samedi 24 septembre 2022

Le Collège pas "homme malade" mais parent pauvre du système scolaire

 

 

 

Le Collège pas "homme malade" mais parent pauvre
du système scolaire

Changement de ministre, mais pas de méthode… C’est encore une fois par la presse que les personnels et les organisations syndicales apprennent les contours d’une probable réforme du collège.


Non Monsieur le ministre, le collège n’est pas « l’homme malade du système ». Il serait plutôt le parent pauvre du 2nd degré puisqu’il subit depuis des années la dangereuse et récurrente baisse des moyens. La réforme Vallaud-Belkacem puis les aménagements Blanquer ont ainsi contribué à dégrader encore plus les conditions d’étude et de travail.

Les dispositifs divers et variés, très souvent contestés et combattus par la CGT Éduc’action, ont voulu donner l’illusion de répondre aux besoins des élèves les plus en difficulté mais sans y parvenir : les enveloppes fléchées ne sont pas utilisées faute de correspondre aux besoins des élèves et aux capacités des établissements à les organiser.Monsieur le ministre, en mettant une nouvelle fois en cause la méthode pédagogique comme source de tous les échecs, vous et votre administration cherchez une nouvelle fois à reporter la faute sur les personnels, déjà surchargés par les multiples missions chronophages imposées, les heures supplémentaires obligatoires ou les postes partagés.


Personne ne s’étonne, même pas la très libérale PISA, de l’influence du nombre d’élèves par classe sur les résultats en sciences. Et qui remettrait en cause l’importance de l’expression orale dans l’apprentissage d’une langue vivante ? Avec 28 ou 30 élèves par classe, comment serait-ce possible ?


Pour la CGT Éduc’action, engager la discussion de la sorte sur une éventuelle réforme du collège est un très mauvais signal. Pour notre organisation, ne pas revenir sur la concurrence entre les établissements, voire l’accentuer, revient à maintenir les inégalités. Le véritable plan d’urgence pour l’Éducation que nous réclamons passe aussi par l’augmentation du nombre de postes d’enseignant·es et la baisse du nombre d’élèves par classe, leviers indispensables pour permettre de sortir le collège de l’impasse dans laquelle il est et à tous les élèves d’accéder à la filière d’étude qu’ils auront choisi.


Montreuil, le 22 septembre 2022.

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Halte à la répression syndicale. Pour le respect de la liberté syndicale Kai Terada doit être réintégré sur son poste sans délai !

 

 

 

Halte à la répression syndicale.

Pour le respect de la liberté syndicale

Kai Terada doit être réintégré sur son poste sans délai !

 

Lors du CTMEN de ce vendredi 23 septembre, Les organisations syndicales FSU, UNSA Éducation, FNEC-FP FO, SGEN CFDT, CGT Éduc’action, SNALC – avec le soutien de Sud Éducation – ont fait une déclaration commune dénonçant avec la plus grande fermeté les pratiques de répression syndicale ou d’atteinte à la liberté syndicale et exigeant l’annulation de la décision de la rectrice de Versailles de muter d’office Kai Terada, professeur de mathématiques au Lycée Joliot-Curie de Nanterre et militant syndical départemental Sud Éducation.

En l’absence de réponse du ministre ou de son cabinet en séance, inacceptable compte-tenu de la gravité en termes de répression syndicale que constitue la mesure prise à son encontre, la FSU, la FNEC FP-FO et la CGT Éduc’action ont quitté le CTMEN.

Ce jeudi, Kai Terada a en effet appris qu’il était muté d’office dans l’intérêt du service dans un lycée des Yvelines. Pourtant, le rectorat lui-même indique qu’il n’y a rien qui justifie d’engager la moindre procédure disciplinaire. La rectrice de Versailles use donc d’un procédé de contournement que les motivations de la décision assument en tant que tel.

La seule motivation affichée par l’administration lors du CTMEN est de garantir la continuité du service dans l’établissement. Pourtant, les personnels y sont massivement en grève pour protester contre la suspension et maintenant le déplacement dans l’intérêt du service de leur collègue tant il est évident qu’il s’agit d’une sanction disciplinaire déguisée et sans fondement.

Les organisations syndicales FSU, FNEC FP-FO, CGT Educ’action et Sud Education dénoncent les agissements de la rectrice de Versailles.

Ces faits s’inscrivent dans un contexte d’atteintes à la liberté syndicale qui a pris une ampleur inédite et dangereuse dans l’Éducation nationale sous le ministère de Jean-Michel Blanquer. Ça suffit !

Après le succès du rassemblement de soutien à notre collègue devant le ministère mercredi 21 septembre, nos organisations syndicales sont déterminées à poursuivre leur action de soutien plein et entier pour le respect du droit syndical dans l’Éducation nationale.

Le ministre Pap Ndiaye doit prendre ses responsabilités et annuler sans délai la décision de la rectrice de Versailles et réintégrer Kai Terada sur son poste.

 Paris le 23 septembre 2022.

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Accès au CDI pour les AEd

 

Accès au CDI pour les AEd

Quelques rappels pour ne pas se faire avoir...

 

Derrière cette « avancée historique », que voyons nous ?

La publication du décret N°2022-1140 du 9 août 2022 officialise la CDIsation des AEd.

Est-ce la fin de la précarité pour les nombreux·ses AEd qui sont enfin recruté·es ? Pas vraiment...Oui, ils et elles pourront enfin accéder à l’emprunt bancaire en ayant un emploi pérenne, mais avec des salaires de misère (40 euros brut au dessus du SMIC pour un temps plein !).

De plus, et malheureusement, le CDI n’est pas un droit opposable au bout de 6 ans. Cette possibilité est laissée à la discrétion... des chef.fes d’établissements ! L’avenir sera à la discrimination...

Lire la suite de notre tract au format 

Mise en œuvre du CDI pour les AEd

 

 

Mise en œuvre du CDI pour les AEd 

 

Le décret n° 2022-1140 du 9 août 2022 modifiant le décret n° 2003-484 du 6 juin 2003 fixant les conditions de recrutement et d'emploi des assistants d'éducation et l’arrêté du 9 août 2022 modifiant l'arrêté du 6 juin 2003 fixant le montant de la rémunération des assistants d'éducation présentés lors du Comité Technique Ministériel du 6 juillet 2022 ont été publiés le 9 août 2022.

L’accès au CDI n'est qu’une possibilité donnée aux recteur-trices de recruter en CDI les AEd qui ont déjà exercé pendant 6 ans les fonctions d’AED. Les services accomplis à temps incomplet ou à temps partiel sont assimilés à des services à temps plein. Il n’y a aucune condition de continuité.

La rémunération des AEd n’est pas améliorée : les AEd en CDD restent rémunérés au minimum fonction publique (Indice 352). Pour les AEd en CDI, l’indice minimum est fixé à 362 (indice brut 398 : voir l’arrêté du 9 août 2022), sans aucune grille ni garanti de progression ultérieure.

Consulter notre Foire aux questions sur la CDIsation des AED

L’ensemble des droits des AEd dans notre Guide CGT pour les AED, AP et APS

Notre communiqué se septembre : AEd, sous le CDI, le chômage

La CGT ne se satisfait pas de cet accès limité à un CDI. Elle revendique la création d’un véritable statut pour les personnels de vie scolaire, d’éducation et d’animation. Retrouvez l’ensemble de nos revendications sur le sujet ICI.

dimanche 18 septembre 2022

Lycée Curie de Saint Lô - Mobilisation réussie en ce jeudi 15 septembre 2022

 

Le lycée polyvalent Curie Corot de Saint Lô s'est mobilisé pour dénoncer la multiplication des dysfonctionnements rencontrés par les personnels et élèves.

Malgré l'urgence dans laquelle s'est organisée cette action, la réussite est à la mesure des problèmes rencontrés dans l'établissement qui contredisent concrètement le discours du ministre et de ses relais proclamant la réussite de cette rentrée 2022.

La direction a fait des promesses pour améliorer la situation. La CGT est évidemment vigilante et sera aux côtés des collègues en cas de nouvelle mobilisation.


L'article de Ouest France avec vidéo : cliquer

Un autre article rédigé Ouest France avec photo : cliquer


Le communiqué de presse annonçant la mobilisation :



Lycée Malherbe de Caen : communiqué de la CGT éduc'action Normandie

 


samedi 17 septembre 2022

Calendrier du baccalauréat en Lycée Général et Technologique : N’Diaye met ses pas dans ceux de Blanquer.

 

 

Calendrier du baccalauréat en Lycée Général et Technologique :
N’Diaye met ses pas dans ceux de Blanquer.

 

Lors de la réunion avec les organisations syndicales le 14 septembre, le ministère a maintenu l’idée d’épreuves de spécialités de terminale générale et technologique au mois de mars, reprenant ainsi le calendrier Blanquer. Lors du CSE du 15 septembre, la quasi-totalité des organisations syndicales s’est prononcée en faveur d’un vœu réclamant une nouvelle concertation. Peut-on en attendre des ajustements ?


La CGT Éduc’action a souligné, à l’instar de la quasi-totalité des organisations syndicales, l’étendue du problème que pose ce calendrier. En 2022, le passage des épreuves au mois de mai avait démobilisé les élèves de terminale dans les disciplines de tronc commun et dans la préparation du grand oral. Avec des épreuves en mars, il y a fort à craindre que tout le troisième trimestre ne soit remis en question. Il s’agit là d’un non-sens pédagogique d’autant plus qu’en mars, les élèves n’ont pas disposé d’une année complète pour acquérir les savoirs et savoir-faire qui leur permettront de réussir dans l’enseignement supérieur.

Les personnels devront corriger les copies de baccalauréat tout en continuant leurs enseignements. Le ministère a prévu d’accorder cette année encore 4 demi-journées pour dégager du temps de correction, mais cela ne règle pas le problème de la désorganisation des établissements lorsque ces collègues se libèrent et les pertes d’heures de cours pour les élèves.
D’autre part, la philosophie, dernière discipline à être évaluée au baccalauréat en juin avec le grand oral, se retrouve dévalorisée dans un contexte où les élèves savent déjà dans la plupart des cas s’ils ou elles ont déjà obtenu leur diplôme.
La CGT Éduc’action revendique le déplacement des épreuves de spécialités en juin afin que l’année de terminale soit une réelle année d’apprentissage pour les élèves.


Plus largement, nous demandons l’abandon du contrôle continu, facteur d’inégalités de traitement, notamment dues à des effets de réputation des établissements. Il faut à la fois rétablir une évaluation nationale et terminale des disciplines actuellement passées en contrôle continu et rééquilibrer les coefficients entre matières.


Enfin, le grand oral est une épreuve qui n’évalue quasiment pas le fond mais davantage le capital culturel. Elle doit être réformée. Si l’oral doit être évalué, cette évaluation doit être le résultat d’un réel processus d’apprentissage tout au long de la scolarité. De plus, la préparation de l’épreuve doit disposer d’un temps dédié, cadré nationalement, et s’appuyer sur les savoirs disciplinaires.

Montreuil le 15 septembre 2022

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jeudi 15 septembre 2022

Les lycées professionnels doivent rester au service des élèves !

 

 

Les lycées professionnels doivent

rester au service des élèves !

 

Mercredi 13 septembre, dans un lycée professionnel des Sables d’Olonne, Macron a repris l’éternel poncif : les LP sont éloignés de l’entreprise. Cette affirmation est une contre-vérité, elle est révélatrice de la méconnaissance du terrain et de la vie des LP. Pour les élèves, les PFMP représentent déjà plus de 40% de leur temps d’enseignement professionnel. De plus la majorité des collègues d’enseignement pro sont issus du monde de l’entreprise.

Alors qu’aucun bilan de la « transformation de la voie professionnelle » portée par Jean Michel Blanquer n’a été fait, que la réforme de l’apprentissage est dénoncée par un grand nombre des acteurs, actrices de la formation professionnelle, le président prône l’apprentissage comme modèle pour réformer le lycée pro. La double tutelle de la ministre déléguée à l’enseignement et à la formation professionnels trouve ainsi sa pleine justification.

Certaines annonces sont lourdes de menaces. Partisan d’un adéquationisme radical, il veut que la carte des formations réponde bassin par bassin aux besoins immédiats de main d’œuvre des entreprises locales. Mais les lycées professionnels n’ont pas vocation à être au service des entreprises à l’instar de « l’appartement témoin » choisi par le président, un LP vendéen fortement lié à l’entreprise Bénéteau.

Sous couvert d’autonomie renforcée pour les établissements, il annonce des « expérimentations locales ». Au menu, réorganisation du temps scolaire, avec augmentation et dérégulation des PFMP pulvérisant le cadre national garant de l’égalité entre élèves et le statut des PLP menacé par l’’annualisation. Recrutement de professeurs « associés » et transfert de l’enseignement professionnel sur les stages en entreprise et les fermetures de filières prétendument non insérantes laissent craindre un plan social pour les enseignants des disciplines professionnelles.

Le lycée professionnel accueille l’ensemble des jeunes, sans les discriminations qui caractérisent l’entrée en apprentissage, et les fait réussir mieux. C’est donc bien cette voie de formation initiale qu’il faut développer, notamment en lui redonnant les moyens supprimés depuis des années.

La CGT Éduc’action dénonce cette offensive libérale contre la voie professionnelle sous statut scolaire. Face à l’ampleur des attaques seule une mobilisation massive permettra le maintien de la voie professionnelle et de ses personnels dans le Service public d’Éducation. 

Montreuil le 15 septembre 2022

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ANDJARO ou la privatisation de la gestion des remplacements

 

 

 

ANDJARO ou la privatisation de la gestion des remplacements

Pour la CGT Éduc’action, c’est NON !


Depuis septembre 2022, c’est désormais 16 départements qui utilisent l’application privée ANDJARO pour gérer les affectations des personnels remplaçants dans le premier degré. Une fois de plus, l’extension d’un tel dispositif s’est faite à marche forcée sans qu’aucun bilan des premières expérimentations réalisées dans la Somme, le Lot ou la Charente-Maritime ne soit réalisé.

Cette application doit permettre la mise en relation directe des écoles ayant besoin de personnels de remplacement avec les collègues remplaçant·es, via leur téléphone, et sans passer par les services académiques traditionnellement chargés de la gestion des absences. Selon la start-up et le ministère de l’Éducation nationale, cette application serait donc un « outil facilitateur » pour les remplaçant·es et les personnels administratifs...

Pour la CGT Éduc’action, un tel outil vise surtout à rentabiliser la gestion des personnels et à gérer la pénurie en personnels dans les services administratifs, tout en éditant au plus vite des statistiques de gestion. Mais, selon nous, externaliser et privatiser une partie des missions de l’État reste une mauvaise chose pour les services publics, les usager·ères et les personnels.

D’autre part, cette pratique s’attaque à la gestion humaine des ressources en personnels. Les collègues n’auraient plus d’interlocuteur·trices pour discuter et organiser leur service. Si les personnels administratifs semblent être allégés d’une part de leur travail (afin d’être sollicités pour d’autres tâches...), cette charge va obligatoirement être versée aux directeur·trices des écoles qui auront à établir les besoins, à remplir la plateforme pour solliciter des remplaçant·es et à déclencher le versement des ISSR et indemnités kilométriques. Si cela va considérablement augmenter leur charge de travail, c’est surtout inacceptable car cela ne relève en rien de leurs missions.

Enfin, cette pratique interroge sur les obligations réglementaires de service des personnels remplaçants. En effet, afin de pouvoir répondre « aux offres d’emploi proposées aux collaborateurs » (termes utilisés par l’application...), les collègues devraient obligatoirement être détenteur·trices d’un smartphone et l’utiliser en tant qu’outil de travail professionnel. La CGT Éduc’action rappelle que cela est impossible et non réglementaire. Les personnels n’ont aucune obligation vis-à-vis de ce moyen de communication, comme c’est le cas pour les directeur·trices. Ils·elles restent joignables par le téléphone administratif de leur école de rattachement, leur courriel professionnel ou leur numéro volontairement donné à l’administration. Cette dernière ne peut donc en aucun cas leur imposer cette application. Et notre organisation y veillera.

C’est donc pour toutes ces raisons que notre organisation condamne le recours à cette application de gestion par de très nombreux services académiques et plébiscitée par le ministère.

Dans ces conditions, et parce que la situation des personnels remplaçants est particulièrement difficile en cette rentrée (affectations à l’année, turn-over pour boucher des trous...), la CGT Éduc’action rappelle que l’amélioration de la gestion des remplacements passe obligatoirement par une mesure simple et efficace : recruter massivement des personnels statutaires permettant à la fois la reconstitution des viviers de remplacement et augmenter significativement le nombre de postes administration de gestion dans les services académiques. Toute autre tentative du type ANDJARO est une attaque inadmissible contre le service public d’Éducation.

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Bulletin d’information LGT N°28 (Septembre 2022)

 

 

Le 25 août, devant les recteur·trices, Emmanuel Macron a annoncé sa détermination à poursuivre la libéralisation à marche forcée de l’École publique, sur le modèle de l’expérimentation de Marseille : pilotage local (recrutement, mise en concurrence pour les financements…). Il nous faudra donc répondre avec une égale détermination !

Non à la répression syndicale : Kai Terada (Nanterre) doit être réintégré !
Quelques jours après la rentrée, un enseignant de mathématiques et responsable départemental de Sud éducation 92 au LGT Joliot Curie de Nanterre a reçu un avis de suspension pour 4 mois de la part du rectorat de Versailles. Le motif ? Aucun au moment où il reçoit cet avis. Il apprend par la presse que sa présence dans l’établissement serait source de tensions. Cela lui sera confirmé par le rectorat qui parle de retour à la sérénité dans l’établissement. Les collègues, très choqué·es, se sont immédiatement mis·es en grève, n’acceptant ni la suspension, ni le fait que ce collègue, très apprécié, soit accusé de produire des tensions dans son lycée. Une intersyndicale s’est rapidement réunie et a demandé l’arrêt de la suspension à l’instar de ce que demandent les collègues de Joliot Curie. Cette répression syndicale n’est pas acceptable, Kai doit retrouver immédiatement ses élèves et sa suspension doit être levée !
Signez la pétition sur Change.org Non à la répression de Kai Terada

 

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EMPLOIS, SALAIRES... Il y a URGENCE En grève le 29 septembre 2022

 

 

 

EMPLOIS, SALAIRES... Il y a URGENCE

En grève le 29 septembre 2022

Avec des années du gel de la valeur du point d’indice et dans le contexte inflationniste actuel, les salaires dans la Fonction publique sont dans un état désastreux. On assiste ainsi à un appauvrissement et un déclassement des agents et agentes. L’augmentation de la valeur du point d’indice cet été ne résorbe même pas les pertes subies au regard de l’inflation 2022...

Dans ce contexte, revendiquer des hausses de salaires et améliorer concrètement la situation des personnels ne sont plus une nécessité mais une urgence.

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dimanche 11 septembre 2022

Sous l’apprentissage, la désorganisation de la voie professionnelle sous statut scolaire !

 

 

 Sous l’apprentissage, la désorganisation de la voie professionnelle sous statut scolaire !

 

Le président Macron dans son discours de rentrée aux recteurs a réitéré sa volonté d’engager une nouvelle réforme de la voie professionnelle sous statut scolaire en souhaitant une convergence de celle-ci vers le modèle de l’apprentissage.

Suite à ces annonces, une intersyndicale réunissant la CGT Educ’action, le CNT-FTE, le SE-UNSA, le SNALC, le SNUEP-FSU, le SNETAA-FO et SUD Éducation, c’est-à-dire l’ensemble des organisations syndicales de la voie professionnelle, s’est tenue le mardi 30 août.

Le constat qu’elles font est unanime : l’inquiétude est réelle en cette rentrée, et ces annonces présidentielles laissent planer une menace forte pour l’avenir des lycées professionnels, des PLP et des élèves de la voie professionnelle au sein du Service public d’Éducation.

En effet, le président veut « un partenariat beaucoup plus étroit avec les entreprises » laissant subsister le mensonge que les PLP en seraient éloignés alors même que, pour beaucoup, ils ont exercé dans le privé et qu'ils entretiennent des liens rapprochés avec les entreprises et leurs salariés qui accueillent nos élèves en stage. 

La feuille de route énoncée reste floue pour le moment : durée des PFMP augmentée de 50% aussi bien en CAP qu’en Bac pro dès la rentrée 2023, fermeture des formations prétendues non insérantes, cartes des formations mises en adéquation avec les métiers qui peinent à recruter sur les secteurs en tension. La formation initiale de nos lycéens et lycéennes professionnels serait donc instrumentalisée pour développer toujours plus l’apprentissage avec l’objectif d’atteindre 1 million d’apprentis. Autant de mesures qui sont une menace directe pour les postes de PLP, mais aussi et surtout pour la vocation émancipatrice de l’enseignement professionnel sous statut scolaire des élèves. Nos élèves n’ont pas besoin de plus d’entreprise mais de plus d’école, plus de culture et d’enseignement général, bref de plus de bases scolaires.

Le leitmotiv « on apprendrait mieux sur le tas » tout comme l'amalgame des lycées professionnels à un « gâchis » généralisé sont inacceptables. C’est pourquoi les organisations syndicales CGT Educ’action, CNT-FTE, SE-UNSA, SNALC, SNUEP-FSU, SNETAA-FO et SUD Éducation appellent l’ensemble des personnels des lycées professionnels et Érea à se réunir dès ce début septembre en Heures d’informations syndicales dans un cadre unitaire le plus large possible, afin d’informer, d’échanger ensemble sur les projets qui se profilent afin de débattre d’une réponse collective à construire et préparer les mobilisations nécessaires.

Au regard des enjeux importants d'un tel projet pour les PLP et les élèves, l'intersyndicale demande des clarifications rapides. D’ores et déjà l’intersyndicale a convenu d’une nouvelle date de réunion pour amplifier la réponse collective qui fera échec à ce projet de désorganisation de la voie professionnelle scolaire. 

Montreuil le 6 septembre 2022  

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Les AESH ne connaissent ni l’abondance, ni l’insouciance !

 

 

Les AESH ne connaissent ni labondance,

ni linsouciance !


Organisation de la pénurie et mépris pour le métier

La rentrée 2022 ne sannonce pas bonne pour les AESH. Aucune revalorisation de la grille des salaires, poursuite des PIAL, manque de personnels... Par contre, le gouvernement semble vouloir sengager dans une démarche du travailler plus pour gagner un peu plus... En effet, il souhaite généraliser les 35h daccompagnement en cumulant interventions sur temps scolaire et périscolaire voire sur temps de centre de loisirs. Cela entraînerait une double tutelle et un double employeur (État / collectivité territoriale). Ce faisant, il exclut toute réflexion sur le sens réel du métier dAESH, sur le droit du travail, sur le temps de travail en présence et hors présence de lélève, sur limpact en termes de santé ... Ce projet porte une atteinte grave au métier !


Salaire : le compte ny est toujours pas...

Aucune négociation sur la grille indiciaire na débuté malgré lengagement ministériel pris auprès des organisations syndicales reçues courant juillet. Rappelons que la grille en vigueur depuis 1 an est totalement obsolète et ne respecte pas lécart de 10 points dindice tous les 3 ans comme sétait engagé le ministère.


PIAL : illusion de linclusion, dégradation des conditions de travail

En réponse aux député·es le 2 août dernier, le ministre de lÉducation nationale affirmait vouloir renforcer les PIAL qui constituent pour lui une « réponse au niveau local ». Notre organisation rappelle que cette réorganisation du travail entraine de graves dysfonctionnements pour les personnels et les élèves : difficultés financières par létendue des déplacements, dégradation des conditions de travail (burn out, multiplication des tâches hors cadre des missions, mutualisation à outrance des heures daccompagnement et augmentation du nombre délèves par AESH) et détude des élèves (baisse scandaleuse du nombre dheures attribuées à chaque élève...).


Le gouvernement na toujours pas pris la mesure de lurgence !
L’année dernière les mobilisations des personnels ont été des succès incontestables, démontrant qu’ils et elles ne veulent rien lâcher de leurs revendications.

En cette rentrée, nous continuons d’exiger :
     • la révision immédiate de la grille de salaire pour le respect d’un écart de 10 points entre échelons.
     • la création d’un véritable statut de la Fonction publique de catégorie B, soit 1,4 fois le SMIC
     • la garantie d’une rémunération à temps complet pour 24h d’accompagnement élève, pour vivre de son travail en exerçant son métier ;
     • l’abandon des PIAL et de l’accompagnement mutualisé ;
     • une formation initiale de 24 mois et une formation continue ;
     • la prise en charge de tous les déplacements et la revalorisation des indemnités kilométriques.

Montreuil, le 5 septembre 2022

  

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Le guide de la réforme du lycée


 

Le guide de la réforme du lycée veint de paraitre. N'hésitez pas à le lire et à le diffuser massivement.

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