lundi 28 août 2017

4 pages rentrée 2017 "Enseignement professionnel" de la CGT-Éduc'action



Macron, sitôt installé à l’Elysée, a nommé ministre de l’Éducation Nationale Jean-Michel Blanquer dont les orientations pour l’Ecole sont marquées du sceau libéral. Déjà, sous la présidence Sarkozy, le nouveau ministre avait mis en œuvre une politique de suppressions massives de postes et la suppression des IUFM laissant l’École exsangue. La boussole de ce gouvernent est de casser les cadres collectifs de protection et de renforcer l’autonomie. L’autonomie c’est trop souvent celle du chef d’établissement, ce qui accroît le nombre d’alertes des personnels en souffrance. Dans sa feuille de route, le nouveau ministre réaffirme la volonté d’octroyer une plus grande liberté aux collectivités territoriales... 
Lire la suite dans le 4 pages rentrée "Enseignement professionnel" de la CGT-Éduc'action  (Sept. 2017)

Tract commun des fédérations CGT des Services publics, des Organismes sociaux, des syndicats de l'État et de la Santé et de l'Action sociale


Ensemble, défendons et renforçons notre bien commun !
La France gouvernée comme une entreprise et par ordonnances... Où est la démocratie ?
Les premières orientations et annonces du Président de la République, du Premier ministre et du gouvernement se succèdent à une cadence infernale et sont porteuses de lourds reculs pour l’ensemble du monde du travail... 
Le tract au format 

NON A L’AUGMENTATION DE LA CSG : Agissons pour l’augmentation des salaires et pensions


En augmentant la CSG de 1,7 % pour les salariés et retraités, le Gouvernement accentue une nouvelle fois le transfert du financement de la sécu des cotisations sociales vers l’impôt et la fiscalisation.
Ce transfert s’est continuellement accru depuis la création de la CSG par le Gouvernement Rocard en 1991 jusqu’au Gouvernement Jospin en 1998 où la CSG est passée de 1,1 % à 7,5 % pour les salariés et 6,6 % pour les retraités.
Avec cette nouvelle augmentation, la part des cotisations finançant la sécu passerait de 86,8 % en 1991 à 65,6 % alors que la part de l’impôt incluant la CSG passerait de 4,9 % à 30,3 %...
Lire la suite dans le tract de la CGT "NON A L’AUGMENTATION DE LA CSG : Agissons pour l’augmentation des salaires et pensions
Lire le 4 pages de la CGT "LA CONTRIBUTION SOCIALE GÉNÉRALISÉE (CSG) : DÉJA 27 ANS…" 

Communiqué de presse intersyndical CGT-Fonction publique, FO-FP et Solidaires-FP : Vecteurs indispensables du progrès social, les agents de la Fonction publique ne sont pas une variable d’ajustement !

Les annonces se succèdent à une cadence infernale contre les fonctionnaires et agents publics.
Du ministre de l’Action et des Comptes publics qui confirme le gel de la valeur du point d’indice pour 2018 et la réinstauration d’un jour de carence en cas d’arrêt maladie, au Président de la République qui veut différencier la valeur du point d’indice dans les 3 versants de la Fonction publique, la coupe est pleine...
Et ce sans compter les suppressions d’effectifs à venir et la future hausse de la CSG. 
Même le protocole PPCR (Parcours Professionnels, Carrières et Rémunérations), rejeté par nos trois organisations syndicales en raison notamment de son insuffisance notoire pour valoriser les carrières verrait son calendrier de mise en œuvre reporté.
Ce n’est malheureusement pas une surprise pour nos organisations. En effet, nous avions indiqué, lors des concertations de l’époque, que le calendrier d’application (2017-2020) se faisait sans aucune garantie car sous un nouveau quinquennat. Nous avions raison !
Ceci rappelé, il est parfaitement inacceptable que le gouvernement cherche, par ce biais, à faire encore des économies supplémentaires sur le dos des agents !
Au regard de ces attaques simultanées contre le statut général des fonctionnaires et contre leur pouvoir d’achat et leur carrière, nos trois organisations syndicales tiennent à rappeler leurs principales revendications :
  • Renforcement du statut général des fonctionnaires et des statuts particuliers.
  • Défense de la revalorisation unique et uniforme de la valeur du point d'indice.
  • Ouverture de négociations sur l’amélioration véritable des carrières avec des grilles indiciaires attractives,
  • Non-rétablissement du jour de carence,
  • Créations d’emplois statutaires dans les nombreux secteurs qui en ont besoin et arrêt des suppressions de postes.
  • Mesures fortes pour promouvoir l’égalité professionnelle.
C’est fort de ces revendications partagées que nous souhaitons, dès la rentrée, et dans l’unité la plus large, mettre tout en œuvre pour faire échouer ces attaques sans précédent contre les fonctionnaires et la fonction publique.
Fait à Paris, le 19 juillet 2017

FACE AUX ATTAQUES DE CE GOUVERNEMENT CONTRE LES SALARIE-ES ET L’EDUCATION, SOYONS PRÊT-ES !


Sans surprise, le nouveau président Macron n’a pas l’intention de renoncer au passage en force sur la casse du Code du Travail, alors que l’abstention montre qu’il n’a pas de majorité sur ce projet...
Celui-ci, plus violent que la Loi travail I est le prolongement du démantèlement commencé par les gouvernements précédents contre les droits des salarié-es et des retraité-es. C'est la politique libérale prévue par le président revendiquée par le MEDEF au seul bénéfice des classes dirigeantes. La CGT dénonce le transfert d’une part des cotisations sociales vers la CSG, l’extension de l’inversion de la hiérarchie des normes, la suppression de 120.000 postes de fonctionnaires et le blocage de leurs salaires...
Lire la suite dans le 4 pages de la CGT-Éduc'action " FACE AUX ATTAQUES DE CE GOUVERNEMENT CONTRE LES SALARIE-ES ET L’EDUCATION, SOYONS PRÊT-ES ! "
Dès la rentrée et la grève interprofessionnelle du 12 septembre, construisons, une mobilisation pour gagner.
Toutes & tous ensemble, construisons le rapport de force pour faire reculer Macron sur la nouvelle loi travail.

Les statuts de la "CGT Éduc'action" Union Nationale des Syndicats de l'Education Nationale CGT


Les statuts de la "CGT Éduc'action" Union Nationale des Syndicats de l'Education Nationale CGT
Version adoptée par le IXème Congrès de la CGT Éduc’action, à Guidel (56), du 29 mai au 2 juin 2017

Préambule :  
Dans son orientation, ses buts, ses caractères, la CGT Éduc’action, union nationale des syndicats de l’Education nationale CGT, régie par les présents statuts, adhère aux principes exprimés dans le préambule et les articles généraux des statuts de la Confédération Générale du Travail.
"La CGT est ouverte à tous les salariés, femmes et hommes, actifs, privés d’emploi et retraités, quels que soient leur statut social et professionnel, leur nationalité, leurs opinions politiques, philosophiques et religieuses."
« Elle agit pour une société démocratique, libérée de l'exploitation capitaliste et des autres formes d'exploitation et de domination, contre les discriminations de toutes sortes, le racisme, la xénophobie et toutes les exclusions. » (Statut CGT article 1 et Préambule)
A ce titre, la CGT se place résolument sur les bases d'un syndicalisme de masse et de lutte de classe  indépendant à l'égard de l'Etat des partis, des cultes et religions et vise à la transformation de la Société.
Elle se réfère, dans les principes et la pratique, à la démocratie syndicale.
Statuts de la "CGT Éduc'action" Union Nationale des Syndicats de l'Education Nationale CGT :

Repères revendicatifs, Résolutions

Les résolutions adoptées au congrès de Guidel (56) - 29 mai au 02 juin 2017
  • Résolution 1 : Construire et défendre les revendications, résister toutes et tous ensemble !
  • Résolution 2 : Quel syndicat CGT Éduc’action pour quel syndicalisme ?
  • Résolution 3 : Égalité femmes-hommes

Le numérique dans l'Éducation nationale


Y voir plus clair
Le numérique a bouleversé en profondeur les pratiques pédagogiques et constitue un outil puissant pour l’enseignant en terme de diversification des apprentissages. Il permet également la gestion des masses de données administratives.
Les politiques concernant le numérique dans l’éducation revêtent toutefois un caractère complexe et nébuleux. Les personnels voient se succéder les annonces et les plans : un jour l’ENT, l’autre les manuels numériques, puis les tablettes, sans que la cohérence de l’ensemble ne soit évidente, ni que les moyens de fonctionnement soient toujours attribués...
Les prescripteurs sont multiples : l’État, les établissements, les personnels, les collectivités territoriales, parfois dans le cadre de partenariats publics-privés rarement transparents décidés par certains et qui contraignent les autres.
À ce maquis du « qui décide de quoi, qui paye quoi et qui fait quoi » s’ajoute celui du bon usage et de la protection des données numériques. La communication se joue de la cohérence et de la protection des personnels et des élèves.
Le SNES et la CGT Éduc’action demandent que l’École définisse ses propres cadres selon ses besoins et ses objectifs et non qu’elle cherche à s’adapter aux injonctions du marché ou aux aléas de la communication politique. Dans cette logique, le numérique doit faciliter la tâche de l’enseignant et les apprentissages des élèves et non être une source de stress supplémentaire.
Cette publication a pour ambition de donner aux personnels quelques clés de compréhension des enjeux du numérique à l’Éducation nationale, afin d’éclairer les décisions et les pratiques.
Valérie Sipahimalani, secrétaire générale adjointe du SNES-FSU
Patrick Désiré, secrétaire général de la CGT Éduc’action
  • Lire le courrier du MEN, en date du 29 juin 2017, concernant des précisions demandées, par le SNES et la CGT-Éduc'action, sur la réglementation en matière de protection des données à caractère personnel  

L’avenir de la voie professionnelle du lycée est menacé !


 l'ÉDITO

Suite à la séquence électorale que nous venons de vivre et qui consacre une large majorité à Emmanuel Macron et son mouvement "La République en Marche", la CGT Educ’action s’inquiète des menaces qui pèsent sur la voie professionnelle du lycée et l’avenir des PLP.
L’apprentissage comme seul horizon !
Le programme de notre nouveau président de la République pour la voie professionnelle c’est tout pour l’apprentissage. Attribution de toute la taxe d’apprentissage aux formations en apprentissage, et développement de ce mode de formation sont les deux points annoncés dans son programme pour la voie pro. Rien sur le retour à un parcours de formation en 4 ans, rien sur les passerelles nécessaires entre les filières et entre le baccalauréat professionnel et le supérieur. L’apprentissage est une voie de formation professionnelle qui ne peut remplacer la formation initiale sous statut scolaire qui forme tous les jeunes et préserve un cadre scolaire d’enseignement professionnel. Cette perspective est préoccupante.
La nomination inquiétante de JM Blanquer…
Jean-Michel Blanquer n’est pas inconnu dans le monde de l’Éducation puisque son dernier passage rue de Grenelle correspond aux ravages de la politique libérale mise en place par N. Sarkozy et L. Chatel.  Sa nomination indique que les volontés du président de la République sont bien celles de libéraliser l’Éducation, de casser son caractère national, de fragiliser le statut des personnels, de déréglementer le système actuel et de mettre à mal l’enseignement professionnel. Il présente dans son ouvrage comme un scénario optimal, le transfert des lycées professionnels aux régions au motif que la formation professionnelle doit être ancrée dans les besoins économiques locaux au contact direct des pôles de compétitivité, qui sont aujourd'hui définis régionalement. Ce serait pour lui "mettre la voie professionnelle scolaire en accord avec tous les autres enjeux régionaux d'insertion professionnelle". 
La CGT Educ’action agit contre la menace d’un transfert de la voie pro du lycée aux régions
Dès le mois d’avril la CGT Educ’action s’est inscrite dans le cadre d’une expression unitaire contre cette menace de sortie, vous trouverez ici le communiqué intersyndical CGT Educ’action, CGT Agri, CGT-SNPAM, SNALC, SE UNSA,  SEA-UNSA, SNEIP-CGT, SNEP-FSU, SNUEP-FSU, SNETAP-FSU, SUD éducation, SUD rural et le syndicat lycéen UNL. Vous trouverez également ici le 4 pages de notre fédération « La voie professionnelle du lycée doit rester dans l’Education nationale. Le transfert des PLP vers les Régions n’est cependant pas l’option la plus probable même si elle reste possible. Les premières grandes décisions du Ministre donnent la tonalité de son action: dérégulation massive et autonomie accrue pour les chefs d'établissement. Les campus des métiers et des qualifications, dont le nombre va croissant, combinent ces deux leviers !
La CGT Educ’action s’oppose au tout apprentissage et à la sortie de la voie professionnelle du lycée de l’Education nationale. Ce projet est une menace pour le statut des PLP mais c’est aussi la remise en cause d’un projet de société : celui de l’élévation du niveau de diplôme et d'un contenu de formation de qualité pour toute la jeunesse. La CGT Educ’action porte un projet émancipateur capable de former le travailleur et le citoyen à l’opposé du projet rétrograde annoncé. Nous serons aux côtés des personnels pour défendre la voie professionnelle du lycée sous statut scolaire et dans l’Education nationale.

Sujets d’examens : idéologie quand tu nous tiens !


Les sujets d’examen soumis aux élèves cette année sont révélateurs du climat idéologique dans lequel nous baignons. Adieu esprit critique et réflexions complexes, vantons l’apprentissage et les interventions militaires françaises ! Deux exemples pour une même démarche : imposer un cadre de pensée unique...
Bac pro secteur production : un sujet d’éco-gestion à la gloire de l’apprentissage !
Le ministère ne prend désormais aucune précaution pour faire l’éloge de l’apprentissage. Sa volonté de répondre favorablement au diktat du patronat va jusqu'à utiliser les arguments de ce dernier jusque dans les sujets d'examen. En effet, le sujet d'éco-gestion du bac professionnel secteur production de cette session a de quoi surprendre.
La seconde partie propose au candidat de traiter un sujet choisi parmi trois propositions. Le sujet C consistait à expliquer l’intérêt de poursuivre des études en contrat d’apprentissage. A travers des indications très orientées, l'élève est amené en finalité à expliquer le choix du mode de poursuite d'études qu'il a fait. En appui du sujet, des tableaux et des graphiques extraits de magazines comme le Figaro ou le Monde qui illustrent de façon très partisane, la situation de l’apprentissage en France ne laissant aucun doute sur le parti pris du document. Excepté un schéma sur les secteurs touchés par la baisse de l’alternance, les autres présentent l'apprentissage sous des formes dithyrambiques : un schéma sur les salaires des apprenti-es, un autre sur les entreprises qui embauchent des apprenti-es… Cette présentation agrémentée de données chiffrées très contestables (sur le nombre d’embauches par exemple) est inacceptable.
Par ailleurs, l'ensemble des sources documentaires à l'appui des différents sujets reflètent également un choix très partisan. Des extraits du FIGARO dont chacun connait l'orientation politique sont utilisés à plusieurs reprises. 
De toute évidence, le Ministère ne se prive pas d'utiliser même les sujets d'examen pour distiller une pensée dominante auprès des élèves que ce soit par le choix du sujet comme de celui des documents à l'appui de la réflexion. Il participe à l'affaiblissement de la voie professionnelle sous statut scolaire et démontre ainsi que l'acte éducatif est bien un acte politique, ici au service du capitalisme.
La CGT Éduc’action ne peut accepter cette promotion de l'apprentissage et la diffusion d'une telle propagande, en toute impunité. Elle continue d'agir pour que l'Education permette l'accès à l'émancipation intellectuelle et à la culture pour tous.
Brevet des collèges : une épreuve d’Education Morale et Civique (EMC) au garde à vous !
Alors que « L’objectif de l’EMC est d’associer dans un même mouvement la formation du futur citoyen et la formation de sa raison critique. [...] », les candidat-es au Brevet 2017 n’avaient d’autre choix que de glorifier le rôle de l’armée française à partir d’un document qui relate l’intervention de militaires après des intempéries... « Vous avez été choisi(e) pour représenter la France au prochain sommet de l’Union européenne. Vous êtes chargé(e) de réaliser une note pour présenter une mission des militaires français sur le territoire national ou à l’étranger. Montrez-en quelques lignes que l’armée française est au service des valeurs de la République et de l’Union européenne. »
Au moment où la France, engagée dans des guerres dont on ne parle que bien peu, voilà que l’on exige des élèves de troisième de dresser un portrait obligatoirement flatteur d’une institution que chaque citoyen doit être en droit de remettre en cause. La façon dont est posé le sujet ainsi que le document proposé ne laisse que peu de place à la «raison critique».
La CGT a toujours milité pour la paix entre les peuples et réaffirmé son exigence de voir cesser au plus vite toutes les interventions militaires dans le monde, à commencer par celles engagées par la France.
Montreuil, le 05 juillet 2017
Le communiqué au format