mercredi 8 juillet 2020

Le 8 pages "Spécial" Stagiaires 1er et 2nd degré en INSPE : Rentrée 2020

Cher·es collègues, 

Ce 8 pages vous apportera les premières réponses aux questions que vous vous posez à cette rentrée à l’INSPE en tant que lauréat·e d’un concours qui fait de vous un fonctionnaire stagiaire. Votre année qui mêle la formation professionnelle dans vos établissements et les cours à l’INSPE est particulière et d’une très grande importance pour votre carrière en tant qu’enseignant·e…

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PERSONNELS ADMINISTRATIFS PRIME COVID-19

 

PERSONNELS ADMINISTRATIFS

PRIME COVID-19 : reconnaissance des efforts

ou mesure de division des personnels ?

Elle concerne, par conséquent, les agent·es présent·es sur site mais également celles et ceux qui ont dû faire face à un surcroît de travail. Trois taux sont proposés (330, 660 et 1000 euros).

Le renvoi à des critères de gestion locaux engendre arbitraire
et opacité de la prise de décision finale. Localement exigeons la transparence !

La CGT Educ’action regrette que les efforts de l’ensemble des personnels, notamment à travers le télétravail dans des conditions improvisées, ne soient pas reconnus par l’administration.

La formule choisie par le gouvernement conduit à diviser les personnels.

Dans l’opacité la plus totale, l’administration opère des différences entre collègues, entre services, entre missions, entre territoires, suscitant ainsi frustration et mécontentement, au détriment notamment de la cohé-sion des équipes. Au final, seule une fraction très minoritaire sera concernée par cette prime.

Le plus simple et le plus sain aurait été de procéder à une mesure générale.

Au lieu de reconnaître les efforts des personnels de la Fonction publique durant cette phase exceptionnelle, le gouvernement mégote, monte des usines à gaz, alors que dans le même temps, il sait trouver en urgence des dizaines de milliards pour aider le patronat.

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«Simplification des E3C» : la CGT Éduc’action exige toujours leur remplacement par des épreuves terminales nationales

 

«Simplification des E3C» : la CGT Éduc’action exige toujours

leur remplacement par des épreuves terminales nationales

 

Jean-Michel Blanquer a annoncé le 30 juin les modifications des épreuves communes de contrôle continu du baccalauréat (E3C), rebaptisées pour l’occasion « évaluations communes ». 

Pour mémoire, ces E3C remplacent les épreuves terminales nationales des disciplines du « tronc commun » de première et terminale générale et technologique par des épreuves communes organisées localement en trois sessions (2 en première et une en terminale), avec des sujets choisis par les établissements dans une banque nationale de sujets.

Comptant pour 30 % de la note du baccalauréat, en plus de la prise en compte pour 10% des moyennes annuelles, ces E3C minent le caractère national de l’examen et contribuent à le transformer en baccalauréat « maison » inégalitaire pour les élèves. 

C’est pour cette raison et parce que leur organisation dégradait les conditions d’études des élèves et de travail des personnels, qu’un mouvement des lycéen·nes et des personnels a eu lieu cet hiver pour refuser l’organisation de la première session.

Face à cette colère le ministre a répondu par une répression honteuse des élèves et des personnels.

La CGT Éduc’action continue  d’exiger l’abandon de toute sanction contre les élèves et les personnels. 

La « simplification » que vient d’annoncer le ministre ne répond nullement à la colère exprimée cet hiver.

De plus, leur organisation pendant les heures de cours rendra le caractère « commun » de l’évaluation totalement impossible : en dehors du cadrage de leur durée et du choix contraint des sujets, ces « évaluations communes » ne seraient que des devoirs surveillés.

De fait, le contrôle continu va compter pour 40 % de la note du baccalauréat avec des devoirs surveillés qui compteront 3 fois plus que les autres ! 

Pour la CGT Éduc’action, cette décision est inacceptable. La prise en compte du contrôle continu pour le baccalauréat démontre en ce moment même sa nocivité pour la session 2020.

Le ministre poursuit donc sa politique de casse du baccalauréat en tant qu’examen national et premier diplôme universitaire au bénéfice du tri des élèves via la sélection et Parcoursup. 

La CGT Éduc’action continue d’exiger le retour d’un baccalauréat sans contrôle continu avec des épreuves terminales et nationales, permettant, pour les élèves, le libre accès aux licences de leur choix.

Elle entend donc poursuivre les mobilisations pour le retrait de la réforme Blanquer du lycée et du baccalauréat ainsi que de la loi ORE. 

Montreuil, le 02 juillet 2020

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Open badges : le mépris comme récompense.

 

Open badges : le mépris comme récompense.

 

Nous avons pris connaissance il y a quelques jours d’une initiative ministérielle déclinée dans plusieurs académies appelée « Open badges ». Cette initiative vise à récompenser et valoriser les personnels qui ont su, au cours de la crise sanitaire, développer des compétences particulières (principalement numériques) afin de mettre en place et gérer la fameuse « continuité pédagogique » tant vantée par notre ministre.

Le ministre profite de la crise sanitaire pour développer et généraliser l'usage du numérique et l’enseignement à distance. La CGT Éduc’action rappelle que la fracture numérique, corolaire des inégalités sociales, touche particulièrement les élèves des milieux défavorisés. Pour nous, rien ne peut remplacer l’enseignement en présentiel.

Pour la CGT Éduc’action, cette initiative « Open badges » n’est pas une simple opération de communication. Avec ce dispositif, le ministre de l’Éducation nationale franchit un nouveau cap dans l’introduction d’une forme inacceptable de management issue des pires logiques libérales. Cette nouvelle organisation, en lien avec le nouveau principe d’évaluation des personnels, va renforcer l’individualisation des carrières et des parcours, mettre en concurrence les collègues et fragiliser davantage les cadres de gestion collective des personnels tout en instaurant des évolutions de carrière qui ne coûteront rien financièrement à l’institution. Nous dénonçons cette volonté constante de démantèlement du système public d’Education.  

Alors que le confinement a démontré que sans l'engagement des personnels de la Fonction publique, la crise n’aurait pas pu être surmontée, les agent·es de l'Éducation nationale ont subi une campagne intolérable et injuste de « prof bashing ». La CGT Éduc’action a dénoncé publiquement ces attaques. 

Face à ce mépris, les personnels et la CGT Éduc’action exigent du ministre et du gouvernement d’autres types de valorisation de leur engagement professionnel que ces badges, ou autres médailles comme celles distribuées aux personnels de santé. Ils exigent surtout des augmentations salariales immédiates (400 euros/mois en rattrapage du pouvoir d'achat perdu ces dernières années et dégel du point d’indice) et une amélioration de leurs conditions de travail.

Montreuil le 1er juillet 2020

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