17h30, devant le lycée.
Ci-dessous, le courrier aux différentes autorités.
Au collège "Le Ferronay", mobilisation pour l'accueil des élèves et l'ouverture d'une classe de 6ème.
Ci-dessous, courrier à la DSDEN
Mardi 29 juin, rassemblement avec conférence de presse pour expliquer, dénoncer, revendiquer et annoncer le préavis de grève pour le 1er juillet.
Malgré le contexte sanitaire, pédagogique, social, l'administration de l'Education Nationale, à tous les niveaux, continue la même politique mortifère refusée ici au collège de Saint jean de Daye.
Suites du Grenelle de l’Éducation : si peu et si dangereux.
À l’issue du Grenelle de l’Éducation, le ministre Blanquer a défini 12 mesures dont la mise en œuvre est annoncée "avant janvier 2022". Il s’agit de relancer « l’agenda social » avec les organisations syndicales et les premiers groupes de travail ont débuté depuis quelques jours.
Pour l’heure, peu de choses concrètes avancées par le ministère, mais surtout quelques propositions jugées dangereuses ou inacceptables par la CGT Éduc’action. Rien d’étonnant puisque nous avions prédit ce scénario depuis de nombreux mois.
Le principal chantier concerne la question des revalorisations salariales que le ministre qualifie d’historiques. Pour la CGT Éduc’action, rien de révolutionnaire puisqu’il ne s’engage plus sur une loi de programmation pluriannuelle et qu’aucun plan d’urgence, que nous revendiquons depuis de nombreux mois pour améliorer les conditions de travail et d’étude dans l’Éducation nationale, n’est discuté.
Si le ministre Blanquer annonçait fièrement engager 700 millions d’euros pour 2022, seulement 245 millions serviront à la revalorisation salariale. Rien de nouveau donc par rapport à la démarche (choisir une répartition de miettes entre trois scénarii) et aux objectifs fixés l’an passé par JM Blanquer. Une nouvelle fois, la CGT Éduc’action ne participera pas au processus proposé qui vise à choisir entre les personnels bénéficiaires, qui instaure une profonde inégalité de traitement avec une nouvelle revalorisation indemnitaire et non indiciaire (donc non pérenne), une revalorisation largement insuffisante et un schéma qui entrainera de faibles évolutions salariales des carrières.
D’autre part, nous sommes très inquiet·es de certaines propositions présentées en groupes de travail. Comme pressenti, il est bien question d’un renforcement de l’autoritarisme avec l’instauration de hiérarchies intermédiaires visant à intensifier l’encadrement des personnels déjà largement sous pression. Il est également question d’intensifier le désengagement de l’État avec, par exemple, l’expérimentation puis la généralisation de la gestion des remplacements dans le premier degré par des sociétés privées. De façon générale, les premières pistes sont sans équivoque. Elles visent de nouveau à précariser l’Institution et les personnels, en explosant leurs cadres de travail et de gestion, mais aussi leurs statuts, à développer les recrutements arbitraires via les postes à profil ou le recours aux Aed comme personnels temporaires d’enseignement…
Pour la CGT Éduc’action, si le ministre souhaite développer « l’esprit d’équipe » ou « l’amélioration du service public de l’Éducation nationale », il doit immédiatement abandonner ses contre-réformes qui ont fragmenté l’Institution, sa vision managériale et instaurer sans attendre un plan d’urgence pour l’Éducation et les services publics.
La CGT Éduc’action suivra avec une très grande attention l’évolution des discussions. Face à la dangerosité des propositions, elle prendra ses responsabilités pour s’y opposer et construire une mobilisation unitaire la plus large possible pour faire entendre les revendications des personnels et pour exiger un véritable plan d’urgence, une véritable revalorisation, des créations massives de postes et une amélioration des conditions de travail.
Montreuil, le 18 juin 2021
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Mutations intra-académiques 2021 - académie de Normandie, périmètre Caen : ne pas rester seul-e face à l'administration, avec la CGT !
Les Mutations intra-académiques du second degré se déroulent, encore une fois sur fond de suppressions de postes. De plus, dans le cadre de la loi de "transformation de la Fonction publique", les commissions chargées de vérifier les affectations des candidat·e·s aux mutations ont disparu. Le ministère de l'éducation nationale a créé toutes les conditions pour déshumaniser le mouvement avec une gestion par algorithmes. D'autant plus que cette année les recours se font via l'application "Colibris".
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Cependant, la CGT Éducation, organisation représentative (car elle siège au comité technique ministériel) garde le droit d'assister tout·e candidat·e du 1er ou du 2d degré dans son recours administratif.
Contactez-nous par courriel : sden14cgt-elucapa@orange.fr Téléphone : 06 32 18 39 51
Extrait de la circulaire académique :
"Les résultats du mouvement intra-académique 2021 seront publiés le jeudi 17 juin 2021. Les personnels enseignants, d'éducation et psychologues de l'éducation nationale auront donc connaissance de l'affectation qui leur est attribuée conformément à leurs voeux ou en extension dès lors qu'aucun poste n'était vacant parmi les voeux qu'ils avaient formulés.
En application des lignes directrices de gestion ministérielles et académiques, les personnels peuvent former un recours administratif contre les décisions individuelles défavorables prises au titre de l'article 60 de la loi du 11 janvier 1984 lorsqu'ils n'obtiennent pas de mutation ou lorsque devant recevoir une affectation, ils sont mutés dans une zone ou sur un poste qu'ils n'avaient pas demandés. Dans ce cadre, ils peuvent choisir un représentant désigné par une organisation syndicale représentative de leur choix pour les assister."
Pour la CGT éduc'action, vous choisissez un représentant parmi la liste ci-dessous :
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"Cette année, une application ministérielle dénommée Colibris a été mise en place. Elle permet à chaque agent qui souhaite déposer un recours de le rédiger en ligne en remplissant les divers champs demandés, y compris l'assistance éventuelle par un représentant d'une organisation syndicale. Désormais, les recours ne seront recevables que s'ils sont faits via cette application. Pour réaliser cette opération, une affiche et un guide utilisateur sont mis à leur disposition. |
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Le 3 juin, une fois de plus les personnels AESH se sont mobilisés à l’appel de plusieurs organisations syndicales.
Il s’agit de la 3ème journée de mobilisation depuis le début de l’année scolaire et cette mobilisation s’est encore amplifiée par rapport aux journées précédentes. La colère, ou le dépit c’est selon, semble bien légitime pour ces collègues au vu de leur salaire, du manque de perspective et de leur sentiment d’être les éternels oubliés de l’Éducation nationale. Nous avons pu, ici même, nous faire l’écho de ces personnels et enfin des propositions devraient être faites lors des Groupes de travail. Il est temps et l’attente est grande tant au niveau des rémunérations que des perspectives de carrière. Ces personnels cherchent à faire leur mission de leur mieux mais pas n’importe comment, pas à n’importe quel prix.
Mercredi 26, le ministre a reçu les organisations syndicales afin de leur faire part des pistes de travail issues du Grenelle et le 8 juin, une présentation nous a été faite des différents GT qui vont constituer l’agenda social
Côté revalorisations, pour la CGT Éduc’action, les collègues vont probablement rester sur leur faim. Bien sûr on peut toujours voir le verre à moitié plein mais il devient compliqué de jouer la carte de l’optimisme quand pendant des années les personnels ont dû subir le gel du point d’indice et quand, leurs rémunérations en 2019 était encore d’un quart inférieur à celle des autres fonctionnaires de cat A. De plus, nous nous interrogeons sur certaines catégories qui ne semblent pas concernés par ces GT comme les personnels AED ou les personnels Greta
Bien sûr, la CGT Éduc’action sera présente lors des réunions mais sur le volet rémunération nous sommes très dubitatifs sur la tendance : si les revalorisations se font avant tout sous forme indemnitaire, nous rappelons notre opposition à ce niveau-là : l’indemnitaire c’est, avant tout, renforcer l’individualisme et les inégalités femmes/hommes, bref tout ce que nous dénonçons. Les textes étudiés lors de ce CTM sur l’attribution de la prime REP+ en est un bel exemple. Mais nous y reviendrons lors de la présentation et vote de ces textes
Sur le volet RH et si l’on se réfère à la teneur de l’atelier encadrement du Grenelle et de certaines feuilles de route RH qui ont été envoyées dans certaines académies, nous pouvons craindre le pire en terme de dérive managériale. Pour la CGT Éduc’action, des propositions qui auraient pour conséquence de renforcer les hiérarchies intermédiaires ou d’accroître le pouvoir des chef·fes d’établissement seraient incomprises des personnels. Alors qu’il faut au contraire promouvoir la collégialité dans le fonctionnement des établissements, ce genre de propositions viendrait fragiliser le collectif après une période éprouvante pour les personnels physiquement et moralement.
Enfin, même si certains des objectifs de ces GT peuvent être positifs, il faudra in fine qu’ils se concrétisent par des mesures fortes sans bien sûr des contreparties qui alourdiraient la charge de travail des personnels. Après plus d’une année épuisante, l’attente est forte et le besoin de reconnaissance est très présent chez les collègues.
La déclaration au format
Rentrée 2021 :
Exigeons un plan d’urgence !
Derrière son slogan d’une voie professionnelle « d’excellence et d’avenir » Jean-Michel Blanquer poursuit, avec entêtement, le démantèlement de l’enseignement professionnel sous statut sco-laire. Son mépris s’est particulièrement manifesté dans son manque de réactivité à nos demandes d’aménagements des programmes et des examens. Les personnels sont restés livrés à eux-mêmes toute l’année.
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Collège du monde d’après
Pire que celui d’avant ?
Une année scolaire complète perturbée par la crise sanitaire et quinze mois après le premier confinement, où en est-on dans les collèges ? La doxa blanquerienne du « tout va bien » s’est fracassée sur l’écueil de la réalité, aucune leçon n'a été réellement tirée des multiples rebondissements liés au COVID et les équipes ont été livrées à elles-mêmes pour faire face aux décisions erratiques du gouvernement
Dire tout dans les médias et imposer son contraire le lendemain, sans aucune concertation bien sûr, a usé les équipes, qui se sont senties de plus méprisées par des pinaillages pour obtenir les protections sanitaires nécessaires, à l’image de la vraie-fausse priorité pour la vaccination.
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Lycées « PROFESSEURS RÉFÉRENTS ÉLÈVES » Encore une fausse bonne idée !
Qu’est-ce que le dispositif prof référent élève ?
En classe de première et de terminale générale et technologique, le dispositif professeurs référents élèves (PRE) permettrait de suivre 12 à 18 élèves. Théoriquement, il viserait soit de seconder le·la professeur·e principal·e, soit de s’y substituer en récupérant l’ensemble de ces moyens. Dans les faits, aucun moyen supplémentaire n’étant alloué aux établissements pour les rémunérer, les PRE sont créés pour remplacer les PP, en premier lieu pour la classe de Première.
Comme le·la PP, le·la PRE doit assurer le suivi pédagogique de l’élève (difficultés, axes de progressions etc.), faire le lien avec sa famille et l’ensemble de l’équipe éducative (collègues, CPE, direction, Psy-En). Il doit également aider les élèves dans leur démarche d’orientation.
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Les
attaques contre les libertés et les droits sociaux s’accentuent
gravement. Dans ce contexte politique, économique, social et sanitaire
les injustices explosent et génèrent une forte misère sociale.
Plusieurs lois liberticides organisent une société autoritaire de
surveillance et de contrôle qui invisibiliseront les violences
policières, déjà trop importantes. De plus, si certaines de ces lois
stigmatisent une partie de la population en raison de sa religion,
d’autres en ciblent en raison de leur activité militante.
Comme les signataires de l’appel pour les libertés et contre les idées mortifères de d’extrême droite (https://www.appelpourleslibertes.com),
nous ressentons toutes et tous l’urgence de construire une réponse
forte et unitaire qui dessine l’alliance des libertés, du travail et
d’un avenir durable.
Face à ce climat de haine, raciste et attentatoire aux libertés
individuelles et collectives, nous avons décidé collectivement
d’organiser le samedi 12 juin une première grande journée nationale de
manifestation et de mobilisations qui se déclinera localement.
Cette journée fait partie des initiatives unitaires qui se multiplient.
D’ores et déjà, nos organisations syndicales, politiques, associations,
collectifs, signataires de l’appel, ont décidé de co-construire ce
combat dans la durée.
Les premiers signataires :
Syndicats : CGT, FSU, Union syndicale Solidaires, Syndicat des Avocats De France, Syndicat de la Magistrature, Unef, Unl, Fidl, FSE, Alternative, MNL, Confédération Paysanne, Union syndicale de la psychiatrie.
Asso et collectifs : Attac, LDH, FCPE, Fondation Copernic, Oxfam, Alternatiba, Amis de la terre Résilience commune, DAL, CNL (Confédération nationale du Logement), Emancipation collective, Rencontre des justices, MRAP, CRAN, Sos Racisme, comité justice pour ibo QNQF, observatoire contre l extrême droite, Mrap, association ViSA, Femmes égalité, Collectif National pour les Droits des Femmes, Collectif féministe Les Rosies, Les effronté-es, AFPS, Conseil démocratique Kurde France, FTCR, CRLDHT, UTAC, France Amérique Latine,
Médias : Regards, L’humanité, Politis, Contre temps ;
Organisations politiques : Ensemble, Generations, La France Insoumise, GDS, Nouveaux Démocrates, NPA, Place Publique, les jeunes écologistes, JOC, MJCF (Mouvement des Jeunes Communistes), UEC, PEPS, Rassemblement Communiste, UCL
Cette proposition de loi avait été votée vidée de son contenu principal par les député-es. Si la délégation de compétences de l’autorité académique envers les directeurs-trices d’école déjà prévue par le texte initial, est maintenue, la phrase « II n’exerce pas d’autorité hiérarchique sur Ies enseignants de son école. » présente dans le texte adopté à l’Assemblée Nationale, a été supprimée au Sénat. Cette phrase est remplacée par « II dispose d’une autorité fonctionnelle permettant le bon fonctionnement de l'école et la réalisation des missions qui lui sont confiées. »!
Le ministre tient plus que jamais à modifier en profondeur l’organisation des écoles et intégrer un lien hiérarchique. Alors que le sujet de la charge de travail est une préoccupation centrale, la proposition de loi propose d ’en ajouter en confiant des missions de formation ou de coordination !
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Grève et mobilisation des AESH : le mouvement s’amplifie
La CGT Éduc’action se félicite du succès de la journée de grève et de mobilisation des personnels AESH du 3 juin. Pour cette 3ème journée de mobilisation, les AESH, soutenu·es par les autres personnels de l’Éducation nationale, ainsi que des familles d’enfants en situation de handicap ont largement répondu présent·es à l’appel de la centaine de rassemblements organisés sur tout le territoire. Précarité, temps partiels imposés, pressions hiérarchiques, désorganisation du travail, perte de sens du métier avec les PIAL, salaires indécents et conditions de travail dégradées ont amplement contribué à alimenter leur colère.
Ces personnels ont montré ce jeudi qu’ils refusent d’être méprisés par l’Institution et leur employeur. Ils ont à cœur de mener leur mission d’accompagnement des élèves en situation de handicap mais pas en « low-cost ». Le ministère ne doit plus rester sourd à leurs revendications. Leur attente est forte, les AESH ne doivent pas être les oublié·es du prochain agenda social qui devrait comporter un volet AESH comme annoncé par le ministère.
La CGT Éduc’action assistera à toutes les réunions sur ce sujet et y portera l’ensemble de leurs revendications : une ouverture immédiate de négociations pour la revalorisation des salaires, pour une grille de salaire tout au long de la carrière, un salaire à temps plein à 1,4 fois le SMIC, la fin du temps partiel imposé et un temps plein de 24H en présence de l’élève, l’abandon des PIAL, la création d’un statut de fonctionnaire de catégorie B, la titularisation immédiate et sans condition de concours ni de nationalité. Dans l’immédiat, la CGT Éduc’action exige le respect dans tous les départements, du cadre de gestion minimal fixé par le guide national AESH du ministère.
Si le ministère ne répond pas à ces attentes, nul doute que les personnels AESH sauront à nouveau se mobiliser. La CGT Éduc’action poursuivra la lutte à leurs côtés et y prendra toute sa part.
Montreuil, le 04 juin 2021
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