire Stop !

 

La CGT Éduc’action appelle à une journée
« Vie Scolaire morte ».
Toutes et tous en grève le 1er décembre !!

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 Retrouver l'appel intersyndicale de soutien à toutes les actions

La CGT Éduc’action quitte le Grenelle de l’Éducation

 

 

 

La CGT Éduc’action quitte le Grenelle de l’Éducation

 

Pour beaucoup de ministres, réunir un « Grenelle » c’est évoquer l’Histoire et les accords de 68 pour marquer durablement et symboliquement leur action gouvernementale. Peu importe l’objectif initial, la méthode ou les moyens. La CGT Éduc’action rappelle que les accords de Grenelle en mai 68 ont abouti à des avancées certaines dans le monde du travail, imposées par le rapport de force.
Jean-Michel Blanquer veut, lui aussi, son « Grenelle » lancé le 22 octobre à grand renfort de communication.
Dans ce « Grenelle de l’Éducation », de dialogue social, il n’en est pas question ou si peu… En effet, les ateliers, dont la synthèse est probablement déjà écrite, sont dirigés par des personnalités de la société civile non spécialistes des questions abordées et par des hauts fonctionnaires de l’administration.

Les enseignants et enseignantes dans tout cela, ne pèsent pas grand-chose, tout comme les organisations syndicales, alors qu’il est d’abord question de nos métiers, de nos missions, de nos carrières (mobilité, rémunérations…) et d’une certaine vision de l’Institution.
La CGT Éduc’action a néanmoins participé aux premiers ateliers et force est de constater que les échanges ne sont pas de nature à répondre aux interrogations de plus en plus nombreuses que les personnels ont sur le sens même de leurs métiers.
Bien au contraire, les modalités d’organisation des débats et les pistes de travail des ateliers confirment nos craintes. Ce « Grenelle » vise à modifier en profondeur le métier des enseignant·es en contrepartie d’une hypothétique revalorisation pluriannuelle.
Au sujet de la revalorisation promise par le ministre, les pistes travaillées dans l’atelier dédié du « Grenelle » sont particulièrement inquiétantes tant elles tendent à hiérarchiser les priorités entre les catégories de personnels et à induire une individualisation des rémunérations. La CGT Éduc’action combattra toute volonté d’instaurer la concurrence entre les personnels et continue d’exiger une revalorisation des salaires, c’est-à-dire de la valeur du point d’indice et une amélioration des grilles indiciaires, de l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale quel que soit leur statut.
La CGT Éduc’action refuse de servir de caution à ce qui s’apparente à une campagne de communication et de promotion du ministre, lourde de menace sur les statuts et les conditions de travail des personnels.
Pour toutes ces raisons, la CGT Éduc’action a pris la décision de ne plus participer aux travaux du « Grenelle de l’Éducation ». Elle alerte les personnels sur les attaques prévisibles contenues dans ce « Grenelle ». Pour la CGT Éduc’action il est urgent de construire une mobilisation unitaire la plus large possible pour faire entendre les revendications des personnels et pour exiger une véritable revalorisation, des créations massives de postes et une amélioration des conditions de travail.

Montreuil le 25 novembre

 


Soutien aux mobilisations des AED

 

 

 

Soutien aux mobilisations des AED


Depuis le début de la crise sanitaire, les équipes de vie scolaire sont en première ligne : manque de protection face à la circulation du virus, déstabilisation de leurs missions face à la mise en place des protocoles sanitaires dans les établissements, changements de lieu de travail incessants et abusifs pour faire face au manque de moyens de remplacement dans les vies scolaires.


Cette crise est un révélateur de la situation de précarité inacceptable des AED : raccourcissement de la durée des contrats, exclusion des perspectives de revalorisation, absence de perspectives concernant le versement de la prime REP et REP+.

Pour toutes ces raisons, les AED se sont très fortement mobilisé-e-s à l’occasion de la grève du 10 novembre appelée par nos syndicats. Dans plusieurs académies la mobilisation se poursuit, y compris par des actions de grève, et connaîtra un prochain temps fort le 1er décembre.

Nos organisations appellent les AED à faire valoir collectivement leurs droits, et à poursuivre et renforcer les mobilisations, à commencer par le 1er décembre. Des préavis de grève ont été déposés à cet effet.

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Refusons le calendrier du Bac !

 

 

 

Refusons le calendrier du Bac !

 

Depuis le mois de mars et le premier confinement, les élèves comme les personnels de lycée ont été mis à rude épreuve : stress, perturbation du fonctionnement des cours, parfois rupture des enseignements. Or, pour la rentrée 2020 ni mesures sanitaires, ni réelles mesures pédagogiques n’ont été prises. Aujourd’hui, nous sommes de nouveau dans une forme de confinement, les difficultés des élèves risquent de s’aggraver mais le ministère persiste : ni moyens spécifiques, ni réorganisation réelle du baccalauréat. Cela suffit ! 

 

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Revalorisation : ne pas oublier les professeurs documentalistes !

 

 

 

Revalorisation : ne pas oublier les professeurs documentalistes !

 

Le projet de décret portant sur l’attribution d’une prime d’équipement informatique présenté par le ministère le lundi 23 novembre dans le cadre du GT ministériel exclut les professeurs documentalistes du bénéfice de cette prime. Pour les organisations syndicales SNES-FSU, UNSA, CFDT, CGT Educ’action, SNALC et pour l'APDEN cela est inacceptable.

En effet, au quotidien, pour mener à bien l’ensemble de ses missions, comme les autres enseignants, le professeur documentaliste s’appuie sur son équipement personnel en dehors de son service dans l'établissement : veille informationnelle, communications avec l'extérieur et la communauté éducative, réunions et formations à distance, préparations de cours et évaluations.

Nous rappelons les missions du professeur documentaliste décrites dans sa circulaire de mission (circulaire n° 2017-051 du 28-3-2017) :

– « le professeur documentaliste est enseignant et maître d’œuvre de l’acquisition par les élèves d’une culture de l’information et des médias ». Ces informations / médias sont désormais très largement numériques et la préparation des séances pédagogiques se fait le plus souvent sur son propre matériel ;

– « Le professeur documentaliste est acteur de l'ouverture de l'établissement sur son environnement éducatif, culturel et professionnel. » ;

– « le professeur documentaliste assure une veille professionnelle, informationnelle, pédagogique et culturelle » ;

– « le professeur documentaliste participe à la définition du volet numérique du projet d’établissement ».

Toutes ces missions impliquent nécessairement un fort usage de son équipement personnel.

Les organisations syndicales SNES-FSU, UNSA, CFDT, CGT Educ’action, SNALC et l'APDEN exigent que le ministre intègre les professeurs documentalistes dans les bénéficiaires de la prime d’équipement informatique.

Au-delà, le métier de professeur documentaliste doit être pleinement reconnu.

En particulier, ils doivent pouvoir être rémunérés au même taux que les autres professeurs certifiés pour leurs travaux supplémentaires et voir leur indemnité de sujétion particulière revalorisée à hauteur de la part fixe de l’ISOE. Ils doivent aussi, comme les autres professeurs, bénéficier d’une revalorisation de leur rémunération et d’une amélioration de leurs conditions de travail.

Montreuil le 25 novembre 

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Lire également le courrier adressé au ministre au format 

Signez massivement la pétition
Reconnaissance du métier de professeur documentaliste

 


Avenir lycéen : toute la lumière doit être faite

 

 

 

Avenir lycéen : toute la lumière doit être faite

 

La CGT Éduc’action est consternée par les révélations sur les liens troubles entre le ministère de l’Éducation nationale et le syndicat « Avenir lycéen ».

Si les faits étaient avérés, il s’agirait rien de moins que de détournements de fonds publics de la part de cette organisation sans que le ministère, pourtant informé, n’y trouve rien à redire ou presque, du moins avant la sortie de l’article de Médiapart.

De même, la CGT Éduc’action considère comme gravissime l’idée que les services de l’Éducation nationale, jusqu’au Directeur général de l’enseignement scolaire de l’époque, auraient contribué à créer de toute pièce et appuyé un syndicat lycéen « étrangement » en accord total avec la politique du ministre.

Ce serait, si c’était confirmé, une manipulation scandaleuse de lycéens et lycéennes et une attaque contre les principes même de la démocratie lycéenne que les personnels tentent de faire vivre au quotidien dans leurs établissements et dont le ministère est censé être le garant.

Rappelons que sur la même période le ministère diminuait sans aucune raison les subventions dédiées aux syndicats lycéens opposés à la réforme du baccalauréat.

Rappelons surtout que pendant que le ministère choyait « Avenir lycéen », le ministre lançait une vaste campagne de répression contre les lycéen·nes et personnels coupables uniquement d’avoir manifesté leur opposition à sa catastrophique réforme du lycée.

La CGT Éduc’action demande qu’une commission d’enquête parlementaire et la justice fassent toute la lumière sur les agissements du ministère et sur la responsabilité de chacun·e, à tous les niveaux.

Si les faits étaient avérés, notamment l’implication du DGESCO, elle estime que le ministre devra en tirer toutes les conséquences nécessaires.

Montreuil, le 23 novembre 2020

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dimanche 22 novembre 2020

REVALORISATIONS : Une superposition de mesures inconséquentes

 

 

 REVALORISATIONS

Une superposition de mesures inconséquentes

Le ministère a présenté aux organisations syndicales ses arbitrages concernant les revalorisations salariales des personnels de l’Éducation nationale à compter de 2021. Au regard de ces annonces, la CGT Éduc’action pointe l’inconséquence du ministère sur une question pourtant essentielle pour les personnels. De plus, le ministre conditionne une éventuelle loi de programmation pluriannuelle aux conclusions du Grenelle de l’Éducation et au soutien des futures propositions ministérielles par les organisations syndicales. Intolérable. Pour le moment, les revalorisations ne concerneraient que 31% des personnels enseignants, CPE et PsyEN et se limitent seulement à 400 millions pour 2021 puis à 500 millions d’euros annuels à partir de 2022. Loin, très loin de la révolution annoncée par le ministre...

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Des annonces qui ne sont pas à la hauteur des enjeux !

 

 

 

Des annonces qui ne sont pas à la hauteur des enjeux !

 

Jean-Michel Blanquer a annoncé, lundi, ses premières décisions pour la revalorisation des enseignantes et enseignants : 400 millions pour 2021 puis à 500 millions d’euros annuels à partir de 2022;

Si plusieurs échanges ont eu lieu avec les organisations syndicales, il est inexact de parler de négociations salariales.

La plupart des organisations syndicales avaient demandé le dégel de la valeur du point d’indice de la Fonction publique et une négociation sur les grilles de rémunérations.

Le ministre a d’emblée écarté toute discussion sur ces sujets et a fait le choix de primes plutôt que d’une augmentation indiciaire.

La « prime d’attractivité » annoncée va de 36 euros par mois (à l’échelon 7) jusqu’à 100 euros net par mois (à l’échelon 2). Elle ne concernera que 31 % des personnels enseignants, qui sont dans les quinze premières années de leur carrière. Pour les autres pas grand-chose !

Le ministre conditionne la mise place d’une loi de programmation pluriannuelle à l’issue des travaux du Grenelle de l’Éducation.

Son objectif est de ne mettre en place des « évolutions que systémiques » du métier d’enseignant, ce que nous traduisons par de potentielles remises en cause des missions et des statuts en contrepartie d’une hausse de salaire.

Le ministre a aussi annoncé une prime annuelle d’équipement informatique de 150 euros net, ce montant est notoirement insuffisant pour permettre aux enseignantes et enseignants de s’équiper en matériel, logiciels, consommables sans oublier une nécessaire connexion Internet.

Nous constatons malheureusement que cette aumône ne sera même pas accordée aux conseillères et conseillers principaux d’éducation et nous n’avons pas de certitude quant à son attribution aux professeurs documentalistes.

La prime de 450 euros pour les directrices et directeurs d’école est pérennisée l’an prochain, mais cette annonce s’accompagne aussi de la poursuite de discussions inquiétantes sur l’évolution de leur rôle et de leurs missions.

Aucune mesure salariale n’est annoncée pour les 110 000 AESH alors que Jean-Michel Blanquer prétend vouloir faire de l’école inclusive une priorité.

Les annonces du ministre sont loin de compenser les pertes abyssales de pouvoir d’achat subies par les personnels de l’Éducation durant les vingt dernières années.

La crise sanitaire place les personnels de l’Éducation nationale en première ligne pour assurer le fonctionnement de notre système éducatif en période de confinement. Pour recruter des personnels enseignants il sera nécessaire de rendre les carrières attractives.

Jean-Michel Blanquer et le gouvernement ne l’ont pas compris et les salaires des enseignantes et enseignants français resteront toujours inférieurs à la moyenne européenne.

Montreuil, le 18 novembre 2020

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Un protocole qui méprise les AESH !

 

 

 

Les protocoles s’enchaînent sans que la situation des AESH soit vraiment prise en compte. Malgré la demande incessante de masques FFP2, de masques inclusifs, de gants, surblouses, visières et lingettes nécessaires à la sécurité de leur fonction, le ministère semble faire la sourde oreille : les AESH continuent d’être ignoré·es et leurs problématiques minimisées !

★ Il est difficile de faire respecter aux élèves en situation de handicap le port du masque, le fait de ne pas le toucher, de ne pas se moucher ou de ne pas s’essuyer avec. Les parents, qui doivent fournir les masques, n’ont pas forcément les moyens pour que le protocole soit respecté : les élèves ne disposent donc pas de suffisamment de masques pour les changer.

★ La distanciation étant impossible, les AESH, en première ligne, doivent, pour un accompagnement de qualité, être à côté des élèves. Pour ne pas perturber le cours, ces personnels se tiennent très proches des élèves pour entendre et être entendus, le masque diminuant la portée du son.

★ Les AESH, de par leur fonction, doivent aussi réaliser des gestes liés aux actes de la vie courante (toilettes, aide au repas, actes médicaux,…) qui restent d’une grande promiscuité. Sans protection spécifique, ces AESH sont mis·es en danger !

★ Les Pials entraînent des brassages supplémentaires : la multiplication des élèves à accompagner et les déplacements dans différents établissements augmentent la possibilité de cas contacts ce qui met en danger ce personnel.

★ Nombre de personnels ne sont pas remplacés d’où une augmentation de la charge d’élèves par AESH. Dans certains cas, les élèves, sans AESH, doivent rester à la maison.

★ Des chef·fes d’établissement continuent d’exiger des AESH des tâches hors mission : désinfection, surveillance des récrés, surveillance des classes, accompagnement d’élèves non notifié·es...

★ Avec le nouveau passage en distanciel, des AESH se retrouvent dans la même situation qu’en mars, sans matériel, sans codes d’accès, sans les moyens nécessaires à une connexion informatique, le ministère n’ayant pas jugé bon de leur donner une prime d'équipement informatique !

★ La mise en place des demi-groupes dans les lycées ne doit pas conduire à une augmentation du temps de travail des AESH (cours en présentiels, cours et aide aux devoirs en distanciels). Enfin, les personnels subissent des directives ni claires ni réalisables, changeant constamment, avec un manque d’information qui renforce les angoisses des personnels, notamment pour les cas positifs avérés ! La CGT Éduc’action rappelle que les AESH, qui sont des agent·es de l’Éducation nationale, doivent être traité·es avec respect, avec une prise en compte de la pénibilité et de la charge de travail décuplées par la situation sanitaire. Un protocole spécifique est exigé ainsi que des moyens pour leur permettre d’exercer leur fonction avec dignité !

Montreuil, le 18 novembre 2020

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Lire également l'analyse de l’enquête du Collectif AESH national CGT Éduc’action sur l'année 2019-2020

 

Proposition de loi de “Sécurité Globale” : les libertés publiques en danger

 

Des milliers de personnes ont manifesté à Paris, Rennes et Lyon contre la proposition de loi de “sécurité globale” mardi 17 novembre à l’appel des organisations syndicales et de défense des droits humains. Cette proposition contient de nombreuses atteintes au droit de la vie privée, à la liberté d’informer, au principe d’égalité et à des principes constitutionnels de légalité des peines et délits.

Plusieurs centaines de manifestant.es se sont rassemblé.es mardi 17 novembre aux abords de l’Assemblée nationale pour contester la proposition de loi de “sécurité globale” portée par la majorité et dont l’examen commençait le même jour.

En ligne de mire : l’article 24 qui punit de 45 000 euros d’amendes et un an de prison la diffusion de "l’image du visage ou tout autre élément d’identification" d’un policier ou gendarme en fonction, dans le but de "porter atteinte à son intégrité physique ou psychique".

C'est une atteinte à la liberté d’informer 

Un avis partagé bien au-delà des frontières. La proposition de loi a valu à Emmanuel Macron un sévère rappel à la loi par le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme de l'ONU : « L’information du public et la publication d’images et d’enregistrements relatifs à des interventions de police sont non seulement essentiels pour le respect du droit à l’information, mais elles sont en outre légitimes dans le cadre du contrôle démocratique des institutions publiques ». 

La liberté d’informer n’est pas la seule liberté menacée par cette proposition de loi, qui élargit également la possibilité pour la police d’avoir recours aux caméras piétons (article 21) ou aux caméras « aéroportées », notamment les drones équipés de caméras (article 22).

Ce texte représente une nouvelle remise en cause de la liberté de manifester

L’utilisation de caméras et drones permettant la reconnaissance faciale des militant.es lors de manifestations constitue un outil supplémentaire de surveillance généralisée.

Autre point d'inquiétude : l’élargissement des missions des agents de sécurité privée, qui se verront confier des missions de service public, tandis que les polices municipales se voient dotées de prérogatives importantes qui relèvent pourtant des missions de l’État. 

Cet ensemble de dispositions concourt à un processus de privatisation à peine déguisée qui remet en cause les principes d’égalité.

En 1789, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen affirme le droit inaliénable à la sûreté qui protège les citoyen.nes de l’arbitraire de l’État et l’immunise contre les arrestations ou les emprisonnements arbitraires. Le tout sécuritaire ne peut être la réponse à la crise que traverse notre société.

Pour la CGT, les solutions sont à trouver par une autre répartition des richesses, par une politique marquée du sceau de la justice et du progrès social et la mise à bas des politiques d’austérité menées ces dernières années par les gouvernements successifs.

Recul de l’âge légal de la retraite à 63 ans, vote au Sénat : une tentative inacceptable !

 

Au détour des débats sur le PLFSS (projet de loi de financement de la sécurité sociale) – dont les sénateurs ont confirmé les orientations toutes entières tournées vers plus d’économies au détriment de la santé des citoyens – un élu républicain propose un amendement honteux sur les retraites. La majorité sénatoriale n’hésite pas, alors, samedi soir, en plein confinement, à le voter en douce !

Cet amendement introduit dans la loi de financement de la Sécurité Sociale rien de moins qu’une réforme en profondeur du système de retraites actuel.
Il repousse l’âge légal de départ à la retraite dans un premier temps à 63 ans pour tout le monde dès 2025.
Il introduit même une double peine puisqu’il accélère l’allongement de la durée de cotisations nécessaires pour bénéficier d’une pension à taux plein. Ainsi, avec ce projet, il faudrait cotiser 43 ans, dès la génération née en 1965.
C’est une provocation indécente alors que plus de 800 000 jeunes, pénalisés par la crise sanitaire, ne peuvent s’insérer dans la vie active, que les licenciements dans les entreprises se succèdent, que le chômage et la pauvreté menacent des centaines de milliers de personnes.
C’est également une proposition purement idéologique et libérale totalement inefficace alors qu’au contraire il faut maintenant réduire le temps de travail en passant aux 32 heures. Il faut, en effet, travailler toutes et tous, moins et mieux et ainsi reconnaître le droit à des départs anticipés avant 60 ans, notamment pour les métiers pénibles.
Personne ne peut oublier l’épuisement des soignants : infirmières, aides-soignantes, aides à domicile et autres salariés du commerce, du nettoyage ou du traitement des déchets ... Tous ces travailleur.euses dont l’espérance de vie en bonne santé serait inférieure à l’âge légal de départ en retraite prévu par cet amendement parlementaire...
Députés comme sénateurs, en votant les orientations gouvernementales du PLFSS, détruisent notre Sécurité sociale alors qu’elle nous protège, notamment en matière de retraite, parce qu’elle est fondée sur la richesse produite par le travail et sur la solidarité entre les professions et entre les générations.
La CGT condamne cette manœuvre sénatoriale d’autant plus honteuse qu’elle se produit en pleine crise économique et sociale. Elle exige l’abandon de toute mesure de régression en matière de retraite et que le gouvernement s’exprime clairement en annonçant l’abandon d’un projet rejeté par la majorité de la population mobilisée l’an dernier.

Montreuil, le 16 novembre 2020

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Mouvements 2021

 

  • 1er degré Mouvement 2021 second degré Notre encart "spécial mouvement 2021" du PEF n°165 avec toutes les explications sur le mouvement du 1er2nd degré, ATSS et sur les demandes de postes à l'étranger ou dans les DOM-COM-POM

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PEF 165 MUT

 

PEF 165 MUT

Sommaire

 

p. 2 Édito
p. 3 et 4 Mouvement second degré : Mouvement inter et intra-académique
p. 5 Dépôt des candidatures et formulation des vœux
p. 6 Suivi de la candidature
p. 7 Barèmes et types de demandes
p. 8 et 9 Stagiaires
p. 10 Affectation en éducation prioritaire
p. 11 Demandes au titre du Handicap
p. 12 à 15 Demandes à caractère familial
p. 16 et 17 Mouvement spécifique
p. 18 Directeur·trice délégué·e aux formations
p. 19 et 20 Outre-Mer (DOM, COM, POM)
p. 21 Tableau - Éléments de rémunération...
p. 22 Récapitulatif du calendrier
p. 23 Enseigner à l’étranger/Andorre
p. 24 Mouvement Premier degré
p. 25 Assistants Sociaux et Conseillers Techniques de Service Social
p. 26 à 28 Personnels administratifs et ITRF
p. 28 Recours administratif
p. 29 Modèle de lettre
p. 30 et 31 Coordonnées académiques de la CGT Éduc’action

Mouvement 2021 Second degré

 

MOUVEMENT NATIONAL À GESTION DÉCONCENTRÉE DES PERSONNELS ENSEIGNANTS DU SECOND DEGRÉ ET DES PERSONNELS D'ÉDUCATION ET D'ORIENTATION 

  • DATES ET MODALITES DE DEPOT DES DEMANDES DE PREMIÈRE AFFECTATION, DE MUTATION ET DE RÉINTÉGRATION (arrêté du 13-11-2020) :
Inscription sur SIAM entre le 17 novembre 2020 à 12h00 et le décembre 2020 à 12h00

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Sommaire

 

p. 2 Édito
p. 3 et 4 Mouvement second degré : Mouvement inter et intra-académique
p. 5 Dépôt des candidatures et formulation des vœux
p. 6 Suivi de la candidature
p. 7 Barèmes et types de demandes
p. 8 et 9 Stagiaires
p. 10 Affectation en éducation prioritaire
p. 11 Demandes au titre du Handicap
p. 12 à 15 Demandes à caractère familial
p. 16 et 17 Mouvement spécifique
p. 18 Directeur·trice délégué·e aux formations
p. 19 et 20 Outre-Mer (DOM, COM, POM)
p. 21 Tableau - Éléments de rémunération...
p. 22 Récapitulatif du calendrier
p. 23 Enseigner à l’étranger/Andorre
p. 24 Mouvement Premier degré
p. 25 Assistants Sociaux et Conseillers Techniques de Service Social
p. 26 à 28 Personnels administratifs et ITRF
p. 28 Recours administratif
p. 29 Modèle de lettre
p. 30 et 31 Coordonnées académiques de la CGT Éduc’action

 

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  • DOSSIER SYNDICAL DE MUTATION : 


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  • Mouvement spécifique 2021

- Directeurs délégués aux Formations PLP et PLP requérant des compétences professionnelles particulières :

Lire la page du PEF 165 consacrée au Mouvement spécifique DDF

Mouvement 2021 1er degré

 

MUTATION 2021
CHANGEMENT DE DÉPARTEMENT DES ENSEIGNANTS DU PREMIER DEGRÉ - RENTRÉE 2021

  • Textes officiels
  • Publications syndicales
  • Calendrier des opérations
  • Dossier syndical de mutation

 Demandes de mutation uniquement par internet via I-Prof.
Ouverture du serveur : du 17 novembre (12h) au 8 décembre 2020 (12 h).

  • NOTRE PUBLICATION DANS LE PEF N°165 CONCERNANT LE MOUVEMENT 2021 "PREMIER DEGRÉ

  • FICHE SYNDICALE DE SUIVI DES PERMUTATIONS 1ER DEGRÉ  (à venir) - (Dossier à retourner à la CGT-Éduc'action)
  • Accès par Internet au système d’information et d’aide aux mutations (SIAM)
    L’accès à SIAM peut se faire de tout poste informatique connecté à Internet selon les modalités suivantes.
    Pour se connecter, l’enseignant doit :
    Accéder sur son “bureau virtuel” en tapant l'adresse internet http://www.education.gouv.fr/personnel/iprof.html 
    Cliquer sur le lien “accéder à I-Prof par l’académie” (une carte des académies apparaît), puis sur l’académie où il est actuellement affecté ;
    S’authentifier en saisissant son “compte utilisateur” et son “mot de passe” qui lui ont déjà été communiqués lors du déploiement du projet I-Prof dans votre département, puis valider son authentification en cliquant sur le bouton “Connexion” ;
    Attention : Si l’enseignant a modifié son mot de passe en utilisant les outils proposés par le bureau virtuel, il doit continuer à l’utiliser pour de nouvelles connexions.
    Ensuite, il doit cliquer sur l'icône I-Prof pour accéder aux différents services Internet proposés dans le cadre de la gestion de sa carrière.
    Enfin, il doit cliquer sur le bouton “Les services”, puis sur le lien “SIAM” pour accéder à l’application SIAM premier degré.
    Cette application permet à l’enseignant en particulier de saisir ses vœux de mutation et de consulter les éléments de son barème ainsi que les résultats du mouvement interdépartemental.
    Attention : L’enseignant ayant initié une demande de mutation par SIAM recevra son accusé de réception uniquement dans sa boîte électronique I-Prof. Vous informerez précisément les candidats de cette modalité.
    Inscription en ligne sur I-prof SIAM

  • Calendrier des opérations.

 

DATES

OPERATIONS

Lundi 16 novembre 2020

Ouverture de la cellule info-mobilité 1er degré de 9h30 à 19h (tél : 01 55 55 44 44)

Mardi 17 novembre 2020 à 12h00 (heure Métropole)

Ouverture des inscriptions au mouvement interdépartemental dans SIAM1

Mardi 8 décembre 2020 à 12h00 (heure Métropole)

Clôture des inscriptions pour les candidats dans l’application SIAM1

Fermeture de la cellule info-mobilité.

Mercredi 9 décembre 2020

Envoi des confirmations de candidatures dans la boîte aux lettres I-Prof du candidat par les services départementaux.

Mercredi 16 décembre 2020

Date limite de retour des confirmations de demande de changement de département avec pièces justificatives jointes aux directions des services départementaux de l’éducation nationale (cachet de la Poste faisant foi).

Toute confirmation non retournée dans les délais fixés invalide la participation du candidat.

Mardi 19 janvier 2021

Date limite de réception par les services des demandes tardives pour rapprochement de conjoints ou des demandes de modifications de la situation familiale :

Mercredi 20 janvier 2021

Affichage des barèmes initiaux dans Siam par les DSDEN

Du mercredi 20 janvier au mercredi 3 février 2021

Phase de vérification des barèmes par les enseignants

Lundi 8 février 2021

Affichage des barèmes définitifs arrêtés par les IA-DASEN dans Siam

Jeudi 11 février 2021

Date limite de réception par les DSDEN des demandes d’annulation de participation au mouvement Interdépartemental

Mardi 2 mars 2021

Transmission des résultats aux participants

 

Pour plus d'information, consulter notre page 1er degré,  rubrique :

"Mouvement national interdépartemental 1° degré 2021 "  comprenant la fiche de suivi syndical "papier"

(Voir ci-dessous)

vendredi 13 novembre 2020

Continuité pédagogique: où en sommes-nous?

 

Continuité pédagogique: où en sommes-nous?

Lorsqu’il dit mi-mars que « tout est prêt pour la continuité pédagogique », notre ministre - outre qu’il ment au vu des dysfonctionnements - ne s’intéresse qu’à l’aspect purement technique. Or, la continuité pédagogique est avant tout une question humaine.

Enseigner par télétravail n’a rien d’instinctif. Il ne suffit pas d’allumer un ordinateur et de rentrer dans la matrice ! Pour un·e enseignant·e, cela commence par la maîtrise des outils numériques nécessaires. De plus, cette situation est une nouveauté à laquelle nous devons nous habituer en urgence, sans aucune préparation ni formation et souvent dans la plus grande improvisation. Surtout, la préparation d’un cours en télé-enseignement ne peut se concevoir de la même manière qu’une séquence en présentiel et n’en aura jamais l’efficacité. Il y a dans un cours tellement de petits gestes, de remarques, de signaux qui sont le moteur de notre pédagogie. Ce sont ces interactions qui nous permettent d’aider les élèves à surmonter leurs incompréhensions, leurs erreurs, leurs difficultés.

 

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Suite au succès de la grève du 10 novembre, poursuivre la dynamique

 

 

 

 

Suite au succès de la grève du 10 novembre, poursuivre la dynamique

 

Nos organisations se félicitent du succès de la grève du 10 novembre, particulièrement dans ce contexte de l’état d’urgence sanitaire et quelques jours à peine après la reprise. L’annonce de la grève avait certes déjà contraint le ministre à des annonces sur les lycées, mais nous sommes encore loin de ce qu’il faudrait pour assurer la sécurité sanitaire des personnels, des élèves et de leurs familles et aucune mesure n’a été présentée pour les écoles et les collèges. L’organisation des demi-groupes, lycée par lycée, et sans moyen supplémentaire, ne doit pas conduire à aggraver les inégalités entre établissements. Les allégements d’effectifs demandés par les équipes éducatives doivent être mis en place sans remettre en cause les obligations statutaires et réglementaires des personnels.

Les mesures annoncées ne seront pas suffisantes pour permettre à l’École de faire face longtemps à la deuxième vague épidémique. Il faut pour cela des recrutements massifs de personnels, à commencer par l’admission des listes complémentaires.

Nos organisations appellent les personnels à maintenir cette dynamique revendicative, en organisant des réunions pour faire le point sur la situation. Elles les invitent à agir en direction des DASEN, des recteurs et du ministre.

Nos organisations soutiennent les initiatives d’ores et déjà prévues localement et rappellent qu’elles ont déposé des préavis afin de permettre, au regard des contextes locaux, la poursuite des actions.

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Nous ne renoncerons pas aux libertés démocratiques et syndicales ! Arrêt immédiat de la répression des mobilisations lycéennes !

 

 

 

Nous ne renoncerons pas aux libertés démocratiques et syndicales !

Arrêt immédiat de la répression des mobilisations lycéennes !

Les organisations FSU, FNEC FP-FO, Sud Education, CGT Educ’action, FCPE, UNL, Solidaires lycéens et FIDL condamnent toutes les formes de remise en cause des libertés démocratiques et syndicales. Elles condamnent fermement la répression dont ont été victimes certains lycéens cette semaine, mobilisés sur leurs revendications.

Pourtant, comme des milliers de personnels de l’Education nationale et de parents d’élèves, ces derniers demandent des moyens pour faire face à la crise et de meilleures conditions d’apprentissage.

Au Lycée Colbert à Paris, des policiers ont chargé et frappé des élèves et ont vidé leur gazeuse à bout portant sur certains d’entre eux. La police a verbalisé, au motif de non-respect du confinement, une vingtaine de lycéens. Dans d’autres villes, à Lyon, à Saint-Denis, des élèves ont été placés en garde à vue.

La liberté d’expression que le gouvernement appelle à respecter et défendre doit rester un principe intangible et un droit pour tous. Nous demandons que cette répression contre la mobilisation légitime des lycéens cesse immédiatement. Nous demandons la levée immédiate des sanctions, des gardes à vue et des verbalisations.

 A Montreuil, le 8 novembre 2020

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Halte à l’acharnement antisyndical à Melle (79) !

 

 

 

Halte à l’acharnement antisyndical à Melle (79) !


Nos quatre collègues du lycée Desfontaines de Melle (79) ont comparu devant leur conseil de discipline du 12 au 16 octobre en raison de leur participation à des rassemblements contre la mise en place des
E3C.

La rectrice de l’académie de Poitiers persiste aujourd’hui dans sa volonté de réprimer nos collègues pour des faits de grève, et a prononcé des sanctions allant du blâme au déplacement d’office.

Le droit de revendiquer, de se réunir, de manifester ne sont pas négociables. Dans bon nombre d’académies, des enseignantes et enseignants, des militantes et militants syndicalistes, se sont vus inquiété-e-s et poursuivi-e-s pour fait de grève. La répression doit cesser.

Une large mobilisation qui s’est traduite par une manifestation nationale à Poitiers, le 12 octobre, et de nombreux rassemblements, dont le 14 octobre, témoigne du fait que les personnels de l’Éducation nationale soutiennent massivement les 4 de Melle.

Nos organisations exigent le retrait immédiat des sanctions prononcées à l’encontre de nos camarades de Melle, et exigent l’arrêt total de la répression anti-syndicale et des mesures et procédures engagées contre tous les personnels ayant participé à des actions syndicales contre les réformes et le Bac Blanquer, à Melle comme ailleurs.

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Lire également le courrier intersyndical adressé au ministre au format 

samedi 7 novembre 2020

Protocole sanitaire : pour le ministre, tout va bien et pour les lycées c’est « débrouillez-vous » !

 

 

Protocole sanitaire :

pour le ministre, tout va bien et pour les lycées c’est « débrouillez-vous » !

 

 

Le ministre de l’Éducation a annoncé jeudi soir un renforcement du protocole sanitaire au lycée en privilégiant un "accueil en demi-groupes", "par niveau" ou "le travail à distance un ou deux jours par semaine". Face à la mobilisation des collègues et des élèves de nombreux·euses chef·fes d’établissement avaient déjà opté pour cette organisation et le ministre n’avait donc pas d’autre choix.

Oui il est prioritaire de réduire les effectifs par classe comme la CGT Éduc’action le revendique depuis le printemps, mais nous dénonçons cette organisation ministérielle hybride choisie aujourd’hui (50% d’enseignement en présentiel et 50% en distanciel). C’est une charge supplémentaire de travail pour les équipes enseignantes.

La CGT Éduc’action affirme que d’autres choix sont possibles et que le présentiel doit rester la priorité avec des mesures sanitaires exigeantes. Pour cela, la CGT Éduc’action continue de revendiquer des cours en effectifs réduits en recrutant massivement des personnels (recrutement de tou∙tes les admis∙es sur listes complémentaires, des admissibles aux concours internes et réemploi de tou·tes les non-titulaires) et en réquisitionnant des locaux permettant l’accueil de tou.tes les élèves.

Concernant l’annonce de l’aménagement des épreuves du bac (annulation des évaluations communes de première et Terminale qui passeront en contrôle continu et maintien des épreuves terminales d’enseignements de spécialité en mars), la CGT Éduc’action rappelle qu’elle est opposée à ces évaluations E3C, source d’iniquité et négation du diplôme national. Elle exige leur transformation en épreuves terminales, l’annulation de la tenue des épreuves de spécialités en mars et la prise en compte par le ministre de la dégradation des conditions d’enseignement en les repoussant au mois de juin.

Si Jean-Michel Blanquer, sous la pression des lycéen·nes et des personnels, a dû adapter le protocole, il reste silencieux sur d’autres problématiques pour les collèges, les écoles et les lycées professionnels. Il ne dit rien sur ces derniers où la « continuité pédagogique » pénalise particulièrement les élèves, sur les conditions d’accueil et d’enseignement en ateliers ou les périodes de stage. De façon plus générale, rien sur les problèmes d’aération, de cantine, d’internat, d’alternance des groupes en lycées et de prise en charge en dehors des cours en présentiel (et donc avec des personnels supplémentaires) ou d’augmentation du nombre de personnels des collectivités.

Il est inadmissible que le ministre se dédouane de ses responsabilités et renvoie l’organisation aux instances locales et aux personnels de direction. Il est responsable de l’impréparation à laquelle nous sommes confronté·es. La CGT Éduc’action exige une dotation d’urgence en personnels et locaux pour ne pas laisser les élèves isolé·es, un cadrage national sur les dédoublements en classe et un travail sur les programmes. Elle refuse toute volonté d’imposer le doublement de la charge de travail des enseignant·es en ajoutant des cours en distanciel à leur service hebdomadaire de cours qui reste maintenu. Elle exige également des moyens pour réduire les effectifs en collège et dans les écoles.

Parce ce que nous connaissons nos métiers, la CGT Éduc’action appelle les personnels à se réunir afin de rédiger des cahiers de revendications dans les écoles, collèges, lycées et services. Elle appelle aussi à participer massivement à la grève nationale du mardi 10 novembre.

Montreuil, 06 novembre 2020

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