samedi 29 août 2020

Rentrée 2020 : Une rentrée à haut risque !

 

 

 

 

Rentrée 2020 :

Une rentrée à haut risque !

 

Cette rentrée scolaire ne ressemble à aucune autre : effets du confinement et conditions sanitaires incertaines sur les apprentissages, fracture numérique qui a contribué à aggraver les inégalités sociales.

Le confinement a aussi mis en lumière les problèmes d’équipement informatique pour les personnels comme pour les élèves et a confirmé que l’état du bâti scolaire n’était pas à la hauteur des enjeux.

Le ministre s’est fixé comme priorité de développer les évaluations standardisées, alors que celles-ci existent déjà et ont fait la preuve de leur inefficacité.

Cette obsession est en décalage complet avec les exigences de cette rentrée. Rien ne semble prêt du côté du gouvernement. Le ministre s’est contenté d’assouplir le protocole sanitaire et de communiquer sur les médias qu’il fréquente avec assiduité.

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RENTRÉE 2020 : GAGNONS UN PLAN D’URGENCE POUR LA VOIE PRO !

 

 

 

RENTRÉE 2020 :

GAGNONS UN PLAN D’URGENCE POUR LA VOIE PRO !


UN BILAN CATASTROPHIQUE


La première année de la mise en place de la transformation de la voie professionnelle est en échec ainsi que nous l’avions annoncé ! La baisse drastique des heures proprement disciplinaires, la mise en place de nouveaux dispositifs utilitaristes (co-intervention et chef- d’oeuvre), et l’apparition des secondes familles de métiers, ont déstructuré les enseignements dans cette voie.

La crise sanitaire a mis en exergue ces attaques contre les contenus de formation et la spécialisation professionnelle. La fracture numérique corollaire des inégalités sociales a touché de plein fouet les élèves de la voie professionnelle. Suivant les filières et les disciplines, le chiffre des «décrocheur·euses» a pu aller jusqu’à 90%. 

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1 milliard d’euros pour l’apprentissage… Rien pour les Lycées Professionnels !

 

 

1 milliard d’euros pour l’apprentissage…

Rien pour les Lycées Professionnels !

 

En recevant les organisations syndicales, le jeudi 4 juin 2020, Emmanuel Macron a annoncé dé-bloquer plus d’un milliard d’euros pour l’apprentissage. En plus des importantes aides déjà existantes de l’État et des Régions, ce seraient 5000 euros supplémentaires pour une entreprise qui engage un mineur. Cette aide serait sans condition pour les entreprises de moins de 250 salarié·es, et avec obligation pour les autres d’atteindre 5% d’alternant·es dans leurs effectifs à l’échéance de la mesure. Les entreprises de moins de 250 salarié·es recevaient déjà 4125 € par embauche. Selon l’entourage de l’ex ministre du Travail, Muriel Pénicaud avec cette mesure, un·e apprenti·e de moins de 20 ans ne coûtera rien à l’employeur.

La crise sanitaire a montré la différence de statut entre les lycéen·nes qui sont élèves et les ap-prenti·es qui sont salarié·es. Pendant la période du confinement, alors que la totalité des lycéen·nes étaient chez eux·elles, certain·es apprenti·es étaient contraint·es d’être au travail dans leur entreprise de “formation”. Les apprenti·es ne sont pas des salarié·es comme les autres. Elles et ils sont dans un cursus de formation professionnelle initiale visant à leur faire acquérir une qualification. Cette crise montre que le statut le plus protecteur pour la formation des jeunes reste bien celui d’élève dans le cadre d’une scolarisation obligatoire de 3 à 18 ans. Plutôt qu’un énième plan de relance de l’apprentissage, la CGT Éduc’action revendique un plan d’urgence pour la voie professionnelle : des moyens pour accueillir tou·tes les jeunes, améliorer les conditions de travail et permettre la réussite des élèves.

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Rentrée 2020 Spécial personnels administratifs

 

 

 

Rentrée 2020

Spécial personnels administratifs

 

Cette rentrée scolaire ne ressemble à aucune autre : effets du confinement et conditions sanitaires incertaines sur les apprentissages, fracture numérique qui a contribué à aggraver les inégalités sociales...

Le confinement a aussi mis en lumière les problèmes d’équipement informatique, pour les personnels comme pour les élèves, et a confirmé que l’état du bâti scolaire n’était pas à la hauteur des enjeux.

Le ministre s’est fixé comme priorité de développer les évaluations standardisées alors que celles-ci existent déjà et ont fait la preuve de leur inefficacité. Cette obsession est en décalage complet avec les exigences de cette rentrée. Rien ne semble prêt du côté du gouvernement.

Le ministre s’est contenté d’assouplir le protocole sanitaire et de communiquer sur les médias qu’il fréquente avec assiduité.

Pour préparer une rentrée dans différentes configurations, il faut revoir la constitution des classes, penser l’organisation de l’établissement, il faut aussi prévoir la diminution des effectifs dans les classes pour des raisons sanitaires et permettre, ainsi, le travail en petits groupes. Pour cela, il faut des moyens supplémentaires.

Après l’octroi de dotations supplémentaires d’emplois (par ailleurs insuffisants) pour le premier degré, il faut également des moyens en plus pour le second degré. 

 

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Une rupture profonde s’impose !

 

Communiqué de presse unitaire

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La rentrée sociale revêt un caractère tout à fait inédit à plus d’un titre. Aux conséquences humaines de la crise sanitaire, s’ajoutent des mesures régressives portées par le Gouvernement. Celles et ceux qui travaillent et produisent les richesses, dont les salariés qui ont été particulièrement exposés et mis à contribution pendant le confinement, sont les premiers à payer les velléités d’employeurs qui annoncent licenciements et délocalisations. Pendant ce temps, ils maintiennent le versement de dividendes pour les actionnaires et exigent de nouvelles exonérations de cotisations sociales et des baisses d’impôts.
Préparée sans réelle prise en compte de la situation sanitaire et sans moyens supplémentaires, la rentrée scolaire et universitaire inquiète les jeunes, les familles et les professionnels, cela dans le cadre d’un protocole sanitaire ministériel illisible et sans cesse remis en cause. Nous exigeons la mise à disposition gratuite de masques en quantité suffisante à l’ensemble des collégiens, lycéens et étudiants. Il en va de même pour l’ensemble de la population. Pour le monde du travail, il revient aux employeurs de prendre en charge les mesures de protections individuelles et collectives, dont la distribution gratuite de masques en quantité suffisante. La réduction du temps d’exposition également nécessaire induit de discuter de l’organisation, des conditions de travail et réduction du temps de travail.
Les organisations syndicales et de jeunesse affirment ensemble que la priorité doit être donnée à la préservation et à la création en nombre d’emplois stables et qualifiés, à la sortie de la précarité en particulier des jeunes travailleurs, des étudiants, avec leur mise en protection sociale. Cela passe notamment par la réduction du temps de travail sans perte de salaire, le développement des services publics et des industries nécessaires à la réponse aux besoins en biens et services, en prenant en compte l’urgence écologique.
Il est urgent d’augmenter les salaires, les traitements, les pensions et les minimas sociaux.
Il est également temps d’en finir avec les aides publiques de toute nature dont bénéficient de grandes multinationales sans contrepartie et contrôle d’utilisation.
La période a également confirmé les exigences communes qu’ont portées nos organisations lors de la lutte contre la réforme du système des retraites. Nos organisations condamnent toute nouvelle régression en matière de retraite et de protection sociale programmée notamment par le Gouvernement au détour du projet de loi de finance de la sécurité sociale (création de la cinquième branche, augmentation de la CSG, etc.).
L’urgence sociale impose aujourd’hui, tout au contraire, de préserver notre système intergénérationnel et d’envisager une protection sociale incluant la dimension professionnelle tout au long de la vie, des années d’études à la retraite.
La situation impose donc des mesures de transformation profonde en totale rupture avec les politiques économiques et sociales actuelles. Un énième « plan de relance » qui ne remettrait pas en cause ces politiques ne pourrait conduire qu’à une aggravation de la crise sociale, économique et écologique.
La question de l’emploi est centrale : lutte contre la précarité et la pauvreté, hausse des salaires, développement des services publics, abandon définitif de la réforme des retraites. Les organisations La CGT, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNEF et UNL appellent à faire de la journée du 17 septembre une première journée d’action, selon des modalités à définir dans les secteurs professionnels et les territoires (grèves, manifestations, rassemblements, etc.) pour imposer le changement nécessaire.

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