Une réforme de la formation initiale qui résonne avec une mise sous tutelle par l’employeur et un métier fragilisé
La formation des enseignant·es est soumise à des réformes successives : en 20 ans, on dénombre 5 réformes majeures et nous venons d’en connaitre 3 en moins de 5 ans.
Pourtant, le nombre de candidat·es au métier ne cesse de chuter ; il a été divisé par plus de deux en 20 ans, provoquant une « crise du recrutement ». Depuis 2024, le ministère de l’Éducation nationale a décidé d’un profond bouleversement de la formation initiale, qui s’appliquera dès la rentrée 2025.
Cette réforme modifie à la fois le moment du concours, le contenu de la formation, l’organisation des stages, le rôle des universités, et même le statut des futur·es enseignant·es. Le ministère avance plusieurs objectifs : rendre le métier plus attractif, proposer un parcours plus professionnalisant, mieux préparer les futur·es enseignant·es aux réalités du terrain. Pourtant, cette énième réforme ne va pas s’attaquer au principal problème du « déficit d’attractivité » qui est la dégradation des conditions de travail et des salaires des enseignant·es !
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