dimanche 29 septembre 2024

École inclusive… la tâche est immense

 

Alors que les gouvernements Macron et le ministère de l’Éducation nationale nous vendent fièrement une politique « historique » d’École inclusive (affirmation fausse au demeurant), leurs dernières déclarations indiquent qu’un dangereux virage est en train d’être pris. Le tout aidé par le récent rapport de la Cour des comptes sur la question… L’objectif est de basculer de l’École inclusive à « l’école accessible ».

Face à l’explosion du nombre d’élèves avec des notifications MDA-MDPH, nécessitant donc un recrutement massif de personnels AESH, le pouvoir sort désormais les freins pour indiquer qu’on recrute trop, mais surtout que l’aide humaine ne peut pas tout résoudre. Et que la prise en charge la plus efficace est uniquement celle portée par les seul·es enseignant·es dans leurs classes… On renvoie ainsi à ces dernier·ères la seule responsabilité de la prise en charge du handicap alors qu’ils·elles ne sont pas formé·es, qu’ils·elles travaillent avec des effectifs surchargés. Rappelons que nos collègues sont déjà confronté·es à l’épuisement professionnel dû à leurs conditions de travail catastrophiques et que l’accueil adapté des élèves à besoins particuliers sans moyens humains supplémentaires va accentuer cette situation (notamment avec la charge de travail supplémentaire)… Une nouvelle fois, l’État cherche à se désengager et se déresponsabiliser.

Si cette nouvelle politique devait être généralisée, les conséquences seraient dévastatrices pour les élèves et personnels :

  • multiplication des élèves sans aide dans les classes,
  • fragilisation des équilibres dans les classes,
  • dégradation de la scolarité de tous les élèves (qu’ils·elles soient ou non en situation de handicap)…

Alors que la CGT Éduc’action note la multiplication des fiches SST soulignant la violence de la politique inclusive actuelle sur la santé des personnels, nul doute qu’on aurait affaire à une nouvelle dégradation de leurs conditions de travail…

Il y a bien urgence à reconsidérer la question de l’inclusion scolaire et à sortir de la seule logique comptable qui anime l’institution. L’enseignement et la prise en charge de la scolarité des TOU·TES les élèves relèvent uniquement de l’humain et non de chiffres imposés par Bercy.

La CGT Éduc’action rappelle qu’accéder à la scolarité et à l’Éducation est un droit universel pour chaque enfant. Ce droit doit être garanti et développé afin que chaque enfant puisse réellement accéder à la connaissance et aux savoirs. Elle exige l’égalité d’accès à l’École et une scolarité effective correspondant à chaque moment de vie et de développement pour tous les enfants. Le chantier est donc immense aujourd’hui.

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Elena BLOND, Secrétaire Nationale de la CGT Educ’action, intervient dans le cadre de l’audition des organisations syndicales qui présentent les conditions de rentrée aux députés de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, sur le sujet de l’inclusion des élèves en situation de handicap.

Audition à L’assemblée Nationale : sujet de l’École inclusive

Choc des savoirs on a essayé… et c’est toujours non !

 

 

Depuis des mois la CGT Éduc’action martèle son opposition au «Choc des savoirs» et à sa mesure emblématique des groupes de niveau au collège. La situation politique de notre pays a certes ralenti la mise en place de la réforme, mais l’orientation prise par les nouvelles nominations n’augure pas de changement profond. Cette rentrée montre pourtant à quel point la mise en place des groupes de niveau/besoin désorganise les établissements et dégrade les conditions de travail des personnels et d’étude des élèves.

Grèves, tractages, rassemblements, manifestations, réunions publiques : nous voulons l’abandon complet de cette réforme et nous allons poursuivre la lutte pour qu’elle ne s’applique pas !

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lundi 23 septembre 2024

Choc des savoirs on a essayé… et c’est toujours non !

 Depuis des mois la CGT Éduc’action martèle son opposition au «Choc des savoirs» et à sa mesure emblématique des groupes de niveau au collège. La situation politique de notre pays a certes ralenti la mise en place de la réforme, mais l’orientation prise par les nouvelles nominations n’augure pas de changement profond. Cette rentrée montre pourtant à quel point la mise en place des groupes de niveau/besoin désorganise les établissements et dégrade les conditions de travail des personnels et d’étude des élèves.

Grèves, tractages, rassemblements, manifestations, réunions publiques : nous voulons l’abandon complet de cette réforme et nous allons poursuivre la lutte pour qu’elle ne s’applique pas !

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Éducation, c’est une rupture que les personnels exigent !

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le gouvernement Barnier est désormais au complet et c’est Anne Genetet qui hérite du portefeuille du ministère de l’Éducation nationale. Issue des rangs de Renaissance, cette députée, plutôt connue pour les questions de Défense n’est pas experte des questions d’Éducation. Ce manque d’expertise est de toute évidence un très mauvais signal envoyé aux personnels de l’Éducation qui sont lassés de tenir le système à bout de bras.

Pour eux, les problématiques et enjeux sont nombreux : une crise d’attractivité qu’il va falloir résoudre rapidement au risque de gripper le système, des conditions de travail qui se dégradent d’année en année, une perte de sens avec des réformes qui se sont succédées à un rythme effréné et des exigences de revalorisations salariales auxquelles il faudra répondre autrement que par des primes ou dispositifs type Pacte qui sont discriminants.

Il faudra aussi apporter des réponses aux élèves et à leur famille. Quelles sont les solutions proposées aux très nombreux et nombreuses élèves encore non affecté∙es en lycée alors que la rentrée a commencé depuis 3 semaines. Quelle sera la position de la ministre sur des réformes qui engendrent du tri social comme la réforme de la voie pro ou les groupes de besoins ? Quelle sera sa politique en matière d’École inclusive à l‘heure où de trop nombreux et nombreuses élèves en situation de handicap se retrouvent sans solution.

Or, la nomination d’Anne Genetet semble signifier la volonté de maintenir coûte que coûte la politique de Gabriel Attal, pourtant rejetée par l’écrasante majorité des personnels.

Que dire, par ailleurs, de l’existence même d’un ministère délégué à l’enseignement professionnel et à la réussite scolaire, incarné par un ardent défenseur de l’enseignement privé dont la concurrence affaiblit l’École publique gratuite et laïque ? Que cache cet intitulé alors que la réussite scolaire est le cœur même de la mission d’un·e ministre de l’Éducation nationale ? Et pourquoi isoler la voie professionnelle qui, pourtant, fait partie pleinement de l’Éducation nationale ?

La CGT Éduc’action portera les exigences des personnels dès qu’elle rencontrera la ministre et présentera ses revendications en commençant par l’abrogation des réformes des lycées, synonymes de tri social et de l’ensemble des mesures du « Choc des savoirs ». Nous demanderons ensuite de travailler en urgence sur les revalorisations des personnels autrement que par l’instauration de primes. Nous porterons en débat les problématiques pour les élèves en difficulté avec une nouvelle carte de l’Éducation prioritaire, une meilleure prise en charge des élèves allophones et des moyens pour réussir réellement l’École inclusive.

Le chantier est vaste, certes, mais l’enjeu de l’École est un enjeu de société auquel on doit répondre avec des moyens suffisants.

D’ici là, la CGT Éduc’action appelle tous les personnels à s’emparer de la journée interprofessionnelle de grève du 1er octobre. Ensemble gagnons des moyens et une politique ambitieuse pour mettre en œuvre un autre modèle d’École, exigeons l’abrogation de la réforme des retraites et de la loi de transformation de la Fonction publique, un réinvestissement massif dans les services publics et des augmentations de salaires.

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Non-titulaires 2nd degré : faites respecter vos droits

 

Après les différentes claques électorales, ce pouvoir n’accepte toujours pas d’avoir été sanctionné . Et il est clair que le gouvernement Barnier poursuivra une politique régressive battue dans lesurnes : accélération d’une politique anti -sociale, en finir avec la protection sociale, développer la précarité en détruisant les Services publics…

Ensemble exigeons l’arrêt de la pécarité pour les personnels qui exercent des missions pérennes et la revalorisation salariale de tous les personnels.

Ensemble exigeons des moyens pour la réussite de tou·tes les élèves.

Ensemble exigeons que les droits des personnels contractuels soient respectés.

Télécharger le “4 pages” de la CGT Educ’action

Sommaire:

  • Edito
  • NUMEN
  • Contrat et PV d’installation
  • Les dangers du pacte
  • État de service
  • Rémunération
  • Révision d’affectation
  • Formation
  • Maladie
  • Nos revendications

Pour les non titulaires, la CGT Educ’action revendique :

  • La titularisation de tout·es sans condition de concours ni de nationnalité, comme seul réponse juste à la question de la précarité

  • L’arrêt du recours massif  aux personnels précaires

  • Dans l’immédiat, la garantie de réemploi des personnels non-titulaires

  • La cohérence de gestion avec une grille de salaire alignée sur celle des titulaires, sans rémunération au mérite

  • Le renforcement des droits sociaux des non-titulaires et le reconnaissance de leurs qualifications

Non titulaires 1er degré : une rentrée sous pression

 

Après les différentes claques électorales, ce pouvoir n’accepte toujours pas d’avoir été sanctionné . Et il est clair que le gouvernement Barnier poursuivra une politique régressive battue dans lesurnes : accélération d’une politique anti -sociale, en finir avec la protection sociale, développer la précarité en détruisant les Services publics…

Ensemble exigeons l’arrêt de la pécarité pour les personnels qui exercent des missions pérennes et la revalorisation salariale de tous les personnels.

Ensemble exigeons des moyens pour la réussite de tou·tes les élèves.

Ensemble exigeons que les droits des personnels contractuels soient respectés.

Télécharger le “4 pages” de la CGT Educ’action

Sommaire:

  • Les dangers du pacte
  • L’affectation
  • Les missions
  • Le PV d’installation
  • Les contrats
  • Les brigades sous pression
  • Rémunération et ancienneté
  • Statut et temps de travail
  • CDIsation
  • NUMEN et courriel académique
  • Agent·es de nationnalité étrangère
  • Formation
  • Avis IEN et renouvellement
  • Formation syndicale
  • Maladie

Pour les non titulaires, la CGT Educ’action revendique :

  • La titularisation de tout·es sans condition de concours ni de nationnalité, comme seul réponse juste à la question de la précarité

  • L’arrêt du recours massif  aux personnels précaires

  • Dans l’immédiat, la garantie de réemploi des personnels non-titulaires

  • La cohérence de gestion avec une grille de salaire alignée sur celle des titulaires, sans rémunération au mérite

  • Le renforcement des droits sociaux des non-titulaires et le reconnaissance de leurs qualifications

Temps de travail des personnels ITRF en EPLE

 

Comment calculer son temps de travail ?

Comment établir son emploi du temps ?

Retrouver notre tract spécifique   temps de travail ITRF en EPLE

jeudi 19 septembre 2024

EN GREVE LE 1ER OCTOBRE !

POUR NOS RETRAITES, NOS SALAIRES, NOS SERVICES PUBLICS ET POUR UNE ÉCOLE ÉMANCIPATRICE

Après la claque aux élections européennes, la dissolution manquée et la nouvelle claque aux élections législatives… ce pouvoir n’accepte toujours pas d’avoir perdu. Pour lui, hors de question de toucher à la retraite à 64 ans, alors que le rejet de cette contre-réforme a largement contribué à la défaite électorale de Macron.

Soutenu par les macronistes et la droite, adoubé par le RN, le gouvernement Barnier prépare un budget austéritaire qui fragilisera davantage les services publics les salaires et les conditions de travail des personnels. Sans parler de la vision réactionnaire de l’Éducation que laisse présager cet attelage. Il y a urgence à exiger un autre projet de société.

 

Détérioration des conditions de travail, décrochage salarial, disparition des Services publics…
C’est l’heure de défendre une politique qui réponde aux exigences sociales !
Moins pour les actionnaires… Plus pour les salaires, les services publics et les retraites.
Imposons une autre répartition des richesses !

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Exigeons l’abandon complet du Choc des savoirs

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Alors que l’année scolaire a débuté depuis deux semaines, le ministère de l’Éducation nationale vient d’annoncer officiellement que les modifications concernant le brevet des collèges (DNB) ne seraient pas appliquées cette année, faute de délais suffisants.

La CGT Éduc’action se félicite de l’abandon de cette mesure phare du Choc des savoirs (imposé par G.Attal) qui visait à modifier les conditions d’obtention du DNB et à rendre obligatoire cette obtention pour passer en seconde. Les personnels et notre organisation étaient farouchement opposés à cette mesure (et mobilisés) considérant qu’elle était un élément de plus dans le tri scolaire et social des élèves, ce dont se félicitait G.Attal en prédisant des taux de réussite en baisse.

La CGT Éduc’action regrette surtout que cette décision ministérielle intervienne tardivement alors que les établissements et les personnels se sont retrouvés dans un grand flou au moment d’expliquer la scolarité des élèves aux familles. Il aurait été raisonnable et respectueux de faire une telle annonce dès le mois d’août, en même temps que l’annonce concernant la suspension des nouveaux programmes à l’école élémentaire et celle de la labellisation des manuels.

Nous nous félicitons qu’une nouvelle mesure emblématique et idéologique (largement inspirée par le programme du RN) du Choc des savoirs soit abandonnée, vidant ainsi très largement une réforme néfaste pour le système scolaire et la scolarité des élèves. Dans ce contexte, nous maintenons notre exigence d’abandon complet du Choc des savoirs et de toutes ses mesures, y compris celle de la mise en place des groupes de niveau dès cette rentrée. C’est d’ailleurs une des revendications que porteront les personnels lors de la journée de grève et d’action du 1er octobre prochain.

Montreuil, le 17 septembre 2024

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Bulletin LGT n°33

Après des réformes illégitimes et réactionnaires, maintenant des hauts cris sur les dépenses publiques qui annoncent de nouvelles coupes dans le budget ! Pendant ce temps, la crise du recrutement s’aggrave, des postes ne sont pas pourvus, nos métiers sont mis à mal. En attendant de pouvoir faire un bilan complet de cette rentrée, voici quelques nouvelle

 


Reclassement des personnels ITRF

us avez obtenu une promotion à la suite d’un examen professionnel, d’un tableau d’avancement, d’une liste d’aptitude ou d’un concours interne.

Retrouvez toutes les infos sur le classement des personnels ITRF en suivant   ce lien.

dimanche 15 septembre 2024

Salaires, retraites, services publics, industrie : le 1er octobre, on se mobilise pour gagner des avancées

Mépris de démocratie ! La nomination de Michel Barnier comme Premier ministre tourne le dos au vote des Françaises et des Français : non seulement Emmanuel Macron ne tient pas compte du front qui a empêché l’extrême droite d’arriver au pouvoir, mais les reculs sociaux, rejetés dans les urnes, vont se poursuivre et risquent même de s’aggraver avec le soutien du RN.



Imagette

La colère est forte

Alors que les services publics, à commencer par l’hôpital et l’école, sont gravement en danger, on nous promet une nouvelle et violente politique de baisse des dépenses publiques.

Les politiques concernées, telles que le travail, la santé, l’éducation, la recherche, l’environnement, devraient pourtant être des priorités absolues. Face au déficit, il faut au contraire augmenter les recettes ! Or cette solution est systématiquement rejetée, avec un refus dogmatique de mettre sur la table l’imposition des plus riches et la taxation des dividendes qui explosent.

L’austérité c’est toujours pour les mêmes !

Avec la bénédiction du patronat, Medef en tête, l’aggravation de la politique contre nos droits sociaux est aussi à l’ordre du jour : retraite, assurance chômage, sécurité sociale… Dans le même temps, tout augmente sauf nos salaires et notre pouvoir d’achat continue à baisser !

Double utilité de se mobiliser le 1er octobre

MANIFESTER pour gagner le vote par les député·es de mesures pour financer nos services publics, l’abrogation de la réforme des retraites et une loi qui indexe les salaires sur les prix. La fragilité politique du gouvernement est un point d’appui pour gagner des avancées concrètes ! 

FAIRE GRÈVE pour gagner des augmentations de salaire et l’ouverture de négociations dans chaque entreprise. Pas question que nos salaires ne suivent pas les prix alors que les dividendes explosent !

Toutes et tous en grève, dans l’unité la plus large, enclenchons la bataille pour : 

augmenter les salaires du privé, le point d’indice dans la fonction publique et les pensions de retraite, assurer enfin l’égalité entre femmes et hommes ;
  • abroger la réforme des retraites et gagner de nouveaux droits ;
rénover et financer les services publics, dans tous les territoires, notamment l’école, l’hôpital, l’enseignement supérieur et la transition environnementale ;
  • défendre et développer l’emploi industriel. 

Match retour contre la réforme des retraites 

En 2023, nous avons été des millions de salarié·es, de jeunes et de retraité·es à nous mobiliser pendant six mois contre la réforme des retraites. Emmanuel Macron est passé en force, il a été sanctionné par une lourde défaite aux élections européennes puis législatives. Maintenant qu’il est encore plus minoritaire au parlement, nous pouvons gagner l’abrogation de la réforme des retraites par les député·es !

L’imposture sociale du rassemblement national

Le RN prétend augmenter notre pouvoir d’achat et défendre nos retraites, pourtant il a toujours voté contre l’augmentation des salaires et veut faire de nouveaux cadeaux aux employeurs en baissant les cotisations sociales. Le salaire net (en bas de la fiche de paye) c’est des euros pour vivre tout le mois. Le salaire brut (en haut de la fiche de paye) c’est des cotisations pour toute la vie (en cas de chômage, maladie et pour nos

 retraites) !


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Le 1er octobre, en grève pour abroger la réforme des retraites, augmenter les salaires, développer l'emploi industriel et financer nos services publics !

mercredi 11 septembre 2024

AESH : encore une rentrée sans statut!

 

Les rentrées se passent les unes après les autres sans que rien ne vienne améliorer les conditions d’emploi des AESH. Au contraire, nous constatons une dégradation cyclique, liée notamment cette année à l’expérimentation des PAS (encore pire que les PIAL qu’ils sont censés remplacer) et à la prise en charge par l’Etat de l’accompagnement des élèves notifié-es sur le temps méridien à des coûts horaires souvent bien inférieurs à ceux pratiqués jusque-là par les collectivités territoriales .

Télécharger le tract de rentrée AESH

AESH : Prise en charge par l’état du temps méridien faisons le point …

 

La loi « Vial » du 27 mai 2024 a établi que la prise en charge financière de l’accompagnement des élèves en situation de handicap sur le temps méridien revenait à l’Etat. Cette loi veut faciliter et simplifier l’accompagnement des élèves sur ce temps, en raison notamment des disparités sur le terrain entre les différentes collectivités, en particulier les difficultés financières pour les petites communes à prendre en charge ce temps d’accompagnement.

Le ministère, d’emblée, a présenté cette mesure comme une amélioration du salaire des AESH, prétendant même, de façon mensongère, dans la circulaire de rentrée que les AESH grâce à cela pourraient bénéficier d’un temps complet à la rentrée 2024. Or, 8h supplémentaires générées par ce temps méridien, ajoutées aux 24h des AESH, ne font jamais que 32h soit 82% d’un temps plein ! Sans compter que tous les élèves ne nécessitent pas d’être accompagnés sur ce temps spécifique.

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Tract de rentrée ITRF

 

SALAIRES, RETRAITES, SERVICE PUBLICS…
NOS REVENDICATIONS SONT MAJORITAIRES, ELLES DOIVENT ETRE APPLIQUÉES !

C’est l’heure de défendre nos exigences sociales

Nos conditions de travail se détériorent, nos salaires ne suivent pas l’inflation, nos services publics disparaissent peu à peu, les effectifs des personnels administratifs ont diminué de 21 % entre 2007 et 2022.… Ça suffit !

Il faut une autre politique :

Face l’extrême droite, le sursaut populaire a déjoué tous les pronostics. Nous voulons désormais une politique qui réponde aux exigences sociales

 

Télécharger le tract ITRF

dimanche 8 septembre 2024

Mobilisation unitaire contre les évaluations nationales et le choc des savoirs

 

SPECIAL EVALUATIONS NATIONALES

La politique éducative du “choc des savoirs” se poursuit à cette rentrée, avec notamment la généralisation des évaluations nationales.

Nos organisations syndicales sont convaincues qu'elles n'amélioreront en rien les conditions de travail des personnels, ni d’apprentissage des élèves.

Nationalement, un appel à la grève à été déposé pour le 10 septembre, journée théorique de début de passation des épreuves.

Dans la Manche, l'intersyndicale FSU-SNUipp, CGT-Educ, SGEN-CFDT et Sud Education appelle l’ensemble des équipes pédagogiques à boycotter collectivement les évaluations nationales telles que préconisées par le Ministère.

Elle organisera une conférence de presse le mardi 10 septembre à la Maison des Syndicats de Saint-Lô à 11h. Toutes et tous les collègues qui souhaitent y participer seront les bienvenu·es.

Nos organisations syndicales soutiennent toutes les initiatives telles que :
- le choix de cocher absents certains élèves pour des items qu'ils ne peuvent réussir
- le choix de n'utiliser que certains items
- le choix de valider des items exceptionnellement échoués
- le refus de remonter totalement les résultats
- le boycott total

Nous mettons à disposition des équipes pédagogiques une proposition de motion de conseil des maître·sses, à adapter librement, ci-dessous.

En opposition à la logique des cycles et contre les aspirations à une école plus inclusive, les évaluations standardisées par classe ne sont ni plus ni moins qu’un formatage et une uniformisation des pratiques des enseignants et des apprentissages des élèves.


MOTION DE CONSEIL DES MAITRES

        Après l’étude des différents items des évaluations nationales et au regard des connaissances de nos élèves, l'équipe pédagogique de l'école XXX réunie le XXX s'oppose à la passation standardisée des évaluations nationales.  
        Nous considérons que ces évaluations ne répondent pas aux difficultés scolaires de nos élèves et en mettront certain.es en position d’échec tout en générant un stress inutile.
        Sachant que les premières semaines sont décisives dans l'instauration d'un climat de confiance propice aux apprentissages, l’équipe pédagogique fait le choix de se servir uniquement des items de ces évaluations qui permettront de favoriser la réussite de tou.tes les élèves, et ce en respectant la diversité dans leur rythme d’apprentissage.
        Attaché.es à notre liberté pédagogique au service de la réussite et de l'émancipation de tou.tes les élèves, nous nous opposons aux dispositifs institutionnels qui concourent à une école toujours plus normative, sélective et inégalitaire.

Personnels ATSS : temps de travail et rémunérations


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Tract de rentrée 2024 personnels administratifs

 

SALAIRES, RETRAITES, SERVICES PUBLICS… Nos revendications sont majoritaires, elles doivent être entendues.

C’est l’heure de  défendre nos exigences sociales

Nos conditions de travail se détériorent, nos salaires ne suivent pas l’inflation, nos services publics disparaissent peu à peu, les effectifs des personnels administratifs ont diminué de 21 % entre 2007 et 2022.… Ça suffit !

Il faut une autre politique

Face l’extrême droite, le sursaut populaire a déjoué tous les pronostics. Le Président doit maintenant respecter le choix des urnes. Nous voulons une politique qui réponde aux exigences sociales !


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